lundi 31 octobre 2011

Joyeuse Halloween

samedi 29 octobre 2011

Des humains sur le poil*

Pour cet hiver, je vais me faire
un manteau en peau de connasse !

Ça vous choque ? Pourtant c'est ce
que subissent des milliers d'animaux

Un ami m'a fait parvenir cette image en me demandant si je voulais bien écrire une note à ce sujet ; je n'ai pas eu besoin de réfléchir longtemps avant d'accepter.  Je ne prétends pas être le plus ardent militant pour la défense des animaux, mais j'ai été sensibilisé il y a un certain temps déjà à cette question de l'exploitation des animaux pour leur fourrure. Et si je ne l'avais pas été auparavant, Alexander n'aurait pas attendu longtemps pour m'en parler.  Non seulement était-il convaincu qu'il fallait lutter contre l'exploitation des animaux, mais sa vie et ses actions étaient tout à fait cohérentes avec ses valeurs, ses convictions, ses engagements. Il aimait les vêtements que créait un styliste très connu ; il appréciait tout particulièrement les pantalons de cette griffe. Un jour, il est allé à un défilé des créations du styliste en question et il a constaté qu'il utilisait de la vraie fourrure ; Alexander a décidé alors de ne plus acheter les vêtements de sa griffe, et il était vraiment embêté de devoir changer de marque d'eau de toilette... Quelques mois plus tard, j'ai acheté, moi, la même eau de toilette, pas nécessairement pour la porter moi-même mais pour que le petit lapin et le petit bulldog de peluche que m'a envoyés Alexander ne soient pas complètement dépaysés. Mais je promets que je n'achèterai rien d'autre de ce styliste ou de tout autre qui utiliserait la fourrure dans leurs créations. Je sais que l'ami qui m'a envoyé la photo, comme tous les amis d'Alexander, est aussi engagé et cohérent qu'Alexander l'a toujours été.

Depuis la fin des années 1990, le marché de la fourrure a repris du poil de la bête et les ventes ont fait une remontée extraordinaire. Chaque année, plus de 60 millions d'animaux sont tués pour leur fourrure. En 2010 seulement, le chiffre d'affaires de l'industrie de la fourrure dans le monde dépasse 14 500 milliards de dollars. Contribuons-nous, individuellement, à enrichir cette industrie sur le dos des animaux ?

* Avoir quelqu'un sur le poil : devoir supporter quelqu'un.

mardi 18 octobre 2011

lundi 17 octobre 2011

Cour de récréation

C'est mignon !

L'image vient d'ici

mercredi 12 octobre 2011

Pierrot lunaire



Pierrot Lunaire

Je m'en vais sur la lune
Prenez grand soin de mes oiseaux
Je m'en vais sur la lune
Prenez grand soin du souvenir

Du garçon tout petit
Seul au monde sur la terre
Ses cheveux plein de blé
Ses souliers délacés
Ses cheveux pleins de sable
Et ses yeux plein d'étoiles
Et son coeur plein de peine
Et son pas plein d'échos
De son âme qui s'enfuit

Je m'en vais sur la lune
Prenez grand soin de mes oiseaux
Je m'en vais sur la lune
Prenez grand soin de cette pierre

Qui s'effrite, qui nous quitte
De cet arbre invalide
De ce mot inaudible
De ce chien sans défense
De ce noir en hiver
De ce blanc en enfer
Du roman sans histoire
De ce rêve évanoui

Je m'en vais sur la lune
Prenez grand soin de mes oiseaux
Je m'en vais sur la lune
Prenez grand soin... de vous.

Alexander n'a pas eu le temps de connaître cette chanson de Claude Léveillée, « Pierrot lunaire », mais il l'aurait aimée, j'en suis sûr. D'abord parce qu'il aimait, notamment, la musique et la poésie, et que celle-ci parle de notre amie la Lune, et des oiseaux... Puis il aurait voulu connaître mieux Claude Léveillée et ses chansons. En écoutant « Frédéric », il aurait reconnu un autre amoureux de Chopin qu'Alexander jouait merveilleusement bien.

Claude Léveillée a écrit « Pierrot lunaire » pour son fils, Pascal, qui a décidé, lui, de retourner sur la lune ; il n'avait que vingt ans.

On peut écouter ici quelques autres chansons de Claude Léveillée.