vendredi 20 mars 2015

Anniversaire de naissance de l'Aiglon

L'archiduchesse Sophie et son fils
par Joseph Karl Stieler*

C'est aujourd'hui l'anniversaire de naissance de « Napoléon François Charles Joseph Bonaparte, prince impérial, titré roi de Rome à sa naissance, puis prince de Parme, proclamé Napoléon II à la fin des Cent-Jours et enfin titré duc de Reichstadt par son grand-père l'empereur d'Autriche, est né le 20 mars 1811 au palais des Tuileries, à Paris, et mort le 22 juillet 1832 au palais de Schönbrunn, à Vienne. Il était le fils et l'héritier de Napoléon Ier, empereur des Français, et de sa seconde épouse, Marie-Louise d'Autriche. » (Wikipédia


 Le Duc de Reichstadt
par Pietro Tenerani*
 
Je souligne cet anniversaire non pas en raison de mon intérêt pour le personnage politique, ni même pour celui de son père, mais parce que Napoléon II, plus familièrement appelé l'Aiglon, a sans doute été, probablement sans le savoir, le premier garçon dont Alexander ait été amoureux. Alexander m'a si souvent mentionné son nom que je ne peux m'empêcher de penser qu'Alexander soulignerait lui-même cet anniversaire, lui qui n'oubliait jamais une date qui avait quelque importance pour lui, et elles étaient nombreuses. J'avais écrit le 7 octobre 2009, trois mois après le départ d'Alexander, un billet intitulé L'Aiglon et moi. Alistair, un ami d'Alexander, qui connaissait peut-être mon existence mais pas celle de mon « Exil intérieur », était tombé par hasard sur cet article et avait reconnu dans mes mots un ancien camarade de collège, devenu ami ; entre le 7 octobre et le 10 décembre 2009, Alistair m'a écrit pratiquement tous les jours.

Alistair se souvenait aussi combien l'Aiglon était important pour Alexander puisque c'est en cherchant des images de l'Aiglon, en pensant à Alexander, ce sept octobre 2009, qu'il est arrivé sur ce blogue. J'étais ravi que, dans la perte de ce garçon exceptionnel et le chagrin insurmontable, ce hasard heureux ait conduit vers moi un ami d'Alexander qui, comme moi, était inconsolable. Hélas, Alistair devait aller rejoindre Alexander le 12 décembre de la même année. C'est donc en pensant à Alexander que je souligne cet anniversaire, et en pensant aussi à Alistair qui lui ressemblait comme un frère (ce que ma confirmé la meilleure amie d'Alexander qui, après que je les eusse mis en contact, l'a rencontré à trois reprises).
* Les images proviennent de Wikipédia.

jeudi 19 mars 2015

Sortie royale

Il y a plus d'une façon de « sortir de l'ombre ». Cet hiver est tellement rigoureux qu'on se demande si l'on en sortira un jour. C'est la première fois de ma vie que je rêve de vacances dans un « pays chaud » (je ne suis pas très exigeant : par pays chaud, j'entends par exemple un pays européen où il ferait deux ou trois degrés Celsius, en ce moment, plutôt que les moins trente que nous connaissons encore en tenant compte du facteur vent). Notre collègue et amie Dr CaSo est sortie, il y a quelques jours explorer son quartier. Je connais très bien le mien, mais je n'ai pas encore très envie de m'y promener à cause du froid qu'il a fait cet hiver et qui continue ; je me contente de faire les courses le plus près de chez moi possible. Dr CaSo raconte qu'au cours de sa promenade, alors qu'elle était assise sur un banc, un vieux monsieur promenant son chien est venu lui parler et, après être reparti, est revenu lui faire un compliment, ce qui m'a donné l'occasion de raconter en commentaire une petite anecdote sur les interactions plus ou moins brèves que l'on peut avoir avec des personnes que l'on ne ne connaît pas du tout ou à qui l'on a affaire dans les magasins, les bureaux, etc. J'y prends parfois un certain plaisir...

Mercredi soir, je suis passé à la Grande Bibliothèque (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) pour y prendre quelques documents que j'avais réservé. Je me dirigeais vers l'une des sorties qui donne sur un jardin (où l'on se demande encore, ces jours-ci, si on ne risque pas de tomber sur des ours polaires). J'étais à peu près seul dans ce couloir ; au moment où j'approchais de la porte, quelqu'un, un homme d'une quarantaine d'années, arrivait de l'extérieur. Je le voyais arriver, comme il me voyait aussi. Il aurait eu le temps d'ouvrir la porte, d'entrer, avant que j'arrive moi-même à cette porte. Je l'ai vu tirer sur la poignée, tenir la porte ouverte pour me laisser sortir. Quand je suis passé, je l'ai remercié ; il m'a répondu : « Monsieur, je devais vous ouvrir la porte, vous avez l'air d'un roi ! » Spontanément, j'ai porté mes mains à la tête en lui disant : « Vous êtes vraiment très perspicace, car je me rends compte que je suis sorti sans ma couronne. » Et il m'a répondu, avec le plus beau sourire : « Votre couronne lumineuse flotte tout autour de votre tête. » Il n'était pas intoxiqué et m'a semblé en pleine possession de toutes ses facultés ; et je n'ai pas senti non plus qu'il voulait me draguer, mais je dois dire qu'il rayonnait de bien-être...

En traversant ce jardin polaire, il m'a semblé que le froid était moins intense qu'au moment de mon arrivée, quelques minutes plus tôt... Son compliment avait certainement élevé quelque peu mon niveau d'énergie. Mais je ne me suis pas pris au sérieux pour autant. Dans l'ordre d'accession au trône, mon Petit Prince a une très bonne longueur d'avance sur moi.

mardi 17 mars 2015

Joyeuse Saint-Patrick 2015


Joyeuse Saint-Patrick 


Et si mon ami gallois de Cardiff (Caerdydd) et notre ami irlandais de Londonderry (Doire) passaient par là, qu'ils sachent que je pense à eux, aujourd'hui comme hier, et demain encore si je suis là.

  

samedi 7 mars 2015

Le Paradis perdu

S'il était exagéré de dire qu'Alexander était à lui seul mon « Paradis perdu », il est à peine suffisant de dire qu'Alexander est et sera toujours pour moi le meilleur guide et le meilleur accompagnateur que j'aurai pu avoir dans cette vie... En perdant sur cette terre mon meilleur guide et compagnon de route vers ce Paradis à peine entrevu, il est fort peu probable que j'atteigne seul ce lieu magnifique où règnent en permanence la beauté, la douceur de vivre, où les sens se marient parfaitement aux joies de l'esprit pour favoriser cet état de bien-être total que l'on peut appeler « bonheur »...