mercredi 7 avril 2010

Tu me manques...

Il y a des nuits sans lune, sans étoiles. Il y a des jours où je n'ai plus de courage, où je n'ai plus envie de faire semblant...

4 commentaires:

Beo a dit…

Heureusement qu'il y a les jours où la lune est présente toute la nuit et une grande partie de la journée et des nuits où les étoiles brillent tellement qu'on a l'impression de les voir tourner doucement :)

Alcib a dit…

Béo : J'ai trouvé un endroit pas trop loin de chez moi où je peux regarder le ciel, les étoiles, sans être aveuglé par la lumière des lampadaires, réverbères sans allumeur. Cet endroit que j'aime est juste à côté de la Grande Bibliothèque. Puisqu'Alexander a toujours tellement aimé les livres, au point de vouloir toujours se faire enfermer dans les bibliothèques, à la maison, à la pension, à l'université, au musée, je sens que du haut de son étoile son sourire est plus lumineux lorsque je viens d'aller voir les livres.
J'espère que sur son étoile la notion du temps n'est plus la même ; il y a des dates dans le mois qui sont plus difficiles que d'autres...

Anonyme a dit…

Bonjour ALcib
C'est toujours magique lorsque tu évoques le petit prince de saint Exupéry.
Je pense que chacun de nous a sa propre histoire avec le petit prince.
Pour ma part la rencontre a eu lieu par hasard il y a une quinzaine d'année, je me souviens être arrivé le soir au centre de détention.
Dans ma cellule glacée se trouvait un matelas sur lequel une couverture était pliée en quatre, c'est là sous cette couverture qu'avait été glissé le livre précieux, le garçon qui occupait cette cellule avant moi avait dû l'oublier, je l'ai trouvé et c'était comme un cadeau.

Pendant plusieurs mois j'ai vecu dans des conditions épouvantables avec mon petit prince, il esr devenu mon trésor, à chaque sortie je cachais le livre sous mon matelas, impossible d'envisager de le perdre,car il était toute ma richesse.
Jusqu'au jour de mon transfère à la ferme ou le petit prince est resté sous le matelas.
J'ai pensé qu'il avait trouvé un nouvel ami, mais il ne m'a jamais vraiment quitté,et son souvenir m'émeut toujours autant.
C'est à cette époque à ce tournant de ma vie que je suis tombé amoureux des chevaux et que d'une certaine manière j'ai recommencé à vivre.
Si tu le permets je voudrais terminer mon commentaire en reprenant des mots d'Alexander du mois d'avril 2009,car ils me sont allés droit au coeur et m'ont réellement bouleversé.

Un soir dans le tube un garçon à côté de moi était sur le point de finir de lire le petit prince, il restait peut-être deux page;il a fermé le livre,s'est levé,et puis il est descendu à la station
J'ai cru que j'allais pleurer réellement,je n'ai pas osé lui dire
"s'il vous plait, restez là on finira le livre ensemble.
Je l'avais déjà lu plein de fois
bien sûr, mais là dans le tube s'était encore plus bouleversant, plus vrai.
Je voulais le vivre comme un instant arrêté , un instant pas préparé,comme un cadeau,alors je suis rentré à la maison pour le relire.
Le petit prince est un ami très cher pour moi vraiment.

Mon cher ALcib je te souhaite un merveilleux printemps.
Eliot

Alcib a dit…

Eliot : Merci.
En effet, chacun a son histoire...
Et alors que l'on croit avoir vécu une histoire difficile, on s'aperçoit qu'à côté de nous quelqu'un en a vécu une beaucoup plus terrible...
Il ne s'agit pas, bien entendu, de gagner un concours de l'histoire la plus terrible, mais plutôt de s'en sortir le mieux possible avec la sienne.

Ces mots d'Alexander m'ont bouleversé et continuent de le faire car je sais que chaque mot est intensément vécu, profondément ressenti...
Je sens moi-même son coeur lui monter à la gorge, les larmes lui monter au yeux...

Bon printemps à toi aussi. J'espère que tu auras beaucoup de temps à passer avec tes chevaux.