mardi 29 juillet 2008

Banc public



En cliquant sur la photo, on l'agrandit

Montréal aime tellement ses écureuils qu'elle leur installe des bancs dans les parcs afin qu'ils puissent s'asseoir lorsqu'ils sont fatigués...







Photo : Alexander - Londres
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Les écureuils de Londres ressemblent beaucoup à ceux de Montréal. Au premier abord, c'est la langue qui les distingue. Mais nous savons tous que lorsqu'il y a une réelle volonté de communiquer, les différences linguistiques ne sont jamais un obstacle insurmontable. Je l'ai écrit assez souvent, je crois, dans les communications privilégiées, il est plus important de parler le même langage que de parler la même langue. Nous avons tous fait l'expérience malheureuse d'avoir le sentiment de ne pas du tout être compris d'un voisin, d'un compatriote parlant notre langue. Alors que, dans certains cas, la communication est plus spontanée et plus gratifiante avec quelqu'un dont la langue est différente mais qui comprend immédiatement de quoi l'on parle parce qu'il accorde à peu près les mêmes valeurs et le même sens aux réalités dont on parle.

Les écureuils ne se préoccupent pas de ces questions et c'est sans doute pour cela que nous les aimons (quand ils ne viennent pas manger vos tomates sur le balcon ou déraciner les légumes de votre jardin). Ils sont enjoués, curieux, amusants insouciants... Je remercie Alexander de m'avoir envoyé la photo de celui-ci profitant des beaux jours de l'automne dans Hyde Park. J'imagine qu'Alexander a pris la photo après avoir fait comprendre à son charmant bouledogue anglais que les écureuils n'aiment pas lui servir de jouets.

7 commentaires:

V à l'Ouest a dit…

Z'êtes vraiment plein d'attentions, les Montréalais...
Ah vos écureuils qui nous étonnent tant, nous, les Européens, habitués à seulement apercevoir de temps en temps les nôtres (que vous appelez des petits suisses, je crois ?) qui, peureux, préfèrent rester loin des humains.

Chasseur d'images a dit…

Combien y a-t-il de probabilités pour que, ce matin même, et ignorant que tu l'évoquerais dans ton blogue, j'écoute cette chanson "les amoureux des bancs publics" ? Vraiment très peu, je pense...Et pourtant ! Je l'ai écoutée durant mon voyage en train pour aller au bureau, interprétée par Renaud. Je l'avoue, je ne suis pas un fana de Brassens, bien que je lui reconnaisse un talent et une rareté d'écriture. Dans son répertoire, je n'apprécie que cette chanson, et puis aussi "La cane de Jeanne".

La petite chanson sur les écureuils est charmante. Elle m'a fait voyager dans mon enfance, lorsque je commençais à lire. Je devais avoir à peine plus de 6 ans et, pour que je me tienne bien sage chez des amis de mes parents à qui nous devions rendre une visite, on m'avait donné une petit livre bleu, aux éditions des Deux Coqs d'Or, qui racontait les aventures de deux écureuils, et de tous les petits hôtes de forêt : mulot, souris, mésanges, bergeronnettes, belettes, lièvres et lapins... Je revois encore toutes les illustrations ! ;-) Ils me manquent, les petits amis à fourrure...

Beo a dit…

Arf... y a un jaseur des cèdres dans ton extrait sonore... je m'ennuie tellement d'eux!!!!

Bon cet écureuil peut être classé comme un fénéant de première!

Pour V à l'0uest... les petits suisses ne sont pas des écureuils mais bien des tamias rayés.

Pour l'heure, depuis mes 10 années en Suisse: je n'ai vu que des écureuils roux... mais ROUX!!!! De toute beauté!

Anonyme a dit…

Je crois que si on leur avait demandé leur avis, ils auraient préféré des petits hamacs au sommet des arbres, avec distributeur automatique de noisettes, peut-être même des petits ascenseurs pour leur 3° âge à eux.
Que font les syndicats ?

Brigetoun a dit…

joli !

Alcib a dit…

V à l'ouest : je suis toujours étonné de voir les touristes s'extasier devant nos écureuils, que les Montréalais ont tendance à considérer comme des rats. Ils semble en effet que les écureuils soient moins visibles en France qu'ici ; c'est peut-être à cause de la densité de la population. Alors qu'à Montréal, les écureuils sont plus nombreux que les cro... de chiens sur les trottoirs parisiens ; c'est peu dire ;o)

Chasseur d'images : Je t'ai répondu par courriel au sujet des probabilités... Je suis souvent émerveillé de constater que la communion de pensée semble si bien fonctionner, même au-dessus de l'Océan. Je le vérifie si souvent avec un être très cher qui habite un autre pays ; nous pensons, disons ou faisons souvent la même chose au même moment.

Béo : tu as de la chance ; c'est sans doute parce que tu vis à la campagne que tu peux voir les écureuils roux.
On dirait que la ville finit par rendre gris les écureuils comme les gens.



Au moment de mettre cette chanson de Brassens, j'ai hésité entre la version chantée par Renaud et celle interprétée par Brassens.

Moi ce sont les écureuils roux de mon enfance que j'aimerais voir plus souvent. Mais j'aime jouer avec les petits suisses, les tamias. Ils sont plus difficiles à apprivoiser mais quand c'est fait, ils sont charmants.

Alcib a dit…

Delest : je suis de ton avis. L'administration municipale ne consulte pas assez, c'est clair. On devrait être plus à l'écoute des besoins !

Brigetoun : Merci.

J'aurais bien pu mettre, au lieu de cette photo prise au parc Lafontaine en revenant d'un rendez-vous, la photo d'un autre écureuil qui vient me tourner autour en bas de chez moi quand je descends lire devant l'immeuble.