dimanche 26 septembre 2010

Miroir en deuil


Moins de trois ans après le départ de sa compagne, Coco, la petite perruche, s'est éteinte aujourd'hui. Je m'y attendais un peu car, depuis quelques jours, elle dormait beaucoup. Puis elle se réveillait, me parlait un peu, s'installait à l'entrée de la cage et, attendant mon encouragement, elle faisait le tour du salon, puis elle rentrait chez elle. Elle mangeait un peu et... dormait encore.

Elle partageait ma vie depuis plus de treize ans, comme Harry avait partagé celle d'Alexander durant treize ans... Elle n'était pas malade - le grand âge n'est pas en soi une maladie : au contraire, si on a la santé et des conditions d'existence satisfaisante, je crois que c'est un grand privilège.

Quand la première perruche est partie, il y a trois ans, Coco a commencé à tromper sa solitude avec un petit miroir pendant que je continuais de me pencher vers l'écran de mon ordinateur. Je ne savais pas encore que, quelques mois plus tard, un garçon extraordinaire cherchant des images sur Internet, se pencherait attentivement sur son écran pour lire tous les articles et tous les commentaires de ce blogue, que ce garçon merveilleux transformerait ma vie...

J'ai beau me pencher sur l'écran de mon ordinateur, il ne m'apporte plus les mots les plus délicieux du plus adorable des garçons ; à compter d'aujourd'hui, le petit miroir de la cage n'aura plus d'image à renvoyer. Depuis le milieu de l'après-midi, un autre coeur, tout petit, a cessé de battre dans cette maison et, encore une fois, je me sens désemparé. Un silence nouveau s'est installé, que je n'ose pas rompre, même par une musique en sourdine...

jeudi 23 septembre 2010

Chiens « gays » discriminés


Un « chien gay » n'est pas le bienvenu dans un restaurant asiatique australien.

Un homme de 57 ans, Ian Jolly, et sa compagne, se sont vu refuser l'accès à un restaurant thaïlandais après qu'un serveur du restaurant ait compris que monsieur Jolly et sa compagne voulaient entrer dans la salle à manger avec leur « gay dog ».
Le serveur avait mal compris : la compagne de M. Jolly, madame Chris Lawrence, avait mentionné la présence d'un «chien guide » (guide dog), alors que le restaurant dit souhaiter la bienvenue aux chiens guides. Même après avoir montré au serveur une pièce d'identité spécifiant le caractère particulier de leur chien, M. Jolly et Mme Lawrence se sont vu refuser l'entrée.

Un tribunal australien a demandé aux propriétaires du restaurant de suivre une formation sur le respect de l'égalité des chances, d'adresser une lettre d'excuses aux personnes lésées et de leur verser la somme de 1 500 $.

Voilà pour les faits qui m'ont été signalés par un ami français (merci, Frank), qui avaient été relatés dans un journal australien,
The Sunday Mail.

Mais peut-on me dire pourquoi il faudrait interdire l'accès à un chien « gay » lorsque les autres chiens sont admis ? La « bêtise » n'a pas de continent.

Alexander avait fondé une association pour la défense des chats maltraités dans les dessins animés. Prenant connaissance de cette histoire, il n'hésiterait pas à fonder immédiatement une association pour la défense des chiens « gays ». Et son fidèle bulldog en serait le président d'honneur.

jeudi 16 septembre 2010

Romance (?) sans parole

Le


du


?

mercredi 15 septembre 2010

Joyeux anniversaire, Harry


Ce mercredi 15 septembre 2010, le prince Harry célèbre son vingt-sixième anniversaire. Tous mes meilleurs voeux, Harry.



Alexander aimait beaucoup les deux jeunes princes, qui sont de son âge. Nous parlions assez souvent de Harry, pour qui il avait une affection particulière. Je disais à Alexander que Harry, comme la plupart des personnes nées sous le signe de la Vierge, allait s'épanouir davantage avec l'âge, sur tous les plans. Je crois que, jusqu'à maintenant, il semble vouloir me donner raison et j'en suis heureux pour lui.

vendredi 10 septembre 2010

Ces derniers jours, sans le vouloir, j'ai alerté quelques lecteurs, quelques amis ; j'en suis désolé. En plus des commentaires laissés sous le billet précédent, j'ai reçu des courriels et des appels téléphoniques ; je remercie chacun d'entre vous de cette chaleureuse attention.


Sans lien direct avec le billet précédent, cette carte est arrivée ces derniers jours aussi, envoyée par deux amis qui ne sont pas normalement ensemble mais qui se sont retrouvés en vacances dans cette magnifique région de France. Merci à vous deux (que je n'ai pas besoin de nommer).

Il n'y aura pas de vacances pour moi cet été, mais le mot « vacances » n'a jamais été mon mot préféré - pour Alexander non plus, d'ailleurs. J'aime la liberté de faire ce que j'aime quand j'en ai envie, mais le prix d'un mois de vacances représente souvent onze mois d'esclavage.

mardi 7 septembre 2010


Alexander, je n'ai pas le courage que tu as toujours eu.
Quatorze mois après ton départ, tu me manques autant, si ce n'est davantage.
Je n'ai plus envie de continuer sans toi.