jeudi 31 juillet 2014

Une étoile qui chante...

À quatre heures, ce matin, je suis descendu sur le trottoir devant mon immeuble... Avant de remonter, j'ai cherché dans le ciel couvert une petite éclaircie qui pourrait laisser apercevoir une étoile. Ce n'est pas facile, car il y a de nombreux lampadaires et il faut faire des acrobaties pour pouvoir scruter le ciel sans être aveuglé par leur lumière. Bien qu'il y ait chez moi de nombreuses étoiles, je ne peux pas dire que j'habite parmi elles (ce serait plutôt elles qui vivent en moi), mais j'habite au-dessus des lampadaires ; il m'est souvent plus facile de voir les étoiles de ma fenêtre que de l'extérieur, à condition que les étoiles, parfois solitaires, soient de mon côté... Je ne sors jamais le soir ou la nuit sans essayer d'en apercevoir au moins une, celle qui compte. 

J'aurais été triste de remonter sans avoir pu saluer cette étoile. Il m'a fallu un peu de temps avant d'apercevoir au loin, vers le Nord-Ouest, une petite éclaircie dans laquelle scintillait faiblement cette étoile à qui j'ai souri et envoyé des baisers. Et, au même moment, j'ai entendu, venant de la même direction, le chant d'un rossignol dont la musique enchantait déjà les Grecs anciens. Comme l'écrivait Alexander dans un commentaire de l'été 2008, le rossignol est un oiseau symbolique car, selon les Grecs, son chant merveilleux inspirait les amoureux. Et, ajoutait Alexander, quand ils parlent d'amour, les Grecs savent de quoi ils parlent...

Le chant discret de ce matin provenait-il de l'étoile qui scintillait pour moi dans ce lagon céleste ? Ou bien le chant amoureux était-il relayé par un rossignol plus près de chez moi, à plusieurs dizaines de mètres tout de même ? Était-ce le même rossignol qui, comme je l'avais constaté en juin 2010, semblait ne chanter que pour moi ? Je suis persuadé que c'est lui, car j'ai reconnu sa musique et ses mots.

Moi aussi, je t'aime, Alexander !

mardi 22 juillet 2014

Joyeux anniversaire, prince George !

Photo officielle du premier anniversaire
du prince George

Le prince George Alexander Louis, né le 22 juillet 2013,
célèbre aujourd'hui son premier anniversaire.

Comme son père et les autres mâles de la famille,
il aimera sans aucun doute le polo.

Il s'y prépare déjà.


Alexander aimait beaucoup son pays, ses institutions et, plus encore, le prince Charles et la duchesse de Cornouailles, les princes Williams et Harry ; il serait fier de ce nouveau prince de Cambridge. Je me réjouis pour lui et, surtout, avec lui.

lundi 21 juillet 2014

Blessé de guerre...

Il y a six semaines, j'ai fait une chute sur le trottoir, dont je me suis relevé aussitôt, sans autre blessure apparente que celle faite à mon orgueil.

Mais dans les jours suivants, j'ai commencé à sentir des douleurs dans la main et le bras droits. Je n'y ai pas accordé trop d'attention car je me disais qu'il était normal que me je sois étiré un muscle en voulant me retenir, et que tout cela passerait rapidement.

Il m'est devenu de plus en plus difficile d'écrire, autant à la main qu'à l'ordinateur. S'il m'arrivait de poursuivre en dépit de la douleur ressentie, je le payais chèrement dans les jours suivants.

Malgré tout, je devais poursuivre ma vie à peu près normalement, à condition de ne pas trop m'attarder à l'ordinateur. J'en étais venu à ne plus trop y penser... sauf, si j'en avais le temps, quand l'envie me prenait d'écrire, que ce soit des notes pour moi-même ou des messages à envoyer à mes amis.

La douleur devenait de plus en plus insistante ; elle se déplaçait de la main à l'épaule et de l'épaule à la main, enrichie de ce qui me semblait du rhumatisme dans les articulations. Pour calmer cette douleur, j'ai commencé à prendre régulièrement, en respectant la posologie, des comprimés d'acétaminophène, et cela jusqu'à vendredi soir dernier... Je me suis levé samedi matin avec une légère nausée, mais avec une douleur au ventre, au foie surtout. Comme je me sentais de moins en moins bien à mesure que la journée avançait, je suis allé faire une recherche rapide sur Internet avec les mots « Tylénol » (marque d'acétaminophène) et « foie ». Je me suis rendu compte que ce médicament que je croyais sans danger peut effectivement empoisonner le foie et conduire rapidement à la mort. (voir Ajout)

Je n'ai pas dépassé la posologie recommandée et je n'ai pas de pathologie particulière qui puisse me rendre plus vulnérable qu'un autre, mais j'étais persuadé que cette forte et persistante douleur au foie était causée par l'acétaminophène. J'ai appelé la ligne d'Info-santé : on m'a posé une longue série de questions, puis on m'a conseillé de cesser de prendre ces comprimés, de surveiller certains symptômes et, si nécessaire, de me rendre directement à l'hôpital.

Il m'a fallu deux jours de jeûne et de repos pour retrouver mon état à peu près normal. Et j'ai téléphoné ce matin à une clinique de médecine sportive où j'avais reçu des traitements il y a quelques années. Mon jeune et séduisant physiothérapeute (kinésithérapeute pour les Européens, ou, plus familièrement « kiné ») ne travaille plus à cette clinique, mais j'ai vite obtenu, grâce à une annulation, un rendez-vous en fin de journée.

J'y ai rencontré une charmante jeune fille, qui s'est très bien occupée de moi. Avec elle, j'ai beaucoup ri, ce qui est déjà le meilleur remède à bien des maux, et j'ai aussi pleuré, ce qui est souvent la conséquence d'autres mots. Elle m'a ordonné de ne rien faire pour aggraver ma situation (muscle déchiré) et, moi dont le seul sport en ce moment consiste à faire l'aller-retour en ascenseur dans mon immeuble de sept étages et à monter et descendre les sept* marches de mon appartement, j'ai la semaine prochaine un autre rendez-vous à la clinique de médecine sportive.

p. s. : Je pensais n'écrire que quelques lignes pour expliquer mon silence et je me suis laissé emporter. Au moins, j'ai fait plus court cette fois-ci que pour les quelques articles racontant mon court séjour à l'hôpital en juillet 2006.

*J'écrirai dans quelques jours un billet sur la présence du chiffre « 7 » dans ma vie.

Ajout du 31 juillet 2014 :  J'ai raconté mon histoire à l'une de mes voisines qui travaille à l'Hôtel-Dieu. Elle me disait qu'en effet, le nombre de suicides au Tylénol est effarant. Très souvent, les malheureux n'en meurent pas immédiatement mais les dommages au foie sont si importants, et irréversibles, qu'ils en meurent dans les jours suivant leur hospitalisation s'ils ne reçoivent pas rapidement une greffe du foie. La semaine dernière, dans son département, il y avait, parmi de nombreuses autres victimes, une femme de 21 ans qui allait mourir dans les heures suivantes si elle ne recevait pas immédiatement une greffe... Et dire qu'une autre voisine m'avait fortement recommandé de ne pas prendre l'antidouleur qu'on m'avait prescrit puisqu'il était « très mauvais pour le foie », me suggérant de prendre plutôt du Tylénol (acétaminophène).

lundi 7 juillet 2014

5 ans après ton départ, tu me manques autant

Sa meilleure et fidèle amie, qui fut d'abord la meilleure amie de sa mère, m'écrivait, au sujet d'Alexander, bien entendu : « Un coeur pur, tout comme son visage, fragile comme la porcelaine, mais radieux. Il était une lumière dans ma vie. Il m'a apporté tellement de joie, toute sa vie, depuis sa naissance. Je l'aime terriblement ! J'étais fière de lui. J'ai toujours pleuré avec tous ses chagrins, et ri avec lui pour tous ses bonheurs. D'une immense sensibilité, toujours attentif aux autres, attentionné, et surtout d'une grande noblesse de coeur et d'esprit. Délicat, adorable et charmant... »

Ce n'est pas moi qui, même cinq ans après son départ, dirais le contraire de cette amie si précieuse qui m'avait adopté puisque j'étais l'amoureux de ce garçon merveilleux qu'elle aimait comme son fils, mais aussi comme un être exceptionnel que l'on n'a pas tous le privilège de rencontrer, même une seule fois, dans sa vie.


Pour commémorer le premier anniversaire de son départ, lors de la cérémonie réunissant la grande famille, notre amie me disait : « J'ai fait commander en votre nom un coeur de roses, avec une carte sur laquelle tout le monde pourra lire votre nom... Je suis sûre que si vous écoutez bien dans la nuit, vous entendrez les cornemuses qui, à l'église, joueront durant vingt-quatre heures, pour dire à Alexander combien nous l'aimons. »


Je suis, en ce cinquième anniversaire, de tout coeur avec sa famille, ses amis, toute la petite famille que nous aimions, que j'aime...

mardi 1 juillet 2014

Lady Diana - 53e anniversaire

Elle aurait aujourd'hui 53 ans. Mais, pour tous ceux qui l'aiment, pour tous ceux qu'elle a aimés, elle sera éternellement belle et jeune.