mercredi 25 août 2010

Désespérant !

La cruauté humaine envers les animaux est un gouffre sans fond.



Au réveil, ce matin, je suis tombé sur cette nouvelle : à Coventry, en Angleterre, une femme sera interrogée après avoir jeté dans une poubelle un jeune chat qui n'a été retrouvé que quinze heures plus tard. On trouvera ici des commentaires en anglais et ici un article en français (étrangement, La Presse publie cette nouvelle dans la section « insolite » : si l'on enfermait le chef de pupitre de La Presse dans une cage sans fenêtre durant quinze heures, serait-ce traité uniquement comme une nouvelle insolite ?)

Je voulais écrire ce matin un article à ce sujet. Dr. CaSo m'a devancé et je vous invite à lire chez elle ce qu'elle en dit.


En fin de soirée, hier, je rentrais chez moi à vélo, par une rue passante qui longe le mont Royal, bordée de maisons cossues. Sur la piste cyclable, j'ai vu devant moi deux gros « chats » qui me regardaient venir. J'ai continué ma route en me disant qu'ils ne resteraient pas sur la piste. Quand je suis arrivé près d'eux, ils se sont simplement éloignés sur le gazon à côté de la piste. J'ai pu alors constater que ces deux chats étaient en fait des... ratons-laveurs. J'ai ralenti et je leur ai fait un beau sourire en passant ; une jeune femme qui marchait sur le trottoir a eu le même réflexe : je ne sais pas exactement si son sourire était destiné aux ratons-laveurs ou à moi.

11 commentaires:

Dr. CaSo a dit…

Ton histoire me rappelle un truc rigolo qui m'est arrivé il y a quelques jours: mon bureau est tout près de gros travaux, sur le campus, et le coin est toujours rempli de travailleurs de chantier bourrus, en train de fumer ou de manger leur casse-croûte... Mais l'autre jour, je suis sortie de ma voiture et j'ai fait 3 pas... avant de tomber sur un joli lapin (celui que j'ai pris en photo et qui est sur mon blog). Il était là, tout près de moi, et ne bougeait pas... et juste de l'autre côté, il y avait un ouvrier qui l'observait aussi en souriant, depuis un moment... et on s'est regardés et souris tous les deux, c'était un moment magique, merci petit lapin :)

Alcib a dit…

Dr. CaSo : Oui, ce sont en effet des moments de grâce. Bien des gens passent quotidiennement à côté de tels moments magiques, par insensibilité, parce qu'ils sont toujours « ailleurs ».
C'est peut-être ce qui me manque le plus d'Alexander : cette incroyable faculté de voir le merveilleux partout où il est, et il est vraiment partout.

J'ai vu ton magnifique lapin. S'il avait été rose, j'aurais pu croire que c'était Alexander ;o)
Alexander préfère toutefois ceux qui ont les oreilles tombantes, comme celui que l'on voir ici : http://exilinterieur.blogspot.com/2010/04/tout-rose-et-vetu-de-blanc-beau-comme.html

Beo a dit…

Il y a longtemps que j'ai décidé que même s'il y a des témoins.... je saluerait les petits et grands animaux qui croisent ma route ou mon regard de près.

J'ai malheureusement souvent l'occasion de dire aux moineaux et pigeons des villes.... que je n'ai rien à leur donner :(

Je file chez Dr.Caso lire ce billet que je n'ai pas eu l'occasion de lire encore.

PS: il est 20h59 et on est encore le 25 alors: Bonne fête Alcib! ;-x

Alcib a dit…

Béo : Cela m'arrive aussi de regretter de ne pas avoir quelque chose à donner, mais en même temps je crois que les règlements municipaux interdisent de nourrir les animaux.
J'avais un voisin, un vieux monsieur entêté, qui n'était pas très aimé des commerçants du coin car il traînait toujours du pain pour nourrir les pigeons... Il va sans dire que ceux-ci laissaient leur carte de visite partout où ils passaient.

Merci,, Béo. Je vais aller prendre l'air, car toutes ces histoires d'animaux maltraités m'a donné la nausée.

Dr. CaSo a dit…

Joyeux annniversaire et grosses bises de la part des trois future canadiennes :)

Je n'ai jamais de nourriture pour les animaux, non plus, mais Coquine No. 1 recrache parfois ses boules de poils et avec elles quelques croquettes... qui font le bonheur des pies qui viennent souvent nous rendre visite.

Alcib a dit…

Merci, Dr. CaSo. Et grosses bises à vous trois.

Beo a dit…

J'ai remarqué sur une de tes photos Dr.Caso la grosse pie!!!!!!!!!!

Je dois te dire que les toutes premières pies que j'ai vues de ma vie....c'est ici, en Suisse!

Alcib a dit…

J'ai acheté des cacahuètes pour les écureuils qui viennent fouiller dans mon sac à dos quand je m'assois au parc pour lire ou pour écrire, mais j'oublie toujours de les emporter en partant...
Je ne me sens pas trop coupable car les écureuils sont de petits voyous ;o)

Une fois, au parc, j'ai eu un beau moment de complicité avec un raton-laveur qui venait chercher dans mes mains des morceaux du pain que je venais d'acheter.

Le soir, quand je sors de chez moi, il y a souvent, à deux ou trois pas de la maison... une mouffette.

Alcib a dit…

Les plus grosses pies que j'ai vues, c'est... au supermarché ;o)
Explication : Je connais quelqu'un qui ne parle pas anglais. Quand elle était plus jeune, un jour, quelqu'un avait acheté au supermarché une tarte, dans une boîte sur laquelle il était écrit « tarte - pie ». Comme elle avait aimé cette tarte, elle redemandait toujours qu'on lui rapporte une... « tarte à la pie » ;o)

Dr. CaSo a dit…

Huhuh, très jolie histoire :) Je peux te dire qu'avec les pies qu'on trouve ici, on pourrait se faire des grosses tartes!! Elles rendent les Coquines complètement folles, c'est très drôle à regarder :)

Alcib a dit…

Dr. CaSo : J'imagine qu'alors on les appellerait « tourte à la pie » ;o)
Elles seraient comme les tartes aux bleuets (myrtilles) du Saguenay : à les croire, il ne faut qu'une baie pour faire une tarte ;o)

Je suppose qu'avec une de leurs truites, on nourrit une famille durant une semaine.