mercredi 26 septembre 2018

Souvenir, souvenir, que me veux-tu ?

Nevermore ? Peut-on dire « jamais plus » ?

Dans un article intitulé les p’tits souvenirs du dimanche soir, Dr CaSo raconte quelques souvenirs et demande à ses lecteurs et lectrices de jouer le jeu en répondant aux questions proposées.

Je viens d'essayer de répondre en commentaire sur son blogue à ces cinq questions, mais je ne suis pas sûr que mes commentaires se rendent (quelques-uns se sont volatilisés dans le cyberespace) ; je publierai donc ici mon commentaire laissé chez Dr CaSo.

1. Anniversaire(s) le(s) plus mémorable(s) :
a) Pour mon vingtième anniversaire, ma famille avait organisé une petite fête et avait invité la famille élargie, des amis de l'époque et quelques amis d'enfance, que je n'avais pas revus depuis des années. C'était évidemment toute une surprise : j'étais parti chercher une amie pour aller au cinéma, mais (après de très longues minutes à attendre qu'elle soit prête - c'était pour permettre à tout le monde d'arriver à la maison) on a téléphoné pour dire que je devais absolument repasser chez moi. C'était chouette.
b) Pour mon 27e anniversaire, l'ami avec qui je vivais, dans un immense appartement où nous venions d'aménager, doté d'une très grande terrasse, avait organisé une incroyable fête avec beaucoup de monde ; il avait loué des tables, des chaises, etc. Il y avait un buffet incroyable cuisiné et présenté par cet ami, avec plusieurs très bons vins. C'était assez impressionnant et réussi.
c) Quelques années plus tard, un ami était venu de Paris et avait organisé, chez moi, un repas de fête assez extraordinaire, avec homard, champagne, etc. Tout était si beau et délicieux !
d) Je ne peux évidemment pas oublier l'anniversaire 2008, alors qu'Alexander m'avait fait livrer le matin une immense gerbe de roses.

2. Les histoires ou contes d'enfants de mon enfance :
Je ne me souviens d'aucun conte lu ou entendu dans mon enfance - à moins que l'on considère les dessins animés comme des contes ; s'il y en eut, je ne m'en souviens pas. Les contes sont arrivés très tard dans ma vie. Il me reste donc beaucoup d'enfance à vivre, n'est-ce pas ?

3. Qualité la plus précieuse chez les amis :
Je crois que la qualité que je considère la plus précieuse, en ce moment, c'est la capacité d'écoute, d'attention, suivie par des interventions intelligentes. J'ai des amis intelligents, mais la plupart n'écoutent pas ; ce qu'ils peuvent dire n'a souvent pas de rapport avec moi. Je parle d'amis que je peux appeler, voir en personne. Heureusement, même si le nombre en a rétréci ces derniers temps, il y a les amis lointains et leur correspondance.

4. Comment je me rendais à l'école :
Durant mes deux premières années d'école primaire, de six à huit ans, je ne faisais que traverser un couloir pour me rendre en classe, car j'habitais l'école où enseignaient ma mère et ma soeur.

L'attelage ressemblait un peu à celui-ci, mais le traîneau était monté
d'une grande cabine fermée, comme un bus, avec portes, fenêtres, chauffage, etc.

Les autres années du primaire, je m'y rendais à pieds, n'habitant pas très loin de l'école. Au secondaire, à l'automne et au printemps, je m'y rendais en voiture le matin, et je revenais en voiture le soir. L'hiver, la plupart du temps, comme tous mes camarades qui habitaient un peu loin du collège, on s'y rendait dans un immense traîneau, complètement fermé comme un bus, chauffé par un poêle à bois et tiré par des chevaux ; ça sentait un peu le cheval, mais c'était très confortable..


Cela pouvait ressembler (un peu) à ceci, avec moins de fenêtres.
Le conducteur de l'attelage était dans la cabine avec les élèves.

5. Emploi durant les études universitaires :
Durant mes études universitaires, j'ai été un moment fonctionnaire (protonotaire de la Cour supérieure), au ministère de la justice, puis administrateur de théâtre et, enfin, journaliste à la radio.

6. Si je pouvais remonter le temps... j'aimerais bien aller faire un tour du côté de Pella, en Macédoine, et voir grandir Alexandre le Grand et son ami Héphaistion, et les retrouver à divers moments et dans différents lieux de leur courte vie...
Puis j'aimerais, plusieurs siècles plus tard, faire un saut dans le Kent, en Angleterre, puis à Londres, et un peu au nord de Londres, pour voir grandir mon petit Alexander, le voir jouer au polo, faire ses études à Oxford, puis commencer sa vie d'adulte à Londres, rencontrer sa grand-mère, etc.

2 commentaires:

Dr. CaSo a dit…

Voir Alexandre le Grand doit être pas mal, je suis d'accord... et Cléopatre aussi, tant qu'on y est ;)

Alcib a dit…

L'un de mes beaux-frères aimerait bien aussi rencontrer Cléopâtre, mais je la lui laisse.
Mais comme j'ai déjà vu la reine d'Angleterre en personne passer devant moi, je ne me sauverais pas si je savais que Cléopâtre allait passer.