lundi 13 février 2006

Consentir...

Pour faire suite à la citation d'Eleanor Roosevelt (le 7 février dernier), abondamment commentée, il me semblait pertinent de souligner ici l'exposition qui se déroule en ce moment à Paris, depuis le 18 janvier dernier jusqu'au dimanche 9 avril 2006, dans les locaux de la Fondation Henri Cartier-Bresson.

Cette exposition présente une centaine de photographies de Cartier-Bresson, des plus anciennes aux plus récentes. On y trouve des photos de Jean-Paul Sartre, de Marilyn Monroe, de Samuel Beckett, d'Irène et Frédéric Joliot-Curie...


Je mentionne cette exposition pour quelques raisons : d'abord parce que j'ai toujours été fasciné par les images en noir et blanc de Cartier-Bresson, qu'il s'agisse de portraits, de scènes de rues, etc. Chacune de ces images révèle une présence, une profonde intériorité ou encore une vitalité débordante, quand ce n'est pas une grande tendresse. Ensuite, la Fondation Henri Cartier-Bresson est située dans le quartier de mes premières amours parisiennes, à Montparnasse, qui aura été pour moi le lieu de mon passage du cocon à l'état de papillon pas trop volage encore (j'en reparlerai dans un billet à venir). Et, finalement, j'aime le titre de cette exposition : « Le silence intérieur d'une victime consentante »...

La Fondation Henri Cartier-Bresson est située au 2, Impasse Lebouis, 75014 Paris.

L'image d'Édith Piaf provient d'ici.

7 commentaires:

Brigetoun a dit…

tiens nous avons éclos à pas mal d'années de distance dans le même quartier, et j'ai continué à y sévir plus ou moins jusqu'à mon départ.

Anonyme a dit…

Avant de lire ton billet avec plus d'attention, je me suis dit : « Curieux comme Eleanor Roosevelt ressemble à Piaf... » ;-)

J'adore Cartier-Bresson et Doisneau. Le noir et blanc a un charme unique.

Anonyme a dit…

Pendant un moment, avant de lire plus attentivement, je me suis dit : « Tiens ! Comme Eleanor Roosevelt ressemble à Edith Piaf ! ». Hi hi hi ! :-)

J'adore Cartier-Bresson et Doisneau. Le noir et blanc a un charme unique.

Alcib a dit…

Brigetoun : Si je retournais vivre à Paris demain, je ne sais pas si je choisirais de m'installer à Montparnasse. Mes dernier séjours à Paris m'ont fait apprécier le Marais, par exemple... Lors de mon premier séjour, je n'avais pas d'abord choisi Montparnasse, que je ne connaissais pas encore ; j'avais plutôt choisi d'habiter tout près de personnes, françaises, que j'avais rencontrées à Montréal un mois plus tôt et que j'avais retrouvées au cours des premiers jours suivant mon arrivée. J'ai beaucoup aimé Montparnasse et, chaque fois que je vais à Paris, je retourne voir le quartier, les rues que je connais bien... Mais au fond, je suis flexible : si je rencontre un nouvel amour qui habite Montmartre ou l'île Saint-Louis, je suis prêt à m'y installer ;o)
Et si l'occasion se présentait, je suis prêt à descendre vers le Sud ;o)

Alcib a dit…

Ah, René, il y aurait donc un autre lien avec le billet du 7 février ?

Anonyme a dit…

Montparnasse... C'est là où j'y arrive en train, sinon mon quartier d'enfance pour des vacances, c'était le 18è.

Donc Montparnasse... Très joli Jardin Atlantique au-dessus de la gare. Si vous allez voir les expos parisiennes, n'oubliez pas les jardins: de l'histoire aux contemporains, d'autres mondes de silence... mais de couleurs, de fraîcheur, de vie.

Oliv'

Brigetoun a dit…

je n'ai pas vécu à Montparnasse, j'y ai étudié, et plus tard j'y ai géré un immeuble, qui était un monde à lui tout seul (mon préféré).
Par contre ma première adresse d'enfant quittant le cocon a été rue de Sévigné, au coeur du Marais, et j'y passais souvent
(entre le 11ème et la Seine c'est le chemin) J'y avais mes commerçants et des cafés