samedi 25 octobre 2008

Un chien pêcheur


À Red Row, dans le comté de Northumberland, en Angleterre, certains chiens sont plus chanceux que les chats de Bekesbourne.

Le Jack Russel de Jean Brigstock aurait été désorienté par le brouillard durant une promenade avec sa propriétaire. Après avoir vu son chien glisser dans l'eau, la dame de 73 ans l'a longtemps recherché sans succès.

Elle a cru que son chien s'était enfui ou qu'il se cachait dans un parc d'attractions qui se trouvait tout proche. Le Jack Russell de 14 ans a plutôt été porté par le courant et, en nageant pour revenir sur la terre ferme, il s'en est plutôt éloigné.

La photo vient d'ici.

Des pêcheurs l'ont retrouvé en mer, à un kilomètre et demi de la côte. Puisque ces pêcheurs étaient en mer pour plusieurs jours encore, ils ont informé les gardes-côte qu'ils avaient repêché le chien.

La garde côtière a dépêché un navire pour venir récupérer le chien qui a pu retrouver sa maîtresse et son foyer. La visite chez le vétérinaire a montré que le Jack Russell n'avait gardé aucune séquelle de son bain prolongé.

La photo vient d'ici.

vendredi 24 octobre 2008

D'un chat à l'autre

... de Stourbridge à Bekesbourne.

Photo AFP

La nouvelle est plutôt étonnante, surtout quand on sait à quel point l'Angleterre défend ses animaux contre les mauvais traitements que l'on pourrait vouloir leur faire... Et je connais des Anglais qui sur ce point sont plus Anglais que les autres dans la mesure où il ne font pas que défendre les animaux mais qui font des gestes concrets et entreprennent des actions afin de procurer aux animaux davantage de confort et d'agrément...

L'Agence France-Presse signale la disparition mystérieuse de chats dans un quartier de Stourbridge, située au sud-ouest de Birmingham, que l'on compare au triangle des Bermudes...

La société protectrice des animaux d'Angleterre et du Pays de Galles enquête sur la disparition mystérieuse de plus de quarante chats en huit ans dans un quartier d'une ville du centre-ouest du pays, surnommé le triangle des Bermudes pour chats.

«Nous partageons l'inquiétude des propriétaires de chats dont les animaux ont disparu et en collaboration avec la police, nous enquêtons sur les incidents qui ont été signalés», a indiqué jeudi un porte-parole de la Société royale de protection des animaux (RSPCA).

«Dans cette affaire, il y a eu des signalements de disparitions de chats sans aucune information sur la façon dont ils ont disparu, et aucun cadavre de chat pouvant servir d'indication, par conséquent il est difficile d'enquêter sans élément supplémentaire», a-t-il ajouté.

Tous les félins ont disparu d'un quartier de Stourbridge, ville au sud-ouest de Birmingham, surnommée par ses habitants le Triangle des Bermudes des chats.

La presse britannique a publié mardi une photo aérienne des rues concernées, comprises dans un triangle d'environ 800 mètres de côtés, en indiquant précisément les maisons des chats disparus et quelques photos de félins portés manquants.

Une porte-parole de la RSPCA a précisé à l'AFP que son antenne locale avait mis en place par précaution il y a dix-huit mois un moratoire pour empêcher l'adoption de chats par des foyers du quartier.

Julie Wootton, propriétaire de Norman, 15 ans, disparu l'an dernier, a indiqué au Daily Mail que les résidents avaient formé un groupe pour tenter de percer le mystère. «C'est terrible, le quartier n'a plus de chats, les gens ont arrêté de les remplacer car ils ne peuvent faire face à la douleur», a-t-elle expliqué. «Nous avons retrouvé quelques colliers, dont l'un précisait que le chat portait une puce électronique».

«Si l'animal avait été trouvé par un éboueur, ou amené à un vétérinaire, sa puce électronique aurait été scannée, donc ils ne sont pas retrouvés», a-t-elle relevé.
Photo AFP

Quant à ces autres chats, qui ne sentent pas du tout en danger, ils se prélassent en famille au Howletts Zoo Park, de Bekesbourne, dans le Cantorbéry ou Canterbury, en anglais.

lundi 20 octobre 2008

Errances

Pendant que je dois écrire des textes, rédiger des allocutions que je prononcerai demain lors de remise de prix, et courir partout en me gelant les doigts, des amis proches mais que, bien que voisins, je ne vois pas si souvent, sont en Europe jusqu'à la fin du mois de novembre. Hier à Wroclaw, ce soir à Rome, en Italie pour un moment...

samedi 18 octobre 2008

Où irons-nous ? réponse

Voici donc la question au concours du 11 octobre dernier. J'avais donné, mercredi dernier comme promis, la réponse à la question mais dans les commentaires à la suite de l'article. Je n'avais pas eu le temps de terminer cet article pour afficher clairement la réponse.

Il s'agit d'un ensemble de maisons autour d'un jardin. L'ensemble s'appelle Chelsea Place et on y accède par la rue Simpson, près du musée des beaux-arts de Montréal.

Ces maisons font partie du « Mille carré doré », là où étaient concentrés, entre 1850 et 1930, avant qu'ils décident d'émigrer vers des endroits plus paisibles vers l'ouest de Montréal, tous les millionnaires et les quelques milliardaires s'il y en avait à l'époque. Il fut encore jusqu'à ces dernières années le quartier des consulats. Il reste le quartier chic, des boutiques de luxe, des grands restaurants et des hôtels cinq étoiles, le quartier des musées, etc. Encore aujourd'hui, ce quartier constitue pour une élite qui aime vraiment Montréal un endroit très agréable à vivre. Quelques premiers ministres canadiens y ont habité ou s'y sont souvent retrouvés ; Pierre E. Trudeau y avait sa maison à deux pas d'ici ; Brian Mulroney était souvent au Ritz Carlton ; l'ancienne gouverneure générale Jeanne Sauvé habitait en face du Ritz, je crois. Des personnalités de la radio et de la télévision y habitent encore, parmi les plus discrètes, celles qui ont bon goût. Même moi, j'y ai habité... et j'y habite encore (au fil des ans, je me suis simplement déplacé de la partie Ouest à l'extrémité Est du quartier).

Certains lecteurs se sont laissés distraire par l'idée exprimée que, lorsque l'automne arrive, il me prend l'envie de partir. C'est vrai que j'ai envie de partir, mais cet automne je ne suis pas parti, je ne suis même pas sorti de Montréal depuis... je ne sais plus. L'association que je faisais entre cette rue de Montréal et l'idée de voyage, c'est qu'en passant par là il y a une dizaine de jours, j'ai eu l'impression d'arriver quelque part en Angleterre. Je n'y suis jamais allé encore (ça viendra), mais cet ensemble de maisons, par son architecture, par ses fenêtres, etc., me faisaient penser à certaines images que j'avais pu voir dans des magazines. Je suis parti en voyage, mais en rêve éveillé seulement.

Le Boston Terrier n'était effectivement pas tout à fait un indice, sinon qu'il venait renforcer pour moi l'impression de me trouver en Angleterre. En photographiant l'une de ces maisons, j'ai vu venir vers moi une jeune femme accompagnée d'un chien, un Boston Terrier. Elle me regardait prendre de nombreuses photos en ayant l'air de se demander pourquoi j'en prenais autant ; j'ai compris sa curiosité quand je l'ai vue se diriger vers la porte de la maison que je photographiais. Pour tenter de dissiper son inquiétude, j'ai spontanément demandé, sans préambule, sans formule de politesse, si son chien était un Boston Terrier (depuis quelques semaines, je regarde tous les chiens que je rencontre et j'essaie d'établir une communication avec leur maître... ou leur maîtresse). Comme les gens aiment toujours parler de leur chien, elle s'est arrêtée et nous avons parlé un peu. Pour finir de la rassurer, j'ai dit que j'aimais beaucoup ces maisons, cette rue, et que j'ai moi-même habité, il y a plusieurs années, la maison voisine de la sienne.

J'ajoute plusieurs photos pour que l'on puisse voir, en les agrandissant, que les voitures ont bel et bien des plaques d'immatriculation du Québec.

Je ne sais pas comment je peux démontrer qu'il s'agit d'une rue de Montréal ; il aurait sans doute fallu que je prenne des images de l'état lamentable de la chaussée.

Les participants n'ont pas été très nombreux et il n'y a qu'une seule personne qui a répondu qu'il s'agissait de Chelsea Place, à Montréal. Pour trouver le nom exact de l'endroit, elle a peut-être eu l'idée d'agrandir l'image de la porte à côté de laquelle on pouvait très bien lire « 18 Chelsea Place ». Drine recevra donc deux cartes postales. Félicitations à Drine et merci aux personnes qui ont participé.


Et voici la maison voisine de Chelsea Place, celle que j'ai habitée il y a plusieurs années déjà.


Ajout : Je m'étais demandé quelles étaient ces fleurs qui ornent l'entrée de chacune de ces maisons de Chelsea Place. Alexander est allé plus loin et a soulevé clairement la question en proposant une réponse, que confirme Béo : ce serait des chrysanthèmes. J'avais un doute car les chrysanthèmes que je connais, les fleurs qui pour moi portent ce nom, ne ressemblent pas exactement à celles-ci. Or, il semble qu'Alexander et Béo aient raison. Il y a de nombreuses variétés de chrysanthèmes et ces fleurs mauves en seraient l'une d'elles. On pourra le constater ici.

Il est intéressant de noter que le chrysanthème (qui se dit « kiku » en japonais) est la fleur impériale, symbole de joie. L'Ordre du Chrysanthème est le plus grand honneur qui soit accordé au Japon.

mardi 14 octobre 2008

Promenade dominicale

Au réveil, dimanche matin, j'ai vu que le soleil brillait sur Montréal et je m'étais dit que j'en profiterais pour aller faire une longue promenade en début d'après-midi et vérifier par la même occasion si les arbres avaient pris davantage de couleurs ces derniers jours.

Le temps de prendre mon petit déjeuner, de lire et d'écrire un certain nombre de messages, le soleil est allé se reposer et la lumière était moins éclatante. Les brillantes couleurs des feuilles d'automne seraient donc moins chatoyantes mais j'ai tout de même voulu aller marcher au parc du mont Royal et prendre quelques images


Chaque fois que je me je vais marcher dans la nature, que ce soit à la campagne (pas très souvent) ou dans l'un des parcs de Montréal (le plus souvent le mont Royal, à côté de chez moi), je songe qu'il serait tellement plus agréable de faire cette promenade avec mon amoureux. À défaut de pouvoir marcher avec lui à mes côtés ce dimanche, j'ai fait cette promenade très lentement, en poursuivant une conversation imaginaire avec l'amoureux et en songeant au bonheur que sera cette promenade avec lui lorsqu'il sera là...

Je suis resté longtemps à marcher à l'ombre de ces arbres, à apprécier cette quiétude, en dépit des gens qui circulaient autour. On ne se sentait pas envahi ; il y avait de la place pour tout le monde. Il y avait de la place surtout pour la rêverie, pour penser à ceux que l'on aime, ceux et celles qui composent ce noyau, cette cellule affective que nous aimons appeler notre « petite famille », petite parce qu'elle regroupe un nombre restreint d'êtres chers et cependant immense en terme d'amour des uns envers les autres.

Puis je suis redescendu vers chez moi par l'avenue du Parc, cette avenue que le maire de Montréal s'entêtait à vouloir changer de nom pour celui d'un ancien premier ministre qui, par son indécision politique au sujet du statut du Québec et son habileté à faire de longues phrases creuses pour tenter de faire oublier le vide de sa pensée politique, un habile manipulateur en somme, aurait mérité tout au plus de donner son nom à une impasse. Heureusement, les riverains, les Montréalais, les Québécois se sont mobilisés pour faire renverser une décision stupide, et l'avenue du Parc est restée l'avenue du Parc.

Je ne saurais dire si Montréal est une belle ville ou non mais je suis toujours ému, lorsque je reviens du mont Royal, cet immense espace de verdure à trois pas de chez moi, de voir que l'on peut, en quelques secondes, passer de la campagne à la ville. À quelqu'un qui, il y a quelques semaines, se demandait ce que je pouvais bien aimer en ville, ce serait peut-être le principal élément de réponse : la possibilité de passer si rapidement de la nature à l'activité de la vie urbaine.

Depuis que l'on a démoli l'horrible échangeur routier qui rendait difficile aux piétons l'accès au parc du mont Royal, j'aime faire, pour rentrer chez moi, un détour par l'avenue des Pins et par la rue Sainte-Famille. J'ai déjà habité cette dernière et parfois je pense que j'aimerais y revenir...


Est-ce vraiment un hasard si la discrète rue Basset, que je traverse souvent à pied ou à vélo, qui désormais évoquera toujours pour moi la précieuse amie Petunia, membre de la « petite famille », la famille du cœur, se trouve si près de la chapelle, du musée, du jardin des sœurs hospitalières, de l'Hôtel-Dieu ?


En somme, un très beau dimanche après-midi, malgré tout. Une promenade méditative, un voyage intérieur, un voyage au pays des rêves, des projets, des moments partagés et des autres à venir...

dimanche 12 octobre 2008

Où irons-nous ? (un indice ?)

Derrière l'une de ces portes fleuries, habite un charmant Boston Terrier comme ceux-ci :




Ce renseignement pourra-t-il vous être utile ?

samedi 11 octobre 2008

Où irons-nous ?

Cliquez sur les photos pour les agrandir

Chaque automne, le goût de partir un moment, d'être ailleurs, se fait plus pressant, particulièrement au début du mois d'octobre. Ce n'est pas que j'aie un goût du voyage particulièrement prononcé. Je ne suis pas un nomade ; les perpétuels déplacements ne me conviennent pas. J'ai besoin de m'ancrer quelque part, de m'y faire un nid, même si ce n'est que pour quelques jours, quelques semaines, quelques mois.

Mais l'idée de changer d'air, d'aller passer quelques semaines, quelques mois, dans un endroit que j'aime me séduit toujours, à condition que je puisse m'y recréer un cocon où je pourrai me ressourcer à la fin de la journée. Depuis très longtemps, j'avais ma chambre à Paris. Je pouvais bénéficier du changement d'air, du changement de décor et de milieu culturel tout en me sentant chez moi.

Je n'ai plus cette chambre à Paris et je me demande si j'ai vraiment envie d'y revenir. J'y viendrai avec plaisir si c'est relativement facile à organiser, mais je ne ferai plus d'un séjour à Paris ma raison de vivre. J'ai envie de vivre là où est mon cœur et, ces dernières années, mon cœur a été plutôt orphelin. Il a pourtant recommencé à battre à un rythme plus accéléré et un cœur qui bat plus vite peut faire changer bien des choses...

Rien n'empêche, en attendant les grands changements, de s'offrir de courts dépaysements. C'est d'autant plus tentant qu'un ami très cher m'a fait hier une proposition très attrayante...

« Entrez, je vous en prie. Monsieur vous attend dans la bibliothèque. »

On sait au moins que ce n'est pas le 10, Downing Street,
ni d'ailleurs le 24, Sussex Drive


Reconnaissez-vous cet endroit ? Sauriez-vous dire dans quel pays, dans quelle ville ces photos ont été prises ?

Les deux premières personnes qui identifieront la ville recevront, si elles le désirent, une carte postale de la ville en question. La personne qui, au nom de la ville, ajoutera plus de précision recevra une deuxième carte postale.

Pour les besoins du concours, je ne publierai pas avant quelques jours (mercredi prochain, peut-être) les réponses des participants. Je continuerai toutefois de publier les commentaires qui ne donneront pas de réponse à la question ni d'indices trop révélateurs.

mardi 7 octobre 2008

Le poids du passé


Nos blogues sont un peu à l'image de nos vies : avec le temps, ils accumulent de l'information, des connaissances, des images, des souvenirs, des émotions, des découvertes, des enthousiasmes et des déceptions, des expériences heureuses et d'autres plus tristes, des sentiments partagés, des joies, des inquiétudes... Je ne connais personne dont la vie soit toujours un long fleuve tranquille.

Il peut arriver, à un moment de notre vie, que l'on ait le sentiment que notre bagage nous pèse, que le passé devienne lourd à porter. Peut-être faut-il alors apprendre à se délester de ce qui n'est plus utile, de ce qui n'a plus de sens pour nous, ce qui ne suscite plus d'émotion ; cela ne signifie pas qu'il faille nécessairement se débarrasser des choses anciennes car il arrive souvent que ces choses anciennes aient pour nous plus de d'importance que d'autres plus récentes. C'est le cas avec des meubles et des objets anciens, par exemple, qui ont pour nous une plus grande valeur affective que les plus récents.

Il en est ainsi de nos blogues. Au fil des mois, au fil des ans, ils accumulent du contenu et il peut arriver que ce contenu devienne lourd à porter, pas forcément pour son auteur ou ses lecteurs, mais pour la technologie qui en est le support. Il m'arrive par exemple d'abandonner la lecture d'un site ou d'un blogue que je me proposais de faire quand l'affichage est trop lent. Chez certains, la musique, les vidéos et tout ce qui « anime » le blogue ou le site ralentissent considérablement l'affichage. J'ai eu un doute en ce qui concerne le mien. Quelqu'un m'a dit que mon blogue mettait du temps à s'afficher sur son écran, ce qui est tout à fait possible à cause de la musique, des vidéos, des images.

Alors, s'il vous plaît, lectrices et lecteurs fidèles, dites-moi simplement si, lorsque vous venez sur mon Exil intérieur, l'affichage de la page se fait lentement, très lentement, normalement ou... autrement. Merci de votre fidélité et de votre collaboration.