jeudi 31 août 2017

Il y a 20 ans, lady Di...

... disparaissait dans un accident de voiture à Paris.

Je n'oublierai jamais ce jour-là, et ceux qui suivirent.

Je n'oublierai jamais non plus à quel point Alexander l'aimait.

Je lui avais rendu hommage le 31 août 2008, et, plus brièvement, à quelques reprises par la suite.

samedi 26 août 2017

Journée du chien

Même si c'est, pratiquement, chaque jour sa fête, Rupert ne comprendrait pas que je ne souligne pas, en ce 26 août, cette journée du chien.
Je n'ai pas besoin de redire quelle place Rupert tient dans mon cœur, dans mon espace, dans ma vie. Il est pour moi un merveilleux compagnon, mais il est aussi l'ami de presque tout le monde dans notre rue, dans le quartier, jusque sur le campus de l'université McGill.
Je dis « presque tout le monde », car, où que l'on aille, il y a toujours un certain nombre d'imbéciles qui, dès qu'ils voient un chien, d'aussi loin qu'ils peuvent, traversent la rue ou marchent dans la rue jusqu'à ce que le chien soit dépassé et reviennent ensuite sur le trottoir.
Mais il y a des mères, des parents intelligents et soucieux de bien éduquer leurs enfants, qui font des détours avec leur bébé, leurs enfants, pour venir voir Rupert et permettre aux tout-petits d'approcher un chien qui est, parfois ou la plupart du temps, plus gros qu'eux et cependant tout doux et tendre avec eux. C'est tout au moins le cas de Rupert : il ne reste jamais indifférent lorsqu'il entend ou voit venir un bébé ou un enfant.
Aujourd'hui, sur le campus de l'université McGill, il a joué abondamment avec une famille composée des parents et de plusieurs enfants venus de Chicago pour accompagner l'une des adolescentes qui commence sa première année d'études universitaires à McGill. Ils avaient avec eux leur Golden retriever de dix ans qui explorait le campus à sa façon. Étonnamment pour une famille de Chicago, à l'exception du père moins à l'aise, ils parlaient tous un excellent français.

Dans un registre moins heureux, la Ville de Montréal, à la façon du maire Denis Coderre qui a souvent l'air, l'attitude, le discours et le comportement d'un chien enragé, s'apprête à faire euthanasier ou à « expatrier » plus de cinq cents (500 !!!) chiens que l'on prétend de la race des pittbulls parce que leurs propriétaires, pour une raison ou pour une autre que la Ville refuse même de préciser à chacun des propriétaires de ces chiens, n'ont pas réussi à obtenir le permis spécial requis par la municipalité pour garder ce type de chien. N'ayons pas peur des mots : en ce qui concerne les chiens, notre maire et son administration sont carrément racistes !

jeudi 3 août 2017

Rupert Brooke aurait...

... 130 ans aujourd'hui, 3 août 2017.

 
Rupert (à droite), 11 ans, et son frère Alfred, 8 ans

Rupert Brooke est né le 3 août 1887, dans la ville de Rugby (d'où viendrait le sport qui porte ce nom), dans le Warwickshire, en Angleterre. Son père, William, était maître d'école à la Rugby School, l'une des plus prestigieuses « public schools » d'Angleterre où Rupert fit la plus grande partie de ses études. Rappelons que, paradoxalement, en Angleterre, les « public schools » sont des institutions privées où l'élite se doit d'envoyer ses rejetons. L'éducation à la Rugby School prépare les jeunes esprits pour l'entrée dans les plus grandes universités (Oxford, Cambridge, ...), et met aussi beaucoup l'accent sur la pratique des sports.  Parmi les écrivains originaires de la ville de Rugby, citons Lewis Carroll (1832-1898) et Salman Rushdie (1947-)






Grâce à une bourse d'études, il poursuivit  ses études au King's College de Cambridge. Pendant ses études, il se joignit à des groupe d'écrivains, de poètes, d'amateurs de théâtre... Il vécut dans une maison qu'il a rendue célèbre par sa poésie, Old Vicarage, à Grandchester, où il fait toujours bon aller prendre le thé l'après-midi (« And is there honey still for tea ? » - Rupert Brooke).


Bien qu'il ait souvent dit et écrit que son adresse permanente serait toujours à Cambridge, c'est dans la mer Égée qu'il est décédé, le 23 avril 1915, jour de la Saint-Georges, fête nationale de l'Angleterre, à la suite d'une septicémie causée par l'infection d'une piqûre de moustique. Membre de la Royal Navy, il s'était embarqué pour une expédition militaire, mais il mourut à 27 ans (comme Alexander), deux jours avant le débarquement des Dardanelles. Puisqu'il est mort sur un navire-hôpital (français) sur lequel il avait été transféré, son corps aurait dû être jeté à la mer mais, grâce à l'intervention de Churchill à qui il avait été présenté, et bien qu'il ait si bien écrit son amour pour son pays et pour le Cambridshire en particulier, sa dépouille repose plutôt sur l'île de Skyros (ou Scyros), en Grèce.