vendredi 30 mars 2007

Je n'ai toujours rien à dire, sauf que...

... certaines attitudes et certains silences continuent de me dégoûter.

Allez plutôt voir le message chez S. ; cliquez ici.

p. s. : Décidément, il serait temps que je ferme ce blogue pour de bon : même si je m'étais fixé comme règle de conduite de privilégier la beauté et d'exclure la laideur, ce blogue commence à contenir des images de personnes que je n'aime pas du tout. Au secours !

mercredi 28 mars 2007

Si la tendance se maintient...


Si ce blogue doit me ressembler quelque peu, il risque d'être silencieux pour une période indéterminée.


samedi 24 mars 2007

Région de Québec en péril

Un drôle de phénomène risque de se produire bientôt dans la région de Québec, la capitale nationale du Québec.
Les auditeurs boutonneux d'une radio-poubelle et quelques émules semblent vouloir punir la démocratie et tous ceux qui au Québec y croient encore en votant massivement pour un parti de droite, dont le grand-frère gouverne en ce moment à Ottawa, qui durant toute la campagne électorale a fait des promesses qui coûteraient plusieurs milliards de dollars tout en se gardant bien de soumettre un cadre financier qui viendrait donner un peu de crédibilité à leurs engagements et à la formation politique elle-même.

Le chef de l'ADQ
(photo Reuters)

Ce cadre financier a été présenté il y a trois jours, le lendemain de la présentation du budget présenté par le grand-frère d'Ottawa précisément ce jour-là, en plein milieu de la campagne électorale, comme façon de dire aux Québécois : attention, si vous ne votez pas pour le bon parti, vous risquez de ne pas avoir cet argent qui représente le prix de vos consciences.
N'eût été de ce budget qui a fait plaisir aux vassaux de cet autre gouvernement et qui a indigné 75 % des Québécois par la grossière indécence du processus, le cadre financier du mini-parti qui prétend vouloir gouverner le Québec aurait obtenu toute l'attention qu'il mérite : il aurait été analysé par des fiscalistes qui en 15 minutes auraient conclu qu'il ne tenait pas la route et que par conséquent ceux qui le proposent en prétendant sérieusement se faire élire ne méritaient pas toute l'attention médiatique habilement obtenue à coups de déclarations démagogiques.

Pour vous donner une idée de la valeur des candidats de ce parti que les gens de la région de Québec se préparent à élire lundi prochain, voyez un peu à quoi pourrait ressembler leur ministre de la culture. Attention, âmes sensibles s'abstenir : il s'agit d'un candidat réel dans une véritable élection pour le choix du prochain gouvernement du Québec. Si vous en avez le courage, cliquez ici.

Au secours, Monsieur Boisclair ! Éloignez de nous ces dangers publics.

vendredi 23 mars 2007

Ces êtres bizarres venus d'ailleurs...

L'image vient d'ici

PARIS (AFP) - La France est devenue jeudi le premier pays au monde à mettre en ligne ses archives officielles sur les objets volants non identifiés, dans un exercice inédit de transparence qui vise à dissiper les accusations de dissimulation lancées par certains passionnés.
La curiosité des internautes était telle que le site a été engorgé pendant toute la journée de jeudi. "C'est une première mondiale", a souligné Jacques Patenet, responsable du Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN) du Centre national d'études spatiales (CNES).

Ces quelques lignes de Frédéric Garlan sont extraites d'un article que l'on peut lire sur Yahoo.

Je n'ai jamais été très intéressé par ces phénomènes, mais je veux bien croire qu'il existe quelque part d'autres êtres qui pourraient être curieux de connaître les habitants de la Terre. Si un jour j'en rencontre, j'essaierai alors de savoir qui ils sont.

Mais l'ouverture au public de ces archives françaises me donne une idée. Je devrais aller y faire un tour : je reconnaîtrais peut-être sur leurs photos quelques personnes bizarres que je connais (que les extraterrestres ne se sentent pas insultés de cette comparaison : l'ignorance nous fait souvent porter des jugements hâtifs).

p. s. : Quoi que j'en pense, ce billet n'a aucun rapport avec la campagne électorale qui s'achève au Québec et les intentions de vote d'une partie des Québécois.

Je vous vois mieux.


Désormais, je vois mieux vos images, vos textes et vos commentaires.
Depuis quelques semaines, je n'osais plus fermer mon ordinateur car si je le laissais inactif durant plus de dix minutes, l'écran s'éteignait et il me fallait de quinze à vingt minutes pour arriver à y voir quelque chose d'autre que des lignes bleues sur un fond blanc.
Je trichais en laissant ouvert un document dans Word et je laissais un objet sur une touche du clavier afin qu'il y ait toujours une activité à l'écran. Mais hier matin, je suis allé prendre ma douche en oubliant de faire travailler l'écran. Résultat : quand je suis revenu à l'ordinateur, l'écran était noir et il a refusé de s'allumer.
Aujourd'hui, j'ai obtenu de mon patron de quitter le travail plus tôt pour aller acheter un nouvel écran.
J'ai profité de l'occasion pour acheter un format un peu plus grand que celui que j'avais. Je vois une nette différence entre la qualité de l'affichage de l'ancien et du nouveau. Le format y est pour quelque chose, mais ce qui me séduit vraiment, c'est la luminosité et la qualité de l'affichage. Le blanc est vraiment éclatant et toutes les couleurs plus franches.
Ce billet qui n'a rien d'intellectuel ou de créatif confirme bien ce qu'écrivait dans les années 60 le philosophe, sociologue canadien, théoricien de la communication, Marshall McLuhan : « Le média est le message ».

mercredi 21 mars 2007

C'est le printemps...

Depuis 20 heures hier, on dit officiellement que le printemps est là. Or, hier matin encore il faisait un froid mordant : moins 24 degrés Celsius avec le vent. Avec un tel froid, il faut vraiment avoir la foi pour oser croire que le printemps viendra. Si l'on se fie aux prédictions météorologiques, le mercure devrait monter jusqu'à 13 degrés jeudi. Comme le disait si bien Jean Rostand : « C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. » En transposant un peu, on peut dire que c'est dans ces grands froids qu'il est beau de croire encore au printemps.

La photo vient d'ici

dimanche 18 mars 2007

Retour de Québec

J'ai donc passé quelques heures à Québec, mais je n'ai vraiment pas vu grand-chose de cette très belle ville. D'une part on ne voyait rien devant soi et, d'autre part, je n'ai pas eu une seconde pour marcher un peu dans la ville. Voici donc les seules images que j'ai pu prendre.

Ces deux premières, en sortant du véhicule, avant de m'engouffrer dans le Centre des congrès de Québec. En face, c'est l'édifice du Parlement de Québec, vu de côté.

Celle-ci aussi : c'est tout ce que j'aurai pu voir du château Frontenac que l'on voit mieux sur la photo d'hier.
Sur celle-ci, prise de l'intérieur, on peut voir flotter le drapeau du Québec sur la tour de l'hôtel du Parlement.

Autre image prise des fenêtres du Centre des congrès. On y aperçoit l'un des lieux fréquentés par les gays de Québec.

De la même fenêtre, une jolie église que j'aurais aimé visiter.

Comme je n'ai rien vu de la ville, il faudra donc que je revienne à Québec. J'aime beaucoup les mois de septembre et d'octobre. À moins que... le résultat des prochaines élections m'y ramène plus tôt que prévu.

Rentré à Montréal en milieu de soirée, samedi, j'ai retrouvé mon quartier et ce restaurant grec devant lequel je passe tous les jours et dont j'aime la décoration extérieure. Je n'y ai toutefois pas mis les pieds depuis longtemps car le propriétaire a tendance à s'incruster pour faire la conversation dans un anglais approximatif, se plaignant de la situation économique... Je sais que depuis que le fils a terminé ses études à l'École d'hôtellerie de l'Institut du tourisme de Montréal, il a apporté plusieurs transformations à ce restaurant : je devrais tenter l'expérience bientôt.

samedi 17 mars 2007

Je serai là

Aujourd'hui, je serai à Québec. J'espère que la tempête de neige ne nous empêchera de nous y rendre.

Cette image reflète bien peu la réalité de cette journée de tempête.

vendredi 16 mars 2007

Si j'avais su... ou la naïveté des bonnes consciences

J'ai toujours eu beaucoup de respect pour Simone Veil qui, notamment, fut ministre de la Santé dans un gouvernement de Jacques Chirac, du temps de la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, et qui fit adopter en 1975 la loi sur l'Interruption volontaire de grossesse (IVG) ou, plus simplement, la loi dépénalisant l'avortement. De 1979 à 1982, elle fut la première présidente du Parlement européen. La suite de son curriculum vitae est assez impressionnant. Durant de nombreuses années elle fut la personnalité politique la plus poulaire et sans doute l'une des plus sympathiques.

Elle m'a cependant déçu le 8 mars dernier en annonçant son soutien au candidat Sarkozy dans la course à la présidence. Même si j'ai l'air de ne m'en rendre compte que tout récemment, je ne suis pas Français et, par conséquent, je n'aurai pas le droit de vote aux élections présidentielles françaises. Toutefois, j'ai de nombreux amis en France et j'ai du mal à voir dans le batailleur ambitieux qu'est Sarkozy, n'hésitant pas à mettre au service de ses ambitions personnelles les énormes ressources de l'État, le candidat rassembleur qui pourra prétendre parler au nom de tous les Français. Ses idées sur l'immigration et sur la délinquance me font trop penser à l'approche la plus dure du gouvernement Harper au Canada et de la droite religieuse aux États-Unis, alors que le Québec a une autre approche sur ces deux questions qui fonctionne plutôt bien. Certains aspects du programme politique du candidat Sarkozy semblent s'inspirer directement des idées du candidat d'extême droite.

Or, aujourd'hui, madame Simone Veil, qui n'est pourtant pas née de la dernière pluie, se dit en désaccord avec le projet annoncé hier de son candidat à la présidence de créer un « ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale » (on le croirait directement inspiré de Marine ou de Jean-Marie Le Pen). Madame Simone Veil aurait préféré que le candidat Sarkozy, qui n'est pas pressé de cesser de porter plus de deux chapeaux à la fois, donne plutôt à son ministère celui de ministère de l'Immigration et de l'Intégration. Madame Veil me semble bien naïve d'être surprise de ce projet de Sarkozy ; celui-ci l'est sûrement beaucoup moins, car le seul nom de ce nouveau ministère qu'il pourrait créer lui apportera bientôt un très grand nombre d'électeurs supplémentaires.

Simone Veil dit ne pas avoir le temps de participer aussi activement qu'elle le voudrait à la prochaine campagne présidentielle, tout en disant admirer le courage de Ségolène Royal. Je me serais attendu à ce que Simone Veil apporte à la candidate Royal plus qu'un simple compliment ; je suis sans doute trop naïf d'avoir osé penser que l'on puisse, au nom d'idéaux et de valeurs communes, transcender l'éternelle opposition gauche-droite.

Ce genre de naïveté chez Simone Veil me rappelle un autre aveu pathétique du grand écrivain Elie Wiesel, décoré en France de la Légion d'honneur, récipiendaire en 1986 du Prix Nobel de la Paix, qui aime bien de temps à autre prendre le ton doucereux du directeur de conscience. M. Wiesel a refusé l'an dernier le poste qu'on lui proposait de Président de l'état d'Israël sous prétexte qu'il n'était qu'écrivain. Or, quand le président des États-Unis, à l'encontre de toute l'opposition internationale qui ne voyait dans son intention guerrière qu'un prétexte, a décidé d'attaquer l'Irak, Elie Wiesel apportait son soutien à ce président. Dans un entretien qu'il accordait au magazine Lire en juin 2006, Elie Wiesel disait : « Si j'avais su à l'époque ce que je sais maintenant, j'aurais évidemment dit non à la guerre. » Pourtant, ne disait-on pas partout sur la planète, sauf dans l'entourage enragé du président des États-Unis, que les armes de destruction massive n'existaient pas ? Et en tant que Prix Nobel de la Paix, Elie Wiesel n'aurait-il pas dû tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de donner son soutien à une guerre aussi peu justifiée ?

mardi 6 mars 2007

Froid polaire

L'image vient d'ici

Selon ce que je peux voir à l'écran (et dans les fenêtres de l'appartement), c'est aujourd'hui la journée la plus froide de notre hiver. À 7 heures, la température ressentie est de moins 37 degrés Celsius. Il faudra prendre des leçons de l'ours polaire pour apprendre à (sur)vivre dans ces froids extrêmes.


Avertissement de refroidissement eolien pour:
Montréal Metropolitain-Laval

LES TEMPERATURES BASSES COMBINEES AUX FORTS VENTS CAUSENT DES CONDITIONS DE REFROIDISSEMENT EOLIEN EXTREME SUR LA PLUPART DES REGIONS DU SUD ET DU CENTRE QUEBECOIS CE MATIN. QUELQUES SECTEURS PLUS A L'EST SERONT AUSSI AFFECTES LA NUIT PROCHAINE ET MERCREDI ALORS QUE LE DOME D'AIR FROID DERIVERA LENTEMENT VERS L'EST.

DES VENTS VIFS DU NORD-OUEST ENTRAINENT UN DOME D'AIR ARCTIQUE SUR LE QUEBEC. DES CONDITIONS DE REFROIDISSEMENT EOLIEN EXTREME TOUCHENT LA PLUPART DES REGIONS CE MATIN. LE SUD DU QUEBEC CONNAITRA UNE LENTE AMELIORATION DE CES CONDITIONS GLACIALES AU COURS DE LA JOURNEE ALORS QUE CERTAINS SECTEURS PLUS A L'EST SERONT AFFECTES EN FIN DE JOURNEE ET LA NUIT PROCHAINE. DES BOURRASQUES DE NEIGE SE DEVELOPPERONT EGALEMENT SUR LA COTE NORD DE LA GASPESIE REDUISANT LA VISIBILITE A PRESQUE NULLE SUR CERTAINS SECTEURS.


lundi 5 mars 2007

Évocation émue

Je vois à TV5 un court extrait d'entretien avec Yves Montand et soudain une vive émotion m'envahit et j'ai les yeux mouillés. Ce n'est pourtant pas Montand qui m'émeut ainsi, ni même ce qu'il disait. Non, c'est qu'à l'écouter parler et à le voir bouger, je crois réentendre et revoir un ami très cher, qui vivait à Paris, chez qui j'avais « ma chambre ». Il avait été danseur, chorégraphe et professeur de danse. Il avait une voix remarquable qui suscitait l'envie de nombreux acteurs qui le rencontraient. Il était pas mal plus âgé que moi et pourtant il était pour moi un ami très cher, un confident, un exemple, un mentor. Même s'il était à Paris et moi, la plupart du temps, à Montréal, il m'est si souvent arrivé et il m'arrive encore de me demander ce que ferait André dans telle ou telle situation...
André est décédé il y a un peu plus de trois ans, mais j'ai le sentiment de n'avoir pas pu faire mon deuil, pas plus que d'autres amis de Montréal, de Québec, de Toronto, qu'André avait connus lors de ses séjours à Montréal ou de leurs passages à Paris. André est décédé et nous avons tous eu le sentiment que sa famille, qui n'avait pourtant pas grand-chose en commun avec lui, sinon des liens de sang, s'est approprié ses biens et surtout sa mémoire.
Nous, ses amis québécois, avons eu le sentiment que la famille était bien pressée d'en finir avec lui : il était un homme de tradition et très attaché à sa mère, qu'il appelait toutes les semaines tant qu'elle était vivante. Il avait eu le malheur d'apprendre la mort de sa mère au retour d'un séjour qu'il avait fait chez moi ; puisque nous étions partis en Gaspésie, sa famille n'avait pu le joindre. Quand à son tour il est décédé, nous étions tous persuadés qu'il serait enterré près de sa mère, dans un cimetière breton. Non : la nièce l'a fait incinérer et déposer ses cendres dans un jardin près de l'hôpital où il est décédé, au Val-de-Grâce ; je me demande bien ce qui a pu se passer dans les jours précédant sa mort pour que lui demande à être incinéré et qu'aucune inscription nulle part n'indique qu'il a vécu. J'ai du mal à croire qu'il n'ait pas voulu reposer près de sa mère.
J'ai du mal, comme d'autres amis québécois, à voir la façon dont la famille et un ami parisien peut-être, se sont approprié pas seulement ses biens matériels, de nombreuses collections, des objets superbes, des objets rares, mais surtout sa mémoire ; j'ai le sentiment que dès le lendemain de son incinération, on a voulu faire comme s'il n'avait pas eu une vie très active, de nombreux amis partout dans le monde, comme si ces amis ne comptaient plus pour rien. Il y a quelques années, il m'avait confié avoir fait de moi l'un de ses héritiers ; il a pu changer d'idée et je ne revendique surtout pas une part des richesses qu'il a laissées derrière lui. Ce que je revendique, et je crois être en droit de le faire, c'est que sa famille ne fasse pas comme si cet être qui a connu une certaine célébrité, qui avait de nombreux amis, n'ait jamais existé (sauf pour laisser un héritage à qui ne le mérite pas).

dimanche 4 mars 2007

Bientôt sur cet écran : Pierre Clementi

Je suis à la course encore aujourd'hui. Depuis deux semaines, je travaille de longues heures, sept jours sur sept ; je n'ai donc pas beaucoup de temps libre pour alimenter ce blogue. Je profite d'un arrêt chez moi, entre deux rendez-vous : avant de repartir pour assister à un autre événement médiatico-politique, je voulais signaler ici que j'ai reçu ce matin les courriels de deux écrivains, dont je reparlerai plus tard, dès que j'aurai un peu de calme.

Je reparlerai aussi bientôt de Pierre Clementi, cet acteur que j'ai beaucoup aimé...



jeudi 1 mars 2007

Une mésange fait... plaisir

L'image vient d'ici

« Une hirondelle ne fait pas le printemps », dit-on. Cependant, une mésange fait toujours plaisir. Les mésanges sont de la famille des passereaux et elles sont très présentes au Québec, même en hiver. Elles sont très sociables et, si l'on veut s'en donner la peine, elles s'apprivoisent assez facilement. On les voit partout et on ne remarque pas toujours leur présence, mais je les aime bien.

Il y a quelques années, ma soeur m'avait rapporté d'un voyage dans l'Ouest canadien cette jolie aquarelle signée Lois Bauman. À chaque fois qu'elle venait chez moi, l'une de mes voisines se dirigeait tout droit vers cette aquarelle et ne tarissait pas d'éloges sur les mésanges. Cette photographie ne rend pas vraiment justice aux couleurs.


Hier, en rentrant chez moi, je suis passé à la Poste pour ramasser un colis que le facteur n'avait pu livrer en mon absence. En voyant le petit colis, léger, j'ai vite deviné qui me l'envoyait et... ce qu'il contenait.

Éric, un copain de Paris, m'avait parlé de cet oiseau en peluche qu'il souhaitait que je réadresse de sa part à un ami commun (dont j'ai déjà parlé ici) parce qu'il ne voulait pas lui demander lui-même son adresse... Je sais, c'est un peu compliqué : on m'envoie de Paris un petit colis pour que je le renvoie en France à une autre adresse... Mais la vie serait tellement moins intéressante s'il elle ne nous offrait pas de temps à autre des caprices humains.

Le colis devait arriver pour Noël mais il est arrivé... hier. Qui donc se plaignait du service postal canadien ? Un colis expédié de Paris à la mi-décembre est arrivé à Montréal à la fin du mois de février : la pauvre mésange serait arrivée plus vite si elle était venue de ses propres ailes.

Comme les postiers n'étaient pas pressés de m'apporter la mésange que je devais réexpédier en France, Éric a fini par adresser lui-même une autre mésange à un autre Éric (vous n'êtes pas obligés de suivre et de comprendre) et la mésange qui est arrivée hier restera chez moi. Merci, Éric : en entendant le chant de la mésange, mes perruches et moi penserons souvent à toi qui aime aussi les oiseaux.


Il s'agit donc d'une mésange en peluche, qui a une histoire que j'ai oubliée... Quand on appuie sur son dos, elle chante. Mes perruches se sont laissé prendre : en entendant le chant de la mésange, elles ont commencé avec elle un dialogue que je n'ai pas su interpréter.

On trouvera ici de très belles photos de mésanges.