mercredi 9 mai 2007

Solidarité, moralité

Le coût des trois jours de vacances « présidentielles » du candidat du peuple équivaut à 17 ans de salaire d'un employé au salaire minimum.

Le soir de sa « victoire », le « candidat du peuple » s'affichait non pas avec des gens du peuple, mais avec son grand ami Johnny Hallyday, le plus connu des évadés fiscaux.

On aura beau défendre le droit à des vacances, le droit à la vie privée, le droit à « l'amitié », dans certains pays, une telle indécence, un tel étalage de vulgarité et d'ambition personnelle de la part d'un élu qui dit représenter tous les citoyens provoqueraient une révolution !

Christian Rioux, correspondant du journal Le Devoir, soulignait fort justement dimanche dernier, à l'émission Kiosque présentée par Philippe Dessaint, que tout, de la France (vins, foie gras, fromages, écrivains, artistes, etc.) pouvait s'exporter au Québec, tout, sauf deux choses : le « candidat du peuple » et Johnny Hallyday.

Dans l'édition du jeudi 10 mai 2007 du journal Le Devoir, Serge Truffault, dans un article intitulé « Faute de goût », écrit ceci :

« Réputé pour sa promptitude à réagir, le futur président s'est aussitôt justifié en assurant tous les citoyens de France que son canotage sur les flots bleus de l'été ne coûterait pas un sou. Ça, c'est la meilleure! Qu'on y songe: Sarkozy s'est engagé à réduire les charges fiscales de manière à ce que l'impôt sur la fortune soit transformé en poudre de perlimpinpin mais il affirme que son voyage ne coûtera pas un centime à l'État. Certes, aucun débours direct ne sera fait. Mais de façon indirecte... Cela relève de la vieille histoire du capital constant et du capital variable. Passons et retenons que cet épisode tourné au royaume des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, les chevaliers de Malte, a un petit côté pique-assiette du plus mauvais goût. »

Les Français du Québec ont voté à plus de 55 % pour Ségolène. Dans le 3e arrondissement de Paris - Le Marais -, Ségolène a obtenu plus de 57 % des voies et, dans l'ensemble de Paris, le « candidat du peuple » de Neuilly n'a obtenu que 50,19 % des voies.

3 commentaires:

Brigetoun a dit…

"ça n'a rien couté au contribuable français", mais ça a peut être rapporté des marchés à l'amphytrion. J'aimerais seulement que les critiques sur ce luxe de mauvais goût se calment parceque ses électeurs sont d'autant plus ravis qu'ils sont fauchés. C'est le rêve qu'on leur a mis dans le crâne. Ils prennent nos critiques pour des insultes

Anonyme a dit…

Moi je ne suis pas choqué, ni surpris par une telle débauche de luxe. Sarkozy est un type qui place l'argent et le pouvoir qu'il donne au-dessus de tout, il est l'ami des plus grandes fortunes de France. Il continue à vivre comme il a toujours vécu. Vous le voyez se reposer dans un gîte rural pendant que Cecilia ferait la causette avec la fermière du coin ? Ben moi non. Alors je ne comprends pas ce qui étonne dans cette histoire. Peut-être son manque de discrétion, mais là encore il n'y a rien de surprenant: il est sous les feux de la rampe, il en a toujours rêvé, alors on va en bouffer du Sarko pendant au moins cinq ans. La sensibilité des autres, par exemple du Français de base qui a du mal à joindre les deux bouts, il s'asseoit dessus, il ne faut pas être très futé pour le comprendre. Et le pire, comme le disait Brigetoun, c'est que le Français de base qui a vôté pour lui, ça le fait rêver. Marchand de rêve, voilà ce qu'est cet individu... On peut peut-être entrependre les longues démarches pour une béatification précoce ???

Anonyme a dit…

Et Johnny Hallyday, pourquoi le Québec n'en voudrait pas ? Je suis bien déçu, on aurait bien aimé vous le refiler, avec sa souris décérébrée en prime. On aurait peut-être plus de chance avec Mireille Mathieu ? C'est une chanteuse à voix, on aime ça au Québec. On vous la donne. Suffira de lui apprendre votre hymne (elle les chante avec beaucoup de conviction), de lui fournir un bon manteau et une tuque bien chaude pour l'hiver, et hop ! Tout le monde est content!