Lundi matin, c'est l'occasion de répondre à l'invitation de Dr CaSo à raconter « les Ptits souvenirs du dimanche soir ».
1. Je ne sais pas si je crois vraiment aux fantômes ; je n'ai rien contre. Le sujet m'intéresse et, lorsque j'avais la télévision, j'aimais regarder les émissions qui parlaient de revenants, de maisons hantées, de médiums, etc. J'ai lu quelques livres sur le sujet, et j'étais loin de vouloir m'en moquer. Il m'est arrivé de consulter une médium et je dois dire que j'avais été fortement impressionné par ce qu'elle m'avait révélé... Le rationalisme exacerbé m'exaspère autant que la crédulité excessive.
2. Je ne suis pas féministe, mais je n'ai rien contre. Là encore il y a des militantes radicales dont le fanatisme me détournerait parfois de leurs revendications mais, heureusement, il y a des discours et des mouvements qui méritent notre attention et qui débouchent parfois sur des solutions concrètes et justes. En fait, je n'aime pas beaucoup les étiquettes et, bien que j'adhère parfois à différents discours en faveur d'une plus grande liberté, du plein épanouissement des uns et des autres, je ne voudrais pas être défini principalement par une étiquette ou une autre.
3. Les fêtes, chez moi, sont la plupart du temps improvisées ; par conséquent, les plats que je pourrais préparer pour telle occasion le sont aussi. Je peux y penser quelques jours avant, mais j'organise et participe à si peu de fêtes, que je ne saurais donner plus de détails.
4. Je dirais qu'à vingt ans, j'ai commencé à sortir de ma coquille, surtout lors de mon premier séjour à Paris. Hélas, les années qui ont suivi le retour de Paris ont été assez pénibles. De 27 à 32 ans, j'ai vécu une très belle histoire d'amour, qui m'a beaucoup transformé, dans le bon sens. Toute la trentaine a été une période d'exploration, de découvertes, d'affirmation, d'émancipation ; de timide et réservé, qui se demandait toujours « comment font les autres », à cette époque, dans ma vie sociale, à la fois privée et professionnelle, je suis devenu communicateur, animateur, suscitant les confidences des uns et des autres... L'élément déclencheur de cette transformation fut l'habitude rapidement prise de sortir tous les soirs afin de mieux apprivoiser ma solitude nouvelle. Je crois que c'est à cette époque, en voulant aider ceux qui me confiaient leurs problèmes, que j'ai compris que, très souvent, ce n'est pas le conseil ou la réponse que l'on donne qui compte vraiment, mais l'attention et l'écoute qui permettent à l'autre de bien comprendre la situation qu'il trouve problématique et de trouver lui-même la solution appropriée.
5. Il m'est sûrement arrivé d'accomplir quelque chose d'interdit, mais je ne saurais en faire une liste. Ces actes ou ces infractions aux lois ou aux règles de toutes sortes, ce ne sont pas des trophées que j'ai envie d'exhiber. J'ai agi parfois spontanément dans certaines situations, sans préméditation ni provocation. Il m'est arrivé, par exemple, de faire l'amour dans un coin pas si tranquille du Palais de Justice ; ce n'était pas un défi aux interdits, mais simplement l'envie de répondre joyeusement à un appel des sens, interdits ou non, de vivre intensément une occasion irrésistible. Comme je le disais parfois à l'un de mes neveux adolescent : « Si ce que tu as envie de faire ne fait de mal à personne et que tu évalues bien les risques de te faire prendre, libre à toi d'agir comme tu le veux. »
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lundi 22 juillet 2019
Sens interdits
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lundi 6 avril 2015
Tartan Day
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Le printemps n'est pas encore là, mais il ne devrait pas trop tarder. Nous verrons bientôt dans nos rues, sur les places publiques, les terrasses, etc., des hommes qui laisseront voir leurs genoux... Les Écossais n'attendent pas la saison des terrasses pour montrer les leurs. Depuis plusieurs années, et de plus en plus, de nombreux symboles écossais sont bien visibles et les traditions sont de plus en vivantes. Le port du kilt fait partie de ces symboles et de ces traditions.
Comme me l'avait indiqué Alistair, ami d'Alexander, en commentaire à l'article que j'avais écrit sur le kilt, en octobre 2009 le 6 avril est le Tartan Day, célébré en Écosse, bien sûr, mais aussi dans de nombreux pays où sont établis des Écossais.
Sean Connery : l'un des très nombreux Écossais contemporains, qui n'hésite pas à porter le kilt et à afficher ses couleurs.
Le chardon est l'emblème de l'Écosse (pas nécessairement le chardon bleu, bien que le bleu et le blanc soient les couleurs du drapeau écossais). Le chardon écossais serait plutôt le le chardon aux ânes. Cependant, je trouve celui-ci très élégant, avec son joli ruban
Voilà de jolies couvertures de laine écossaise... en devenir
Depuis que j'ai fait la connaissance d'Alexander, il y a sept ans, j'ai voulu connaître sa ville, son pays, sa culture, ses traditions, etc. Cette curiosité, loin de s'atténuer après le départ d'Alexander, ne cesse de grandir. Plus je découvre, plus j'ai envie de découvrir. J'ai lu des livres sur l'Angleterre, le Royaume-Uni ; j'ai écouté de nombreux films, plusieurs séries télévisées britanniques ; je continue d'écouter de la musique, des chansons, anciennes et modernes, du classique, du traditionnel, du rock, etc. Je peux passer des heures à chercher sur Internet des images et je suis de plus en plus fasciné par tout ce que je découvre.
C'était l'un de nos projets, à Alexander et à moi, qu'il me fasse découvrir sa ville, son pays, bien sûr, mais aussi les châteaux hantés d'Écosse, les lochs, dont celui de son ami Nessie... Des amis, Français, Québécois, qui sont allés en Écosse, ont été fascinés par la beauté des paysages, notamment. Si les dieux me sont favorables, je ferai un jour ce pèlerinage en Angleterre, en Écosse, et en Irlande, au pays de Galles...
Ces derniers mois, j'ai entrepris de « rafraîchir » la décoration de mon appartement. Au départ, j'avais une vague idée de ce que j'avais l'intention de faire, mais une chose était claire : je voulais créer un environnement où Alexander aurait pu se reconnaître. Bien sûr, mon appartement ne ressemblera jamais à celui d'Alexander, mais je crois que si quelqu'un entrait dans ma chambre, par exemple, il verrait immédiatement ce qui a inspiré, ce qui inspire mes choix. J'ai encore du travail à faire... J'aurais beaucoup aimé avoir des motifs écossais, soit dans les tissus ou dans des objets ; je n'en ai pas encore assez, mais il y en a un peu. Les budgets sont restreints, mais les rêves sont grands.
Non, ce n'est pas chez moi
Vive l'Écosse ! Happy Tartan Day aux Écossais, où qu'ils soient !
Et si vous souhaitez finir en musique, la cornemuse s'impose Scotland The Brave.
mercredi 4 mai 2011
Des ratons laveurs
Dans ma circonscription électorale, on a toujours dit qu'un cochon serait élu, à condition d'être rouge (Libéral)...
« Vous avez raison: lundi, un raton laveur se serait présenté pour le NPD, il aurait été élu... » Cette phrase du chroniqueur de La Presse, Pierre Foglia, exprime bien ce qui s'est passé au Québec lundi, lors des élections fédérales.
Même si Foglia ajoute immédiatement : « C'est pas une raison pour dire que c'est tous des ratons laveurs », il n'en reste pas moins que le Nouveau Parti Démocratique (NPD) a fait élire lundi 58 ou 59 députés (il y aura au moins un dépouillement judiciaire) dont la très grande majorité avait simplement l'intention de servir de « poteaux » au NPD, sans aucun espoir d'être élus.
L'une de ces personnes, qui a passé tout le temps de la campagne électorale à Las Vegas, sans rien connaître de la circonscription qu'elle devrait représenter, sans jamais y mettre les pieds, est introuvable encore aujourd'hui. De plus, des personnes dont le nom apparaît sur le bulletin de candidature de ce fantôme affirment n'avoir jamais signé ce bulletin. Son élection pourrait être annulée.
Dans un autre article de La Presse, Patrick Lagacé raconte comment une personne voulant travailler comme bénévole s'est retrouvée candidate et... députée.
Il est normal que le NPD, qui n'avait aucune organisation au Québec, doive recruter ses candidats là où il peut les trouver, sans trop se préoccuper de leur expérience, de leurs références, de leur sérieux. Ce qui est moins compréhensible, c'est que les Québécois aient voté pour des candidats qu'ils n'ont jamais vus, dont ils n'ont jamais entendu parler. Des Québécois auraient voté pour des ratons laveurs ; ils sont nombreux à avoir voté pour des fantômes, du moment qu'ils étaient orange. Un fantôme orange reste un fantôme.
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