samedi 21 mars 2009

Mon coin de campagne

Depuis un bon moment, j'ai envie de changements dans ma vie et ces changements semblent devoir passer par un déménagement. Quand je regarde dans mon quartier quels sont les endroits où j'aimerais habiter, je ne trouve rien qui me tente vraiment. Je crois que je serais beaucoup plus motivé par un changement de ville, c'est-à-dire un changement de pays (car je ne vois ici une autre ville où j'aimerais habiter). Cette semaine, je crois avoir trouvé ce qu'il me faut : un petit village anglais verdoyant, à 120 kilomères au sud-ouest de Londres, avec un joli manoir. Ce serait pour moi l'occasion de devenir propriétaire. Il ne me manque qu'une chose : quelqu'un pourrait-il me prêter 41 millions de dollars ? (voir mon adresse dans la colonne de droite ; j'accepte les chèques).

Photo : AP
Pittoresque village anglais cherche acquéreur

Jennifer Quinn
Associated Press
Linkelholt, Angleterre

Des moutons sur les collines, des faisans le long des routes, des maisons pittoresques autour d'une petite église en pierre. Pour 23 millions de livres (41 millions $ CAN), le village de Linkelholt, un petit morceau verdoyant d'Angleterre, est à vendre.

Avec ses 21 maisons, son grand manoir, et son terrain de cricket, le domaine compte 607 hectares de fermages et 172 hectares de forêts. Le tout est à vendre, à l'exception de l'église Saint Peter.

La quarantaine d'habitants, dont beaucoup ont vécu là toute leur vie, espère que le nouveau propriétaire conservera le domaine dans son intégralité, et résistera à la tentation de vendre la propriété parcelle par parcelle, à seulement 120 kilomètres au sud-ouest de Londres.

«Le jardin d'Eden, c'est ici», lance Alan Smith, 84 ans, habitant du village depuis 1948. «Je ne veux rien d'autre, je n'ai besoin de rien», ajoute sa femme Betty, 79 ans, née à Linkenholt. «Nous sommes juste heureux».

Les habitants du village vivent des récoltes de blé, d'orge et d'avoine, et de l'élevage de bovins et de moutons.

Linkenholt appartient dans son intégralité au propriétaire du domaine, qui loue les maisons aux habitants. Les loyers vont de 600 livres (1 000 $ canadiens) à 5000 livres (8 800 $) par mois, selon l'agent immobilier Tim Sherston, qui précise que le bail a été prolongé d'au moins deux ans.

Ce n'est pas la première fois que le village est à vendre. En 1629, il a été acheté pour 2000 livres - et revendu 12 000 livres soixante ans plus tard. Restée dans la même famille jusqu'au 19e siècle, la propriété a été acquise par Roland Dudley dans les années 1920, puis par Herbert Blagrave dans les années 1960. Après la mort de ce dernier, sans héritiers, c'est sa fondation de charité qui est devenue propriétaire.

Selon Tim Sherston, le domaine pourrait attirer de nombreux acheteurs, malgré la crise économique. «Il n'y a vraiment rien de semblable sur le marché», souligne-t-il.

Une seule chose manque à Linkenholt: un pub, le dernier ayant fermé il y a quelques années. Mais les personnes assoiffées peuvent toujours se rendre dans les villes voisines.

Tina Abbott tient l'épicerie du village, où elle habite depuis 39 ans. «Il n'y a rien à faire» concernant la vente du domaine, admet-elle. «A moins d'avoir assez d'argent pour se l'offrir soi-même!», suggère-t-elle dans un sourire.

12 commentaires:

V à l'Ouest a dit…

Ah, le charme des petits villages anglais...
Bon, Alcib, il te faudra trouver un logement à meilleur prix.

Alcib a dit…

V à l'Ouest : Tu as la chance de connaître concrètement ces petits villages. J'ai beau y aller en pensée plusieurs fois par jour, mon corps n'a pas encore senti, touché, humé la campagne anglaise.
Briseur de rêves, va ! ;o)

Beo a dit…

J'avais remarqué un article sur le sujet sans pousser plus avant: je vois que tu as déjà fait le tour du propriétaire toi!

Alcib a dit…

Béo : Ce n'est pas que je tienne nécessairement à ce village en particulier, car je suis persuadé qu'il y a bien d'autres coins de la campagne anglaise qui me plairaient énormément. Cette occasion me semblait toutefois trop belle pour la laisser passer. Et en le devenant seigneur du village, j'aurais peut-être droit à un titre, si modeste soit-il ;o)

Beo a dit…

J'ai cru un moment que tu avais écrit: ce village en entier au lieu d'en particulier ;)

Je suis aussi persuadée qu'il existe tout plein d'endroit fabuleux dans la campagne anglaise!

Alcib a dit…

Béo : C'est vrai que je n'ai pas vraiment besoin du village en entier, mais puisque c'est le village qui est à vendre, je ne vois pas pourquoi ce n'est pas moi qui en deviendrait le seul acheteur.
C'est comme pour les gains à la loterie : aussi bien gagner seul le gros lot ; au moins, moi, je saurais que faire avec ;o) Il y a tant d'organisations qui ont besoin de financement !

J'espère bien aller voir cela moi-même.

Alcib a dit…

Un ami très cher me disait connaître quelques manoirs à vendre. Si ce n'est pas ce village, il y aura bien un autre coin de campagne qui me conviendra.
C'est vrai que je suis plutôt citadin. Mais un séjour à la campagne de temps à autre, ce n'est pas mauvais.

Beo a dit…

Citadin par obligation non?

Il me semble que la ville n'est jamais bien loin des campagnes ;)

Alcib a dit…

Béo : Citadin par obligation ? Pas vraiment. J'ai toujours voulu habiter en ville, au centre-ville, en plein coeur de l'action. S'il faut choisir entre la ville et la campagne, je choisis la ville, c'est clair.
Quand je rêve, je me dis que j'aimerais bien avoir une maison à la campagne. Mais pour cela, il faudrait que mon amoureux puisse y être avec moi. Mais je me demande si, avec une résidence secondaire dans les champs ou à la montagne, j'irais si souvent à la campagne.
Ça risquerait d'être beaucoup de travail et de préoccupation pur un séjour de quelques jours de temps à autre.
J'aime la campagne, bien sûr, et je rêve souvent d'y être avec mon amoureux, mais il est comme moi profondément citadin, bien qu'il ait grandi à la campagne. L'idéal serait d'y aller de temps à autre, chez des amis ou dans des auberges, ou encore de louer une maison quelques semaines durant l'année, pour le plaisir d'entendre les oiseaux chanter le le matin, le son du vent dans les feuilles, le chant du ruisseau qui coule...

V à l'Ouest a dit…

La campagne oui, mais avec tout le confort. Parce que les joies de la vie rurale quand il faut couper du bois pour alimenter le foyer, se lever au petit matin dans une maison glacée, se coucher dans un lit froid, très peu pour moi. J'ai connu et je sais de quoi je parle.
Non, décidément, je suis également citadin dans l'âme...

Alcib a dit…

V à l'Ouest : Je suis tout à fait d'accord. La vie simple et rustique à l'occasion, je veux bien, mais pour la vie de tous les jours, il faut aussi un minimum de confort : de l'électricité, du chauffage, de l'eau chaude et... Internet ;o)
Pour le reste, on peut s'arranger.

Beo a dit…

Mais messieurs... la campagne peut inclure tout le confort possible! On est plus dans les années 40 ;)

Moi j'aime autant la ville que la campagne et le doux mélange des deux m'est fort agréable, comme maintenant!