mercredi 22 avril 2015

Saint Alexandre 2015

En ce 22 avril 2015, je veux souhaiter une bonne fête à tous ceux qui, où qu'ils soient, portent le prénom d'Alexander, d'Alexandre, d'Alistair, et tous les prénoms qui y sont associés. Je n'ai plus de nouvelles de quelques amis, que je considère toujours des amis très chers, et la Saint-Alexandre est une occasion supplémentaire de penser à eux encore plus particulièrement. 

Un ami voulait m'inviter depuis quelque temps déjà à aller voir une exposition qui se tient à Montréal, et qui se termine ce dimanche en fait, intitulée « Les Grecs - d'Agamemnon à Alexandre le Grand », et nous n'arrivions pas à trouver un moment qui nous convenait. Finalement, ce sera aujourd'hui, 22 avril, que j'irai le prendre à la sortie de son travail et que nous nous rendrons au musée. Cet ami m'a proposé, la semaine dernière, ce rendez-vous d'aujourd'hui, sans savoir que ce 22 avril était la Saint-Alexandre, donc la fête d'Alexandre le Grand et... la fête d'Alexander. Je ne sais trop ce qu'il faut attendre de cette exposition organisée par le musée Pointe-à-Caillière. Même si elle ne devait présenter qu'une simple statuette d'Alexandre, je ne me serais pas pardonné de ne pas l'avoir vue. 



Ce 22 avril, c'est aussi l'anniversaire de naissance de mon ami Alexander Bull. Il a dix ans aujourd'hui. Je n'ai pas de ses nouvelles depuis un moment et cela m'attriste énormément. J'espère qu'il est vivant et en santé, heureux de partager encore un gâteau et des cadeaux avec son ami Gus le Bulldog.

J'ai des centaines d'images de bulldog, des milliers peut-être, et, au moment de choisir l'une de ces images, je ne pouvais pas les regarder, n'ayant qu'envie de pleurer...

5 commentaires:

Willy Ami a dit…

Cher Alcide...
Un petit commentaire sur cette exposition?...
Avec amitiés et fidélité!
Willy

Alcib a dit…

Willy : Merci de votre amitié et de votre fidélité. Vous devez bien être le seul à lire encore ce blogue que je ne me résigne pas encore à abandonner moi-même.
Je crois que les proches d'Alexander ne viennent plus très souvent non plus voir si j'ai écrit quelque chose, mais je serais triste de savoir que l'un d'eux est passé et que la maison leur a parue abandonnée.
Cependant, le Petit Prince lui-même n'est pas resté longtemps dans le désert.
Contrairement à lui, je ne suis pas sûr d'avoir une étoile où retourner...
Qui donc a dit que s'il n'y a pas de bonne raison de rester, toutes les raisons sont bonnes pour partir ?
Que faire quand il n'y a ni raison de rester ni de raison connue de partir ?

J'essaierai d'écrire quelques mots au sujet de l'exposition. En ce moment, comme je ne dors pas, j'ai plutôt la tête vide...

Willy ami a dit…

Cher Alcibe, ami de coeur... Celà fait huit ans que je viens égrener quelques minutes auprès de vous.... Et je reviendrai, devrais-je être le seul... Ou le dernier... Où sont-ils?
... Oui... Comme le temps passe... Moi, j'aime le passer parfois, le regard souriant, lisant, voire relisant certains passages...
Et si nous étions notre propre étoile... ?????
je vous en prie, s'il vous vient une heure de silence et de vide, cherchez, trouvez sur internet " LA DAME DU 6": elle veut vous parler...C'est un documentaire qui est fait pour se poser sur votre coeur.Vous comprendrez...
Et si un jour vous m'en faites l'honneur, sur une ou plusieurs bonnes photos d'Alexander, je serai touché de réaliser son portrait... Offrons nous les joyaux que le hasard (?) nous invite à découvrir... Je vous embrasse affectueusement, et ce coup ci, non, que personne ne vienne en remettre en question la fraternité...
Fidèlement. Willy

Alcib a dit…

Willy Ami : Votre commentaire me touche énormément. Merci !
Je reviendrai et tenterai de répondre mieux que je ne pourrais le faire en ce moment.

Alcib a dit…

Willy Ami : Je ne sais comment me faire pardonner ce silence prolongé. Croyez au moins qu'il n'est nullement voulu de ma part.
Je ne vais pas très bien la plupart du temps... Je dors mal, et surtout pas au lit ni aux heures où il faudrait dormir... Le reste du temps, j'arrive à fonctionner minimalement à condition de ne pas avoir à me servir de mes neurones.

J'ai vu et revu plusieurs fois ce documentaire magnifique et touchant, « La dame du 6 ». Je l'ai enregistré sur mon ordinateur de façon à pouvoir le regarder encore au cas où il serait retiré d'Internet.
Je crois que cette dame a raison d'adopter cette attitude de trouver la vie magnifique, et de considérer la musique comme une communication de l'ordre du divin... surtout quand on en fait soi-même (et que, par conséquent, on sait de quoi on parle).

Je suis tombé par hasard, cette semaine, en déplaçant des papiers, sur un courriel de notre amie Jane, qui me racontait un pénible séjour à Paris l'été suivant le départ d'Alexander. Elle avait voulu faire le pèlerinage sur certains lieux bien précis où Alexander se rendait lorsqu'il était à Paris. Parmi ces lieux, notamment, la tombe d'Oscar Wilde et celle de Chopin, qu'il adorait autant l'un que l'autre. Et Jane ajoutait à quel point lui manquaient, parmi tant d'autres, ces moments où Alexander s'assoyait au piano et jouait merveilleusement de la musique de Chopin...
La partie douloureuse de ce pèlerinage à Paris, c'est qu'elle y avait amené Alexander Bull, qu'elle n'avait pas voulu laisser seul (dans la famille, en Angleterre), puisqu'Alexander Bull ne la quittait pas d'une semelle, comme s'il savait sentir son chagrin qu'il partageait si bien.
Mais il faisait très chaud à Paris, et les bulldogs ne supportent pas la grande chaleur : Alexander Bull a dû passer plusieurs jours aux soins intensifs dans une clinique vétérinaire et... Jane ne voulant pas le laisser seul, avait passé tout ce temps à la clinique avec lui.

J'ai beau lire et relire cette correspondance, une ou deux pages à l'occasion, au hasard, j'y retrouve toujours des détails dont je n'avais peut-être pas assez bien saisi toute la portée.

Dans ce même courriel, elle disait : « Si vous saviez comme Alexander vous aime ! » (un an après son départ, elle employait le présent).
Je le savais, je n'en ai jamais douté un seul instant. C'est à la fois doux au coeur de lire une telle affirmation de la part de celle qui le connaissait le mieux, comme personne... Mais c'est aussi très douloureux de savoir que ces mots, je ne les recevrai plus jamais de lui, du moins sous cette forme que je connais bien. Je veux croire, toutefois, qu'il a d'autres façons, plus subtiles, de me faire savoir qu'il est là...

Je suis vraiment très touché de votre proposition de réaliser un portrait d'Alexander. Rien ne me plairait davantage, croyez-moi... Je vous en reparlerai bientôt.

Portez-vous bien. Recevez, cher Willy, toute ma fraternelle affection.