Rupert a eu cinq mois ce dimanche 20 mars 2016.
Je ne lui ai pas encore préparé de gâteau car son système digestif est encore trop vulnérable aux variations alimentaires.
Ses admiratrices, dans le quartier, surveillent ses allées et venues et sont toujours très enthousiastes lorsqu'elles le rencontrent. Certaines l'appellent même de leurs fenêtres lorsqu'elles le voient passer sur le trottoir ou jouer au petit parc près de chez moi.
La plupart du temps, ce sont les jeunes filles qui s'arrêtent pour le caresser et le prendre en photo ; il arrive que des jeunes hommes s'arrêtent aussi, mais les admirateurs masculins sont habituellement des hommes d'âge mûr. Il y a quelques jours, deux policiers en voiture de patrouille ont bloqué la circulation pendant plusieurs minutes pour pouvoir admirer Rupert et me poser de nombreuses questions à son sujet. Dimanche, un jeune couple que je ne connaissais pas, vraiment très sympathique, est resté une quinzaine de minutes à le contempler, pendant que nous parlions... de lui, évidemment.
Je dois dire que j'aurais parfois envie de profiter de la situation pour me créer un réseau d'amis ; mais je ne me fais pas d'illusion : ce n'est pas moi qui intéresse les admirateurs et admiratrices, c'est Rupert.
2 commentaires:
Cher Alcib,
Bien que Rupert soit adorable et sûrement très intéressant, je t'assure que tu l'es 100 fois plus.
Je suis certaine que plusieurs de ces personnes qui t'arrêtent pour admirer Rupert seraient aux anges d'avoir une personne de ta qualité à titre d'ami.
Une amie qui t'a souvent dans ses pensées.
Bise
Bonsoir RAnnieB. Merci de ce commentaire très louangeur.
Bien que je pense beaucoup de bien de la plupart des personnes qui s'arrêtent pour caresser Rupert, je suis à peu près certain que très peu d'entre elles voudraient m'avoir dans leur cercle d'amis, peut-être simplement parce qu'elles ne veulent pas se donner la peine de m'apprivoiser.
Je dois dire que c'est réciproque. Plusieurs de ces jeunes filles, étudiantes à l'Université McGill sont vraiment très belles, très sympathiques ; certaines viennent sans doute de milieux aisés, mais je ne vois pas vraiment la place que je pourrais prendre dans leur vie.
C'est aussi vrai de certains jeunes hommes, seuls ou qui accompagnent certaines jeunes filles ; certains sont vraiment d'une beauté à couper le souffle, mais je ne vois pas non plus ce que je pourrais faire dans leur vie. Quant à moi, je serais parfois heureux de manger avec eux, ne serait-ce qu'au restaurant. Mais ça n'ira jamais plus loin que les commentaires enthousiastes au sujet de Rupert.
Je pense souvent à toi, et à tes Petits Princes. Richard n'est jamais très loin dans mes pensées non plus. Quant à P.-Y., j'espère qu'il est heureux dans sa « nouvelle vie ».
Bises.
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