mercredi 31 octobre 2012

Are we Humans ?

Durant plusieurs jours, j'ai eu en tête cette chanson. Dès mon réveil, les mots et la musique reprenaient, jusqu'à la nuit suivante, comme si durant mon sommeil, je n'avais fait qu'appuyer sur le bouton « pause ». Pourtant, quelques jours plus tôt, je ne connaissais ni la chanson, ni même ce groupe musical, The Killers.

Mon ami gallois m'a fait découvrir cette chanson en me disant qu'il avait fait la connaissance d'un garçon extraordinaire, irlandais, de passage à Londres pour quelques jours. Surpris par une forte pluie, ils s'étaient réfugiés sous le portique d'une église et y sont restés des heures à faire connaissance. Il m'avait invité à regarder cette vidéo du groupe The Killers, car Shawn, le nouvel ami irlandais ressemble au chanteur, Brandon Flowers, mais seulement dans cette vidéo. 




Je ne connais pas grand-chose à la musique rock, mais la musique des Killers me rappelle certains groupes que j'entendais dans les boîtes à l'époque où j'y allais régulièrement ; je pense au duo des Pet Shop Boys, par exemple, avec qui ils ont chanté ces dernières années.

Cet ami irlandais, l'ami gallois et ce chanteur des États-Unis ont tous le même âge, celui d'Alexander. Et j'ai constaté qu'il y avait encore là un lien entre The Killers et Alexander, car le groupe a aussi travaillé avec Jared Leto, le chanteur de 30 Seconds to Mars, qu'Alexander aimait d'autant plus que Jared Leto est l'interprète d'Héphaistion dans le film Alexander d'Oliver Stone.

Pour son anniversaire aujourd'hui, Shawn, le nouvel ami irlandais a reçu un magnifique cadeau : une invitation à passer quelques jours à Florence pour y admirer les chefs-d’œuvre de l'art de la Renaissance italienne. Joyeux anniversaire, Shawn !

Halloween 2012


 Joyeuse Halloween !

vendredi 31 août 2012

15 ans déjà

Il y a 15 ans déjà disparaissait la princesse des coeurs 


Je m’associe aujourd’hui en pensée à tous ceux qui, dans le monde entier, n’oublient pas Lady Di.

Dans les médias, certains la désignent comme « l’étoile des Windsor » ; il ne faut pas oublier qu’elle était aussi, d’abord, l’étoile des Spencer. La princesse des cœurs est et restera toujours la mère de deux jeunes princes, la sœur, la tante, la cousine des membres d’une grande famille qui, pour la plupart, se seront réunis pour souligner ce triste anniversaire au domaine familial d’Althorp, dans le Northamptonshire.

À Paris, de nombreuses personnes seront venues lui rendre hommage et déposer des fleurs à la flamme de la place de l’Alma. S’il était là, Alexander se serait joint à eux avant de souligner autrement le quinzième anniversaire du départ de sa princesse.

Je pense à elle, je pense à lui, et à tous leurs proches.


samedi 25 août 2012

Nouvel anniversaire

Notre amour avait commencé bien plus tôt, et longtemps après l'éternité, il sera toujours aussi présent, mais cette date est devenue depuis 2009 l'Anniversaire de Notre Amour.

samedi 7 juillet 2012

3 ans...

... 36 mois ; 1095 jours ; 26 280 heures ; 1 576 800 minutes ; 94 608 000 secondes ; quelle que soit l'unité de mesure que l'on utilise pour calculer le temps écoulé depuis ton départ, celui-ci n'est pas plus compréhensible qu'il l'était il y a trois ans.

Le Petit Prince - Ukraine

Je relisais ces derniers jours plusieurs pages de nos premières conversations ; j'avais le sentiment que tu allais bientôt arriver de ton travail et que nous allions dans un instant reprendre notre conversation, suspendue, mais jamais interrompue... Ne t'inquiète pas de mes yeux rougis ; ce n'est sans doute que de la fatigue.

lundi 14 mai 2012

Pour Alexander


Ma voisine a reçu hier, pour son anniversaire, quelques très belles roses blanches, comme celles-ci. Elle a tenu à m'en offrir une, « pour Alexander », me suggérant de la déposer sur l'un des petits autels consacrés à ce Petit Prince retourné sur son étoile. C'est bien sûr ce que j'allais faire, et c'est ce que j'ai fait, après avoir tout bien nettoyé (les cadres des photos, les cristaux, les photophores, etc.), et allumé quelques lampions.

Alexander préférait les roses roses, mais pour lui toutes les fleurs étaient belles, et la rose blanche symbolise la pureté des sentiments, l'authenticité de l'amour. Qui d'autre mériterait mieux que lui ces roses blanches ? À qui d'autre que moi voudrait-il en offrir ?

Ma voisine est une femme formidable ! On ne s'ennuie jamais avec elle. Dans la jeune soixantaine, elle est beaucoup plus jeune de cœur et d'esprit que certaines personnes dans la trentaine. Son mari était anglais ; on dirait tant elle a voyagé qu'elle a vécu partout sur la planète. Elle s'intéresse à l'Histoire et, quelque soit le nom que l'on prononce devant elle, elle peut pratiquement nous en faire la généalogie, au point de nous laisser croire que nous sommes tous cousins. Elle décode rapidement le caractère, la personnalité des gens qu'elle rencontre. Il y a chez elle des livres partout, comme chez ses parents lorsqu'elle était petite ; lorsque son père est décédé, sa bibliothèque comptait plus de quarante mille livres, qu'elle n'a pas tous lus mais, depuis, elle en a lu bien d'autres. Il ne faut pas être pressé lorsqu'avec elle on fait une promenade ; elle s'arrête sans cesse pour identifier une plante qui pousse sur le bord du trottoir, pour commenter une variété d'arbres ou un détail d'architecture. Pendant que nous parlions d'Alexander au téléphone, dimanche après-midi, elle était à l'extérieur, devant l'immeuble ; elle a interrompu notre conversation parce qu'un papillon est venu se poser près d'elle ; c'était selon elle un signe que nous faisait Alexander. Je le crois. Quelques minutes plus tard, elle m'envoyait la photo du papillon, et j'allais chercher de la musique de cornemuse, que j'écoute depuis...

Alexander l'aurait aimée. Elle aime Alexander ; sans cesse, elle établit des liens entre des traits de mon caractère ou des événements de ma vie et les siens. Elle interprète des coïncidences qui n'en sont pas ; à l'en croire (et je n'ai pas de mal à le faire), notre rencontre était écrite dans les étoiles. De diverses façons, elle me dit de ne pas être triste, qu'Alexander voudrait me voir heureux. Il était déjà assez difficile pour lui de partir en laissant derrière lui des êtres qui l'adorent. Tant de fois, il me l'a dit lui-même : « Si un jour je devais repartir sur la Lune, ne sois pas triste. Pense plutôt à ce que nous aurons vécu ensemble. » Et tant de fois j'ai tenté moi-même de lui enlever ce sentiment de culpabilité à l'idée d'« abandonner » ses proches, de « trahir la confiance » qu'avait en lui son ami, son complice, son chien : « Alcib pourra comprendre, disait-il à sa meilleure amie, mais Alexander Bull, lui, ne comprendra pas. »

On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l´a dit ce matin
...

« On est bien peu de choses... », c'est vrai, mais tout dépend à quoi on se mesure, à quoi on se compare. Quand je lui disais, et j'ai dû le lui dire trois mille fois, qu'il était un garçon extraordinaire, il répondait toujours : « Ne dis pas cela. Je ne suis que moi. » Il avait raison, sauf que le « moi » qui était lui était vraiment exceptionnel. Je suis moi-même bien peu de chose, et cependant, comme l'écrit Sartre dans ses Mots, je suis « tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui. » Sans me prendre pour un autre, je suis conscient du privilège d'avoir été choisi par ce garçon exceptionnel pour l'accompagner un moment, trop court moment, sur ce chemin terrestre. À ce titre, je n'ai pas le droit d'oublier ce qui en moi le faisait m'aimer et qu'il a magnifié par son amour même.

dimanche 13 mai 2012

Je t'aime, Maman !

Photo de Richard Turmel sur MétéoMédia

Ma mère est décédée depuis quelques années déjà, mais il y a dans mon univers, plusieurs mères, à qui je souhaite, en fin de journée, une excellente fête.

Je suis tombé sur cette photo qui m'a ému. Comme le suggère l'auteur de la photo, le renardeau semble dire « Je t'aime Maman ! »

Je ne peux voir un renard sans penser à celui du Petit Prince. Et je ne peux penser au Petit Prince sans penser au mien. Celui de Saint-Exupéry (oui, je sais, il écrivait lui-même « St-Exupéry ») n'a jamais parlé de sa mère, ni de son père, d'ailleurs. Est-ce cela qui en faisait vraiment un petit garçon solitaire ? Alexander a eu le bonheur d'être accueilli, dorloté, bercé, adoré, par la sienne, mais il a eu aussi le malheur de la perdre trop tôt. Cela en a fait un petit garçon solitaire, silencieux, qui, malgré les soins que lui prodiguaient plusieurs personnes, a toujours trouvé que la grande maison était beaucoup trop grande, car « une maison où il n'y a pas de mummy est toujours top grande ».

mardi 24 avril 2012

Accords France-Québec

Caricature de Serge Chapleau Journal La Presse

Il doit bien cela à son grand ami Jean Charest qui a grand besoin d'aide ces temps-ci. Ça sent la fin de régime (c'est-à-dire : très mauvais).

dimanche 22 avril 2012

Bonne fête et joyeux anniversaire, Alexander

Oui, Alexander Bull, il y aura sûrement aujourd'hui un gâteau d'anniversaire pour toi, que tu t'empresseras de partager, je le sais, avec ton ami Gus.

On dirait que tu es rentré chez toi, en Angleterre, après une longue absence, spécialement pour célébrer ton anniversaire et ta fête avec tes proches.


 

Je gage qu'il y aura aussi de petits cadeaux que tu sauras apprécier. 

 
Bonne fête à tous ceux qui portent le prénom Alexander, Alexandre, Alistair (variante du même prénom).

dimanche 8 avril 2012

Joyeuses Pâques


Joyeuses Pâques

jeudi 5 avril 2012

Son jumeau a trente ans

Depuis quelques semaines, je pensais à cette date qui arrivait et, plus la date approchait, plus mon anxiété augmentait. Depuis bientôt quatre ans, cet anniversaire est pour moi l'un des plus importants, l'un des plus chers à mon cœur, l'anniversaire de naissance de ce garçon exceptionnel qui m'a invité à faire un bout de chemin avec lui. Hélas, il n'est plus là pour que nous fêtions ensemble l'anniversaire de sa venue sur la terre, mais tous les jours seront pour moi des occasions de remercier le ciel de l'avoir envoyé sur cette planète et placé sur mon chemin.


Il n'aura jamais plus de vingt-sept ans. Mais son jumeau, lui, aura trente ans aujourd'hui. Ce marronnier rose planté par sa mère dans le vaste parc d'une grande maison du Kent n'oubliera jamais non plus ce garçon merveilleux qui, lorsqu'il était enfant, venait partager avec lui son chocolat de l'après-midi, lui raconter des histoires afin qu'il ne s'ennuie jamais, et lui prêter son cache-nez lorsqu'il faisait froid.


Au moment d'écrire ces quelques lignes, je me souviens vaguement avoir rêvé, la nuit dernière, que la grand-mère d'Alexander me parlait du petit garçon qu'il a été et qu'il est pratiquement resté jusqu'à son dernier jour sur cette terre.

samedi 10 mars 2012

Trop drôle !



Un autre artiste méconnu !

vendredi 9 mars 2012

Pour Maurice

Ce n'est pas le vrai Maurice mais une photo trouvée sur Internet

Depuis plus d'une semaine, notre ami Alexander le Gallois et son inséparable Maurice sont malheureux. Maurice souffre d'une infection qui ne semble pas vouloir guérir en dépit des traitements et des soins attentifs que lui prodigue son ami. Le grand chien, qui accompagne habituellement partout son ami, ne l'accompagne plus lorsqu'il va donner ses cours dans une université de Londres. Il avait pris l'habitude d'assister chaque jour aux cours, comme s'il était son meilleur étudiant. Il aimait recevoir l'affection, les câlins, des étudiants, des autres professeurs et du personnel de l'université. Mais ses traitements le fatiguent, et il ne comprend pas que, depuis qu'il est malade, les gens sont moins empressés de lui témoigner de l'affection. Notre ami gallois a donc décidé de laisser Maurice se reposer à l'appartement pendant qu'il va donner ses cours. Mais les amis sont tous deux tristes de cette situation. Et notre ami est anxieux car, ce vendredi, il a rendez-vous chez le vétérinaire et il appréhende les résultats des analyses...
Il y a quelques semaines, notre ami gallois avait été invité par une université parisienne pour discuter de cours qu'il pourrait y donner. Il se demandait s'il avait vraiment envie de quitter Londres pour s'installer à Paris... Mais au cours de l'entretien qu'il a eu avec des responsables de la faculté, il a vite conclu qu'il ne quitterait pas Londres. Lorsqu'il a évoqué son ami Maurice, qui l'accompagnerait, l'un des responsables de la faculté, avec l'amabilité que peuvent avoir certains Parisiens parfois, lui a lancé sur le ton que l'on peut bien deviner (et ce n'est même pas la pire des insultes qu'il a proférées durant cet entretien) : « Si c'est ainsi, allez donc enseigner dans un zoo votre langue de barbare ! »
Inutile de dire que notre ami Gallois a choisi Londres et Maurice... Il ira tout de même deux fois par mois donner un cours à Paris mais, aussitôt son cours terminé, il reprendra l'Eurostar pour rentrer chez lui et retrouver Maurice.
Toute la semaine, j'ai allumé des bougies pour la santé de Maurice et la sérénité de son ami. Je croise les doigts pour que, au cours des prochaines heures, le vétérinaire ait de bonnes nouvelles à leur donner.

Ajout - vendredi midi :  Le rendez-vous chez le vétérinaire s'est très bien passé (on les a même confortablement installés et on leur a servi le thé, le temps de se remettre de leurs émotions) et, au grand soulagement de tout le monde, les nouvelles sont bonnes. Il n'y a pas de cellules cancéreuses. Même si la guérison ne semble pas évidente, les traitements poursuivent leur action et la guérison progresse ; ce n'est qu'une question de temps avant que Maurice soit complètement rétabli.
Ils sont rentrés à la maison beaucoup plus légers et joyeux qu'au départ. Après une sieste méritée et un peu de lecture au lit (notre ami gallois lit un roman de Michel del Castillo, pendant que Maurice lit le dernier catalogue de jouets Kong), ils iront tous deux faire une promenade en ville et s'arrêteront ensuite dans un tout petit nouveau restaurant pour y déguster des sushis.

mercredi 7 mars 2012

Forget me not


L'image vient d'ici

Il y a quelques jours, en allumant la télévision, je suis tombé sur un film documentaire racontant la courte vie de Joanna Comtois, cette jeune fille à qui on a diagnostiqué à huit ans une forme rare de cancer, qu'elle a combattu durant un an, qu'elle croyait avoir surmonté et qui est revenu. Peu après avoir appris le retour du cancer de Joanna, son père s'est suicidé... Malgré tout, Joanna n'a pas baissé les bras ; elle a fait face avec courage à la nouvelle série de traitements, etc. Affirmant que tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir, elle a voulu garder le sourire, donner l'exemple, aider ses proches à garder le moral. Puis elle a créé la fondation Espoir pour amasser des fonds pour la recherche sur le cancer. Elle voulait être utile et, elle l'a dit aussi : « Je ne veux pas que l'on m'oublie ».

Ces mots, Alexander les a plusieurs fois répétés, en parlant surtout de certaines personnes qu'il aimait et qui l'ont précédé dans les étoiles. Sans qu'il ait eu besoin de m'en faire la demande, je me suis senti responsable et engagé à perpétuer, selon mes moyens, la mémoire de ces êtres aimés. Puis, un jour, il m'a dit : « J'ai peur ! » « De quoi as-tu peur ? », lui ai-je demandé. Je me doutais bien de la réponse qu'il allait me donner, mais je voulais que les mots viennent de lui. Il a dit : « J'ai peur de manquer de temps ! » Puis il a ajouté : « Je ne veux pas que l'on m'oublie. »

Tant que je vivrai, il sera présent. Je sais bien aussi qu'il vivra longtemps encore dans le coeur et dans l'esprit de ceux et celles qui l'ont connu. Mais je me sens responsable de certains de ses secrets, de certaines de ses confidences, de ses rêves, de ses espoirs... Mais je pense de plus en plus que je pourrais aussi manquer de temps. Et je me dis que je devrais trouver quelqu'un en qui je puisse avoir confiance, à qui je pourrais laisser un jour un certain nombre de choses qui sont importantes pour moi : certains objets , certains documents ; des carnets, des milliers de pages de correspondance, etc. C'est une inquiétude supplémentaire qui est toujours présente car, moi non plus, je ne voudrais pas que l'on m'oublie...

mardi 10 janvier 2012

Je tire ma révérence


Arnaud Thiry

mardi 3 janvier 2012

Je ne t'oublie pas

La photo vient d'ici

Il y a déjà trois ans que tu nous as quittés, Harry. Tu as précédé de quelques mois ton inconditionnel ami. Vous êtes, Alexander et toi, aussi présents dans mon coeur et dans mes pensées que les images de vous deux que j'ai sans cesse devant moi dans leurs cadres d'argent.