samedi 14 juillet 2007

Bonne Fête nationale...

... à tous les Français...

... y compris Philippe de Villiers...


... et tous les Vendéens.

17 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci, Alcib. Moi, à Philippe de Villiers, je souhaite par contre une très mauvaise journée.

Brigetoun a dit…

qi notre municipalité qui n'a strictement rien prévu sauf un feu d'artifice à cause des touristes pouvait vous lire

Anonyme a dit…

Bonne Fête à tout les «cousins» français et une petite pensée fraternelle à tous les francophones et francophiles qui travaillent ardemment pour conserver leur langue et leur culture et ce, de Vancouver(BC) à Caraquet(NB) et d'aussi loin qu'en Louisiane, en Nouvelle-Calédonie, au Liban massacré par les bombes et en Afrique.
Il y en a beaucoup du français dans le monde. Ce n'est pas une langue morte, alors le Québec a une responsabilité morale et un devoir de tout faire pour garder la langue française vivante et de grande qualité.
Et que dire de la FRANCE, un peu noyée dans ses Weekend, shopping footing, sponsor et bientôt, pourquoi pas, le «Frenchlangouage»

Allons enfants de la Patrie, haut les coeurs, défendons ardemment notre langue, notre histoire, notre culture.
Comme on dit au Québec: «Excusez-là!»
Ça fait du bien et c'est fait par amour :-)

Anonyme a dit…

Merci Alcib ! Je ne savais pas que tu comptais Philippe de Villiers parmi tes amis et / ou tes fidèles lecteurs ! :-)))
Comme chez Brigetoun, il n'y avait rien de prévu à Dax. Le feu d'artifice a lieu, paraît-il, le 15 août pour clore les fêtes de Dax qui durent toute une semaine.

Je ne veux pas rentrer dans la polémique, mais je crois Lux, qu'au niveau des angliscismes des Français, que d'ailleurs je déplore, les Québécois ont en tout autant, mais ce ne sont pas les mêmes.

Allez, bonne fin de journée à tous !

Beo a dit…

Bien dit Lux!

Les angliscismes au Québec sont d'une toute autre nature, historique même, que ne l'est l'utilisation de purs termes, sloguants et publicités qui sévissent en France ou en Suisse par exemple.

Les francophones que sont les Suisses romands et les Français "choisissent" d'utiliser l'anglais, ça va du simple menu du Mc-Donald aux publicités de Nike et Cie.

La nuance à retenir est qu'après des années d'angliscisation populaire au Québec, la tendance est inversée depuis des années. Assez pour être reconnus mondialement comme de fervents défenseurs de la langue francophones.

Anonyme a dit…

Je suis plutôt d'accord avec Soraya et je ne veux pas, non plus, soulever de polémique.
Mise à part cette nouvelle tendance très, très agaçante de ne plus traduire les titres des films, de laisser (ou donner) leur nom anglais à certaines marques de produits d'usage courant, à ne pas traduire les menus de fast-food et quelques autres bricoles, les quelques anglicismes de l'Europe francophone sont bien peu nombreux par rapport au français populaire du Québec. Ce ne sont pas les mêmes comme le souligne Soraya, il y a des raisons historiques, c'est évident, mais il y en a tout de même bien moins en Europe.
Par contre, je suis d'accord, la lutte des Québecois pour protéger la langue française dans un océan anglophone est remarquable.

Anonyme a dit…

Et bien, la polémique est bien lancée on dirait. Désolé de l'avoir provoquée le 14 juillet; ce n'était pas intentionnel.
J'aime la France que je connais depuis mon premier voyage en 1958. J'ai toujours apprécié, au cours des voyages suivants, la richesse et la variété du vocabulaire utilisé par les français que j'enviais dans les années 50-60 et début 70. À cette époque, nous étions limités et négligents au niveau de la langue.
Je me souviens, par exemple, de dizaines de mots utilisés pour désigner les pièces d'un véhicule automobile. Non seulement on n'employait pas les mots français mais on ignorait même leur existence.
Depuis ce temps la prise de conscience a eu lieu et un travail énorme a été entrepris et généralisé dans la population et j'en suis très heureux comme québécois.
Notre langue était moribonde et elle revit plus riche et plus dynamique et nous en sommes fiers. Évidemment, si on possédait notre pays, on pourrait mieux protéger notre identité culturelle. En effet, le travail doit continuer; nous sommes continuellement mis en danger par la machine américaine et
anglo-canadienne.
Pour cette raison, quand je vois la quantité de mots anglais employés à la TV française, dans les journeaux et dans les revues à grand déploiement comme Paris Match, je suis déçu de ma Mère Patrie qui a toujours été mon point de référence.
Ce qui m'interpelle le plus c'est qu'il s'agit souvent d'une attitude de pur snobisme et en cela je rejoins Béo. Pourquoi choisir l'anglais quand on peut choisir sa propre langue?
Il n'y a pas que moi qui le mentionne, plusieurs ministres et intellectuels français ont lancé un cri d'alerte contre l'anglicisation de la France et ce depuis de nombreuses années.
Et voilà, je redis et je persiste.
Sans rancune et bonne fête à tous les français.
Comme tu peux le constater Alcib, il y a certain thèmes qui brûlent la peau plus que d'autres. Comme je n'ai pas encore mon propre blog, je me laisse aller sur des blogs-amis ;)

Alcib a dit…

Ah non, ah non, pas de polémique sur mon blogue ! Pauvre de moi qui ne me mêle pas de politique ;o))

Vincent, je suis d'accord avec toi. Mon souhait n'était pas que Philippe de Villiers ait une bonne journée, mais qu'il se souvienne qu'il est aussi français.

Ah, Brigetoun et Soraya, les traditions se perdent, on dirait ! Il paraît même qu'il n'y a pas eu de discours présidentiel, cette année.

Heureusement, Soraya, de Villiers ne fait pas partie de mon cercle d'amis.

J'ai eu plusieurs fois l'occasion de commenter l'abus de l'anglais en France et en Europe. J'ai moins souvent eu l'occasion de me prononcer sur la situation et sur la qualité du français au Québec ; c'est sans doute qu'à mes yeux le problème est plus complexe et que je ne sais trop par quel bout l'aborder.
Quelqu'un avait demandé mon point devue sur la question ; j'avais passé trois heures à rédiger un long courriel que, finalement, j'ai perdu au moment de l'envoyer. Il me semblait avoir abordé dans cette réponse plusieurs aspects de ce sujet complexe ; je n'ai jamais eu le courage de recommencer.

C'est vrai que ce qui agace les Québécois quand ils entendent les Français utiliser trop fréquemmet des termes anglais que les Québécois se sont donné la peine de franciser ou qui existent déjà en français, ce n'est pas la même chose qui agace les Français chez les Québécois.
Je n'aime pas trop les caricatures faciles que l'on fait des Québécois au sujet de la langue mais, il faut le reconnaître, la langue parlée n'est pas toujours facile à comprendre, surtout pour quelqu'un qui vient d'ailleurs, Même moi, dans le métro, il m'arrive de me demander quelle langue parlent mes voisins, pour me rendre compte qu'ils croient parler français.

Il y a eu énormément de progrès de fait au Québec dans la qualité de la langue parlée et plus encore pour ce qui est de la langue écrite ; mais il y a encore beaucoup de travail à faire. Et je déplore que, bien souvent, on n'en voie pas la nécessité. Les « chus comme chus pis j'm'aime de même » sont encore trop nombreux.

Et si les Québécois se permettent de critiquer les Français pour l'abus des expressions anglaises c'est que l'on a toujours considéré la France comme le modèle dont on allait s'inspirer si on ne voulait pas aller jusqu'à l'imiter. Les Québécois sont de plus en plus conscients que les Français veulent vivre leur vie comme ils l'entendent, avec leurs forces et leurs faiblesses, et qu'ils n'ont pas envie d'être des modèles. Quand les statues descendent de leurs socles pour côtoyer le peuple, il faut s'attendre à ce qu'elles soient égratignées au passage.

Lux, tu seras toujours le bienvenue dans ces pages, peu importe le sujet dont tu veuilles aborder. Ton intelligence et ton jugement feront toujours en sorte que personne ne soit vraiment blessé par tes propos, même si tout le monde ne voit pas toujours les choses de ton point de vue et n'est pas toujours d'accord avec toi.

Balto a dit…

Merci Alcib d'avoir corrigé le petit glissement de terrain vendéo-breton et d'avoir remis P2V à sa place.
L'important n'est-il pas que les francophones de tous horizons parlent "français" et pas obligatoirement "le français" exit la notion de langue définie etouffée dans des carcans académiques, faut que ça bouge, faut que ça vive !

Alcib a dit…

« ... peu importe le sujet dont tu veuilles aborder... » Ouais !
Élève Alcib, vous me copierez 300 fois : « Dorénavant, je relirai ce que je viens d'écrire avant de le publier ! »

Anonyme a dit…

Il n'y a pas mieux que l'auto-correction n'est-ce pas Alcib? Je suis déçu: j'étais convaincu que tu te relisais toujours :-)
Suite à ton dernier commentaire rassurant, je continuerai à écrire abondamment et judicieusement mes commentaires sur ton blog. En passant, existe-t-il un mot français pour traduire «blog» ou faut-il l'inventer?
À la prochaine

Alcib a dit…

Lux, je me relis souvent, en effet, mais « après » avoir envoyé mon commentaire ;o)

Pour ce qui est de la faute commise, j'avais sans doute en tête à la fois les sujets que l'on aborde et dont on déborde ;o)

Pour le mot « blog », j'adopte la façon francisée, acceptée par l'Office québécois de la langue française. On peut aussi dire « cybercanet » ou « carnet Web ».
J'ai écrit un billet à ce sujet ; ce doit être dans les archives de novembre 2005...
Voilà, je l'ai retracé : http://exilinterieur.blogspot.com/2005/11/ce-mot-blogue.html

Beo a dit…

J'aime bien cybercarnet ;)

J'ose ajouter que oui la polémique est lancée, il s'agit juste de ne pas se lancer la pierre...

Alcib: Les « chus comme chus pis j'm'aime de même » sont encore trop nombreux.C'est plus une question d'attitude à mon avis comme les: On se refait pas européens...

Parfois, j'ouvre la télé et je crois discerner l'accent québécois, il m'arrive que ce soit un habitant de pays francophone qui parle à la télé. Tout simplement.

Alors... pourquoi mon oreille a eu une alerte connue? Tout simplement par l'utilisation de termes communs et des intonations vocales différentes qu'en France. Quoique dans certaines régions de France, Belgique et Suisse... les intonations ont des similitudes.

Comme dans tous les sujets qui me préoccupent: je préfère noter les belles différences. Entre Bernard Pivot et le jeune de la rue en France, il existe le même écart au Québec sur la même échelle.

Quand je parle de facilité d'utiliser l'anglais pur et dur: je parle d'une tendance qui ne s'inversera jamais, qui touche déjà les jeunes générations et qui: j'en mettrais ma main au feu donnera exactement ou presque un language approchant du joual ou du chiak québécois. Vala!

Anonyme a dit…

Sauver sa langue ou la laisser sombrer, c'est une question vitale pour la survie d'un peuple et qui provoque toujours des débats passionnés... La vie, la mort, l'amour ne doivent pas être tièdes pour durer.
Il y a un autre aspect lié à la langue et l'écriture qui m'inquiète énormément. Je le nomme: e-phénomène. Je m'explique. Avec l'avènement des technologies avancées de communication et de tous les gadgets (ePod, blacberry, iPhone...), on utilise (surtout les jeunes plus habiles) de plus en plus des contractions de mots, de l'écriture au son. Par exemple: Kesketa? C pr demin. 11voi7aprem? etc...
J'essaie d'imaginer ce que deviendront l'écriture, la lecture et la langue dans dix, vingt ou cinquante ans. Ça pourrait devenir catastrophique. Il ne s'agit pas ici uniquement du français. C'est un phénomène mondial.
Au secours! Dramatise-je?

Anonyme a dit…

En amoureux de la langue française, je déplore l'orthographe de plus en plus fantaisiste des jeunes et, comme Lux, l'usage abusif des contractions de la langue SMS.
Mais j'aime aussi la position prise par d'éminents linguistes comme Claude Hagège (je ne sais pas si vous connaissez)qui considère qu'une langue est vivante et qu'il n'y a pas d'autre choix qu'entériner les changements.
Jusqu'à quel point, je ne sais pas. Mais sommes-nous de force à lutter de toutes façons ?

Anonyme a dit…

@Vincent
Parles-tu de Claude Halège (ou Alège?) qui a déjà été ministre de l'instruction publique je crois. Si c'est lui, en général je trouve qu'il a des opinions intéressantes et souvent originales.
Quant à la question: «Sommes-nous de force à lutter...?» C'est une question qui comporte des risques d'abandon. Si si on s'était dit cela trop souvent au Québec, "we could damn be culturelly dead".
Je sais que la langue est vivante, sinon on parlerait le celte ou le latin. Mais vivre, c'est aussi inventer des néologismes à partir de sa propre langue et emprunter à plusieurs langues.

@Alcib
À bien y penser, j'aime moi aussi comme Béo le néologisme français cybercarnet mais le sens pratique et mon instinct paresseux me font plutôt choisir le terme blogue (emprunt francisé)

Suite à ta dernière remarque, je porte maintenant une attention particulière à me relire avant de publier mon commentaire ;)

Beo a dit…

J'ai fait partie d'une bande d'écrivaine du dimanche on dira. Ils se disaient: diaristes... le pointu du terme me choquait un peu, comme cybercarnet demande plus de touches de frappes à écrire que blog... hihihihihi!

Entre puristes et défaitistes ou fénéantistes... y a une marge. La langue ne doit pas devenir un carcan; c'est à nous de la faire vivre: par amour.

Une récente visite en Suisse d'une compatriote qui racontait l'agonie de son hamster... m'a fait rire ou jubiler?

Pas pour la mort de la bête mais pour l'image de la manière de dire... elle était encore sous le coup de l'émotion en me disant: un hamster... ça meurt longtemps!

C'est ce genre de coloris particulier à chaque pays francophone qui est génial non?