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mercredi 5 septembre 2018

Vive la rentrée !

Après les chaleurs infernales que nous avons connues pratiquement tout l'été, Rupert et moi accueillons avec soulagement et avec enthousiasme la rentrée. Ce mercredi 5 septembre devrait, en principe, être la dernière journée de l'été où l'indice humidex dépasse 40 degrés Celsius (aujourd'hui, la chaleur ressentie a atteint 42 degrés Celsius). Curieusement, en après-midi, même sous le soleil, la chaleur restait supportable : Rupert et moi avons passé pas mal de temps à l'extérieur. Mais ce soir, après le coucher du soleil, l'air extérieur est celui d'un bain de vapeur, irrespirable et écrasant ! À 22 heures, la température ressentie est encore à 40 degrés Celsius. Mais... à compter de demain, jeudi, les températures civilisées (de 18 à 24 degrés) seront de retour. L'air sera respirable et... le niveau du quotient intellectuel des Montréalais bénéficiera d'une importante remontée, inversement proportionnelle à la chute des températures. Le corps et l'esprit seront tous deux gagnants.


Avec la saison des récoltes qui s'intensifie, les fruits et légumes sont plus accessibles et meilleur marché. Ces dernières semaines, j'ai mangé beaucoup de fruits frais, des fraises, des cerises et des myrtilles, surtout. Et j'ai acheté de bonnes quantités de betteraves, que j'ai surtout mangées cuites ; comme je mettais un peu de sel et de vinaigre dans l'eau de cuisson, je n'avais pas besoin de les faire mariner par la suite : je les ai mangées avant d'avoir le temps de les mettre en conserve. Aujourd'hui encore, j'en ai fait cuire une grande quantité. C'est tellement bon, que je dois exercer sur moi-même beaucoup de contrôle pour ne pas en manger trop à chaque fois. Comme j'étais assez fier du goût de mes betteraves, j'en ai offert à une amie et à un nouveau jeune voisin sympathique. Quoi ? J'ai aussi le droit de me faire dire, parfois, que je réussis bien ce que je fais.

Avec la rentrée, Rupert retrouve un grand nombre de ses amis qui étaient disparus durant tout l'été. Les étudiants sont de retour et, après pratiquement quatre mois d'absence, ils n'ont pas oublié Rupert, pas même son nom. Puisque les températures seront désormais plus fraîches, Rupert et moi n'attendrons pas forcément le passage des étudiants dans notre rue ; nous irons les voir sur le campus de l'université McGill.

Ce soir, une amie, qui travaille justement à l'université McGill, m'a offert de « vrais » œufs, pondus par de « vraies » poules qui, toute la journée, picorent dans le jardin et qui sont traitées comme des membres de la famille. Chacune a son nom propre. Les œufs sont tellement frais qu'il reste de la paille collée à leur coquille. Je me suis empressé, ce soir, de me faire une omelette, simplement avec un peu de fromage et du poivre, afin de savourer pleinement le goût des œufs frais. Cette amie a reçu ces œufs d'une collègue qui enseigne à l'université et qui est toute fière de partager le fruit des premières pontes de ses poules, que je remercie chaleureusement car, sans elles, je serais resté sans œufs.