samedi 24 avril 2010

Regard

Je tombe par hasard sur une phrase de Marcel Jouhandeau, tirée de l'un de ses Journaliers. Sans vouloir diminuer en rien la place que j'occupais dans son coeur, je crois qu'Alexander aurait pu écrire cette phrase superbe que d'autres amis des animaux comprendront : « Quand son regard sur moi se lève - celui de mon chien -, tous les amoureux du monde ne me font pas seulement sourire, mais suer. »
Au moment de partir, je crois que sa plus grande douleur était celle de devoir abandonner son chien à qui il avait promis d'être là, son meilleur ami jusqu'à son dernier jour. En allant le chercher, il en avait pris l'engagement et, pour Alexander, un engagement était sacré ; jamais il ne revenait sur la parole donnée. Il disait : « Alcib comprendra, lui, mais Alexander (bull) ne peut pas comprendre. »

Ajout :
Il aurait certainement apprécié cette phrase de Jouhandeau mais, à bien y penser, il aurait plutôt écrit, simplement : « Quand son regard sur moi se lève - celui de mon chien -, tous les amoureux du monde me font sourire. »

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