dimanche 23 mars 2008

Agir pour le Tibet



En soutien aux Tibétains, il me semble important d'afficher leur drapeau, que j'ai trouvé sur ce site : Agir pour le Tibet. Ce n'est, bien sûr, que l'un des moyens de faire en sorte que ce peuple ne soit exterminé, assimilé par la loi du nombre, oublié de tous, avec la complicité des pays qui craignent de perdre quelques contrats avec la Chine s'ils expriment le moindre commentaire sur un minimal respect des Droits de l'Homme.

Symbolisme

1. Le triangle blanc au centre représente la montagne enneigée et symbolise le Tibet connu sous le nom de Pays de Neige.

2. Les six rayons rouges symbolisent les six tribus originelles du Tibet.

3. Les rayons alternants rouges et bleus foncés symbolisent la détermination des deux déités protectrices du Tibet de défendre les traditions spirituelles et séculaires du pays.

4. L'une des déités protectrices, Nechung, est colorée en rouge, tandis que l'autre, Sri Devi, est colorée en noir.

5. Le soleil symbolise la liberté ainsi que le bonheur spirituel et séculaire dont jouit le peuple du Tibet.

6. La posture vaillante des deux lions des neiges symbolise la victoire complète de la politique spirituelle et séculaire du Tibet.

7. Les trois joyaux flamboyants tenus haut par les deux lions symbolisent la révérence du peuple tibétain envers les trois sources de refuge spirituel, soit le Bouddha, sa loi et la communauté monastique.

8. Le motif circulaire à deux couleurs, tenu par les lions, symbolise l'adhésion volontaire aux dix vertus divines et aux seize codes de la morale humaine.

9. Le contour jaune symbolise l'épanouissement perpétuel du Bouddhisme dans toutes les directions.

jeudi 20 mars 2008

Tibet - Chine

Voilà plusieurs jours que je veux aborder la question du Tibet et que le temps me manque pour le faire. Je me proposais d'écrire un billet qui exposerait la situation, mais c'est un sujet trop complexe et il faudrait plusieurs articles que je n'ai pas le temps d'écrire. Le but de l'exercice était de protester contre la Chine qui, à cinq mois des Jeux Olympiques de Pékin, continue sa répression au Tibet, en plus d'empêcher toute circulation d'étrangers au Tibet et d'interrompre les communications... Heureusement, j'ai trouvé chez Pierre-Yves la pétition à signer pour protester et pour donner son appui au Tibet.



Après presque 50 ans de règne chinois, les tibétains lancent un appel mondial pour le changement. Mais, ils se retrouvent face à la force brute de la Chine et la violence se répand à travers le Tibet et les régions voisines. Le gouvernement chinois est en ce moment en train de choisir entre la brutalité et le dialogue ce qui pourrait déterminer le futur du Tibet et de la Chine.
Nous pouvons influencer ce choix historique. La Chine tient à sa réputation internationale.

Son économie est totalement dépendante des exportations "Made in China" que nous achetons tous et tient à faire des Jeux Olympiques à Pékin cet été une célébration de la nouvelle Chine qui est un pouvoir mondial respecté. Le Président Hu a besoin d'entendre que la 'Marque Chine' et les Jeux Olympiques ne peuvent réussir que s'il fait le bon choix. Mais il faudra une avalanche de pouvoir populaire mondial pour obtenir son attention.

Joignez-vous à ce mouvement populaire, cliquez ci-dessous pour signer une pétition adressée au Président Hu demandant de la mesure au Tibet et le dialogue avec le Dalai-Lama et faites circuler l'information à tout ceux que vous pouvez le plus vite possible.

Si nous pouvons obtenir 1 million de voix unies pour le Tibet, le groupe de plaidoyer global, Avaaz, les remettra en mains propres au gouvernement chinois. Cliquez ici et signez la pétition.


On trouvera plus d'information sur les sites de Reporters sans frontières, du journal Libération, de Cyberpresse...

mercredi 19 mars 2008

La bonne éducation, les bonnes manières, disiez-vous ?

Qui donc crois-tu tromper ?

Qu'auriez-vous envie de dire à quelqu'un qui est venu vous rendre visite, que vous avez accueilli et qui, pour une raison quelconque, a décidé de prolonger son séjour chez vous mais qui ne cesse de répéter qu'il n'a qu'une envie : celle de repartir au plus vite ?

Si le séjour est si désagréable, pourquoi le prolonger ?
Et s'il y a des avantages à rester, pourquoi alors dénigrer ceux qui l'accueillent ? La courtoisie ne voudrait-elle pas que le malheureux, condamné à rester, bénéficie des avantages que lui procure le séjour en se faisant discret sur son insatisfaction s'il n'est pas en mesure d'y changer quoi que ce soit ? À l'insatisfaction perpétuelle, nul n'est tenu, il me semble.

Mon plus vieil ami français dirait qu'il est pour le moins inconvenant et irrespectueux de cracher dans la soupe.

Un autre ami, québécois, celui-ci, aimait répéter que les visiteurs font toujours plaisir : si ce n'est à l'arrivée, c'est à leur départ.

Heureusement, tous les visiteurs ne se ressemblent pas.

jeudi 13 mars 2008

Savez-vous vraiment ce que vous mangez ?

Un ami français m'a envoyé aujourd'hui ce message en m'invitant à le faire circuler. Je limite donc mon commentaire personnel et vous invite à signer la pétition, puis à recopier le texte et à le faire circuler, sans oublier de copier le lien pour signer la pétition, tout en bas.


Si vous vous sentez concernés voici une info à diffuser largement!

Paris, France ? Fin octobre, le Commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, s'est courageusement opposé aux grandes compagnies de l'agrobusiness en proposant l'interdiction de la culture de deux maïs OGM (le Bt11 et le 1507) développés par les firmes Syngenta et Pioneer/Dow.

Des scientifiques ont en effet démontré que la culture de ces OGM censés combattre des insectes nuisibles au maïs pouvait provoquer des conséquences graves, notamment sur des insectes non nuisibles du maïs, comme le papillon monarque ou sur des « organismes non ciblés » comme des oiseaux. Récemment, il a également été prouvé que les écosystèmes aquatiques pouvaient aussi être affectés.


Si la proposition de Dimas était adoptée, il s'agirait d'un véritable tournant. Très favorable aux OGM, la Commission a jusqu'à présent toujours donné son feu vert aux demandes d'autorisation d'OGM Et les autres Commissaires européens, par peur de froisser les puissants intérêts pro-OGM, notamment aux États-Unis, risquent de s'opposer à l'initiative courageuse de Stavros Dimas. Mais celui-ci vient de confirmer publiquement sa position. « Le risque est trop élevé pour l'environnement selon plusieurs études scientifiques récentes, a indiqué M. Dimas à Bruxelles le 22 novembre. J'envisage de donner un avis négatif pour la demande d'autorisation. »

Il faut absolument soutenir la position prise par Stravros Dimas, qui, si elle est adoptée par la Commission européenne, sera le premier rejet d'OGM dans l'histoire de la Commission européenne et représentera un pas décisif pour une Europe sans OGM. Une mobilisation massive est nécessaire pour cette opportunité historique!

Cap sur les 100 000 signatures

Le plus grand nombre possible d'Européens doivent interpeller la Commission européenne pour que la santé publique et l'environnement priment sur les intérêts de quelques multinationales et que les maïs Bt11 et 1507 ne soient pas autorisés.

Signez et faites signer la pétition à destination de Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, et aux Commissaires Dimas, Kyprianou (consommateurs), Fischer-Boel (agriculture) et Barrot (transports). Plus de 75 000 européens l'ont déjà signée en quelques semaines, dont 10 000 en France... La pétition française s'adresse également à Jacques Barrot, Commissaire européen aux transports, car il votera également sur la proposition de Stravros Dimas et doit tenir compte de l'avis des citoyens français et de la nouvelle ligne politique française sur les OGM à l'issue du Grenelle de l'environnement.

Signez la pétition



Pour saisir cette opportunité historique, faites circuler cette pétition dans tous vos réseaux...

samedi 8 mars 2008

« Ne me libérez pas, je m'en charge ! »

Crachez en l'air...

L'image vient d'ici

« Le féminisme est un beau mouvement pacifique, qui n’a jamais tué personne, alors que le machisme tue tous les jours. » (Benoîte Groulx)

Faut-il souligner la journée internationale des femmes ? Certaines femmes disent qu'une journée annuelle consacrée aux femmes autorise l'oubli durant 364 autres jours.

Alors que de nombreuses féministes militantes déclarent la guerre contre les hommes, je préfère le ton et le discours d'une autre féministe, Élisabeth Badinter, qui met l'accent sur les ressemblances entre la femme et l'homme plutôt que sur leurs différences. Le discours et les revendications au nom de la différence ne peuvent, selon elle, qu'être porteurs de discrimination et d'inégalité.

jeudi 6 mars 2008

L'étincelle de vie

Cette fresque de la chapelle Sixtine fut créée entre 1508 et 1512. Elle représente la création d'Adam qui, lui, fut créé bien avant l'existence de nos calendriers et des archives de l'état civil.

Elle est l'oeuvre de l'un de nos plus grands génies de tous les temps : Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni, dit Michelangelo ou, en français, Michel-Ange, né à Caprese, en Toscane, le 6 mars 1475. Je ne voulais pas laisser passer sous silence l'anniversaire de naissance de ce grand créateur parmi les créateurs.

mercredi 5 mars 2008

Telle mère, telle fille ?

L'ex-mairesse de la ville de Québec, Andrée P. Boucher, décédée le 24 août dernier, n'était pas seulement connue pour le mauvais goût dans le choix de ses robes ; ses adversaires redoutaient ses coups de gueule, non pas pour leur justesse mais en raison de leur éclat exagéré, tout autant que son entêtement. Sa fille, France, présidente-directrice générale de l'OQLF, semble tenir d'elle sa tête de c... (je n'écrirai pas le mot que j'ai en tête, puisque ce billet ne parle pas du Salon de l'agriculture).

L'Office québécois de la langue française(OQLF) est un organisme public créé en 1961, et qui s'est vu confier par l'Assemblée nationale du Québec, en 1977, la responsabilité d'appliquer et de faire respecter la Charte de la langue française.

Selon cette Charte, la mission et le rôle de l'organisme sont :
  • de définir et de conduire la politique québécoise en matière d'officialisation linguistique, de terminologie ainsi que de francisation de l'Administration et des entreprises;
  • de veiller à ce que le français soit la langue habituelle et normale du travail, des communications, du commerce et des affaires dans l'Administration et les entreprises;
  • d'aider à définir et à élaborer les programmes de francisation prévus par la loi et en suivre l'application;
  • de surveiller l'évolution de la situation linguistique au Québec et d'en faire rapport tous les cinq ans au ministre;
  • d'assurer le respect de la Charte de la langue française, agissant d'office ou à la suite de la réception de plaintes;
  • d'établir les programmes de recherche nécessaires à l'application de la loi et d'effectuer ou de faire effectuer les études prévues par ces programmes.
Parmi ses pouvoirs, l'Office peut :
  • prendre les mesures appropriées pour assurer la promotion du français;
  • assister et informer l'Administration, les entreprises, les individus et les groupes en ce qui concerne la correction et l'enrichissement de la langue française;
  • recevoir leurs observations et leurs suggestions sur la qualité de la langue ainsi que sur les difficultés d'application de la présente loi, et en faire rapport au ministre.
Depuis des mois, les Québécois s'inquiètent du recul de la langue française au Québec, inquiétudes alimentées par la publication de rapports de Statistique Canada et par les analyses parfois très fouillées faites par les universitaires et par les médias. Depuis des semaines, les médias dénoncent l'OQLF et le gouvernement qui dissimulent des études alarmantes sur la situation du français au Québec. Durant tout ce battage médiatique, la présidente-directrice de l'Office québécois de la langue française, France Boucher, la fille de l'autre à la tête dure, se réfugiait derrière la publication imminente d'un rapport quinquennal sur la situation du français pour refuser de faire quelque commentaire que se soit, muselant aussi ses principaux collaborateurs, universitaires, chercheurs, qui ont préparé et rédigé depuis cinq ans dix-huit études, plus de mille pages.

Depuis quelques semaines, les membres du comité d'experts chargés de mener des études et de conseiller l'Office québécois de la langue française dénoncent la culture paranoïaque du silence et du secret qu'impose à ses collaborateurs, chercheurs universitaires, la pdg France Boucher. Les membres de ce comité d'experts, qui devaient participer à la rédaction et réviser le rapport à paraître aujourd'hui, se sont vu imposer des conditions inacceptables et tous les membres de ce comité de suivi ont remis leur démission.

Aujourd'hui, l'OQLF dévoilait son rapport tant attendu. Or, ce qui a fait les manchettes, ce n'est pas le contenu du rapport parce que, contrairement à ce qui se fait normalement, les journalistes n'ont pas reçu le document avant la conférence de presse, n'ayant par conséquent pas le temps d'en prendre connaissance et de poser les questions pertinentes. Les journalistes ont exprimé leur insatisfaction au sujet de la façon de faire de la présidente-directrice générale de l'OQLF et ont posé plusieurs questions au sujet de la culture du silence, de la démission du comité d'experts, etc. Quant les journalistes ont demandé à la présidente de donner un avis, une conclusion qu'elle tirait de ce bilan des cinq dernières années, elle a refusé de le faire, renvoyant les journalistes aux 1 000 pages de des études et au 197 pages du rapport.

L'arrogance de la présidente-directrice générale ne s'est pas relâchée une seconde durant la présentation de son rapport et la période de questions qui a suivi. France Boucher, digne fille de sa mère, vient du personnel politique du gouvernement Libéral de Jean Charest, ce parti qui est élu par les puissants anglophones de Montréal, qui ne reçoit pas l'appui de vingt pour cent des francophones québécois. Ce gouvernement n'a aucune crédibilité quand il prétend vouloir assurer la promotion de la langue française puisqu'il est élu par les anglophones. France Boucher, la fille de l'autre, semble avoir été nommée à la présidence de l'OQLF pour y jouer un rôle politique, celui de donner une plus grande satisfaction aux anglophones de Montréal, cacher aux francophones les données qui pourraient les inquiéter et de faire taire les experts qui étudient l'état de la langue française au Québec.

Devant le manque de transparence de l'OQLF et l'arrogance intolérable de sa présidente, j'espère que de nombreuses voix s'élèveront au cours des prochaines semaines pour réclamer la démission immédiate de France Boucher. Toutefois, quand on sait que la ministre de la Culture et des Communications, dont relève l'OQLF, qui a quitté l'an dernier un poste de journaliste à Radio-Canada où elle déprimait pour accepter l'invitation du chef Libéral, est aussi à l'aise en politique et surtout dans tout ce qui relève de la culture, qu'un poisson rouge serait à l'aise dans la cage de ma perruche, on peut tout de suite en conclure que nous aurons droit à la langue de bois, aux messages pré-enregistrés. Celle qui n'était pas une très bonne journaliste à Radio-Canada n'a pas acquis de compétences supplémentaires en devenant ministre; pour défendre au Québec la langue et la culture, il faut un peu plus que d'être une personne gentille et souriante qui ne fait que répéter mot à mot les petites phrases apprises par coeur que lui ont rédigées ses conseillers.

mardi 4 mars 2008

Un président ou un autre


Soirée importante dans le processus électoral des États-Unis. Peut-être saurons-nous ce soir qui a le plus de chance d'obtenir l'investiture de son parti pour les élections présidentielles de novembre prochain.

Du côté des Républicains (le parti de l'actuel président « bouche »), le sénateur John McCain est presque certain de remporter l'investiture.

Du coté des Démocrates, la sénatrice Hillary Clinton et le sénateur Barak Obama sont au coude à coude. Les élections primaires de ce soir, dans quelques États, risquent d'être déterminantes. Hillary Clinton est sans doute celle qui a le plus à perdre : si elle n'obtient pas des résultats marquants, elle risque de ne plus avoir beaucoup de chance de renverser la vapeur et de ralentir la « barakomanie ». Suspense en fin de soirée quand les résultats de ces élections primaires seront annoncés.

En tant que voisins de ce pays, nous ne pouvons rester complètement indifférents au choix de la personne que les États-Uniens choisiront en novembre prochain ni, par conséquent, au choix de candidats que feront les délégués des deux partis. John McCain est sans doute beaucoup plus ouvert que le président actuel, mais deux mandats consécutifs de ces conservateurs, ça suffit. Si je devais voter ce soir, je crois que mon choix irait à Hillary Clinton ; dans la course à l'investiture, elle me semble avoir l'avantage de l'expérience sur son rival Barak Obama. En dépit de l'immense vague de popularité que celui-ci suscite, je n'arrive pas à bien « sentir » ce candidat. Cette vague me fait un peu trop penser à celle que la France a connue aux dernières élections présidentielles, bien que le candidat étatsunien semble mieux maîtriser son image...

Le 22 février dernier, j'écrivais un billet intitulé Un président pour un autre, au sujet des lapsus politiques. Le candidat Obama n'est pas à l'abri de ce genre d'erreur. Ayant déclaré que s'il était président l'un de ses premiers gestes serait de remettre en question l'Accord de libre-échange nord-américain - l'ALENA, pour les intimes (j'en ai parlé le 29 avril 2006) -, le sénateur Obama a dit qu'une fois élu, il ne tarderait pas à appeler « le président du Mexique » et le « président du Canada » (les Canadians sont loin de vouloir renoncer à leur reine Elisabeth II et à proclamer la République). Ce lapsus, s'il en est véritablement un, est tout de même assez révélateur sur la connaissance du candidat sur le régime politique du Canada, son voisin ; cette ignorance m'inquiète. Quant au Québec, si jamais il a déjà entendu ce nom, il doit bien se demander si ce n'est pas une province d'un quelconque pays du Moyen-Orient.