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vendredi 16 avril 2010

Des lueurs d'espoir ?

Bonne nouvelle ? Vous connaissez le président français actuel, vous savez, le mari de Carla (enfin, celui qui l'a été de façon très ostentatoire et dont on ne sait plus très bien s'il l'est encore vraiment) ; 65 % des Français ne souhaitent pas le voir candidat aux élections présidentielles en 2012.
Mauvaise nouvelle ? 82 % des Français croient qu'il sera tout de même candidat.

Autre bonne nouvelle. Les Québécois semblent vouloir enfin sortir de leur torpeur. Ce n'est pas tout à fait de leur faute s'ils ont dormi depuis 2003 : ils étaient tombés sous le charme d'un séducteur qui, comme tous les séducteurs, finit par être démasqué. Depuis 2003, le premier ministre du Québec, Jean Charest, semble dans le coma et son gouvernement à l'air d'une poule sans tête. Depuis 2003, Jean Charest était Monsieur Prozac, l'antidépresseur : tout était toujours très beau, il n'y avait jamais de problème, tout était « normal ». Voilà tout le projet politique de ce gouvernement : que tout ait l'air normal (être « normal » n'est même pas un objectif ; il suffit d'en avoir l'air). La mafia contrôle l'industrie de la construction, semble financer généreusement le parti du premier ministre et même dicter au ministre de la Justice les candidats qui doivent être nommés juges, etc., mais tout est « normal » : si le premier ministre dit que c'est « normal », il faut le croire car c'est ainsi que cela se passe au Parti Libéral depuis toujours. Que jour après jour, l'un après l'autre, ses ministres viennent contredire le premier ministre ne dérange pas celui-ci ; sa réponse est invariable, celle qui a si bien endormi les Québécois depuis 2003 : « C'est normal ». Ce premier ministre qui ne se satisfait pas de la rémunération « normale » que lui verse l'Assemblée nationale, reçoit un salaire du Parti Libéral, provenant de la caisse électorale très bien garnie grâce aux généreuses contributions d'honnêtes entreprises tout à fait désintéressées (les dons d'entreprises aux partis politiques sont interdits par la loi mais les ministres de ce gouvernement Libéral doivent récolter chacun 100 000 $ auprès de leurs « amis » ; ils iront sans doute les recevoir sur le perron de l'église èa la sortie de la messe du dimanche matin...)

Malgré tous les cadavres que l'on sort de tous les placards de ce gouvernement depuis quelques années, pour Monsieur Charest-Prozac, tout est beau, tout va très bien Madame la Marquise. Lui qui ces deux dernières années se gave d'antidépresseurs et de somnifères, et qui en distribue à son entourage et à tous les Québécois qu'il peut atteindre, se fait réveiller brusquement par des révélations fracassantes de certains de ses collaborateurs, anciens et actuels.

Le grand séducteur aux antidépresseurs a perdu son sourire méprisant (vous savez, le sourire de celui qui vous roule dans la farine, qui vous ment effrontément mais avec le sourire, et qui s'amuse de vous voir si naïf).

La bonne nouvelle : 77 % des Québécois n'ont absolument plus confiance au premier ministre ni à son gouvernement. Le politicien de carrière qui pensait ronfler encore en paix jusqu'à la fin de son mandat en 2012, en attendant un poste sur la scène internationale, se voit forcé de se défendre. Il nomme une commission d'enquête dont il définit lui-même le mandat de façon très étroite, dont il nomme lui-même le président qui devra porter des oeillères pour ne pas voir les actions illégales qui ne sont pas mentionnées dans le mandat, alors qu'il est lui-même en cause dans les allégations qui l'amènent à créer cette commission d'enquête. « C'est normal... » Quelle crédibilité auront les résultats de cette enquête ? L'enquête que les Québécois réclament depuis des mois sur la corruption dans l'industrie de la construction et sur le financement du Parti Libéral (et sur les liens entre les deux) attendra encore longtemps, même si le premier ministre et quelques-uns de ses collaborateurs sont à peu près les seuls à ne pas en vouloir. Le parti du premier ministre aurait-il des choses à cacher ? Tous les jours des révélations viennent embarrasser le gouvernement. L'antidépresseur et les somnifères semblaient fonctionner jusqu'à maintenant.


La bonne nouvelle, c'est que les Québécois semblent vouloir se réveiller et réclamer des actions de ce gouvernement qui ronfle depuis trop longtemps. La mauvaise nouvelle, c'est que ce gouvernement peut rester en poste durant trois longues années encore. « C'est normal. »

jeudi 26 novembre 2009

Le crime organisé au Québec

Le premier ministre du Québec, 51 ans
Les coûts de construction au Québec sont considérablement plus élevés au Québec qu'ailleurs au Canada ? Pourquoi ? Parce que quelques entrepreneurs contrôlent pratiquement tous les appels d'offres. Et on ne sait plus très bien ce qui distingue la mafia de ces grands entrepreneurs.

À Montréal, quelques entrepreneurs seulement reçoivent pratiquement tous les très lucratifs contrats d'infrastrusctures. Quelques bureaux de génie-conseil font la pluie et le beau temps dans plusieurs grandes municipalités du Québec et monopolisent tous les contrats accordés par les administrations municipales.

Le premier ministre du Québec, 51 ans

Au Québec, tout le monde réclame une commission d'enquête publique pour faire la lumière sur tout cela et bien identifier qui exactement contribue à l'enrichissement du crime organisé aux dépens de tous les contribuables. Les partis de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale, les aministrations municipales, les syndicats de la construction (sauf un), les policiers, les procureurs de la Couronne, les citoyens, pressent le premier ministre du Québec d'instituer immédiatement une commission d'enquête. Le premier ministre du Québec, l'ineffable Jean Charest, toujours le seul à avoir raison toujours, le seul à marcher au pas, refuse en disant qu'il préfère laisser les policiers faire leurs enquêtes. Sauf que les policiers eux-mêmes disent qu'ils ne pourront pas faire toute la lumière sur ces affaires de collusion, de corruption, de crime organisé, et qu'il faut de plus importants moyens.

Le premier ministre du Québec, 51 ans

Le premier ministre du Québec, 51 ans

Le premier ministre du Québec, 51 ans

Au Québec, il n'y a pour s'opposer à la création d'une commission d'enquête que la Fédération des travailleurs du Québec, qui regroupe divers syndicats, dont des syndicat de la construction, et dont l'ex-président était très ami avec l'un des entrepreneurs importants identifié au crime organisé, et le Parti Libéral du Québec, le parti du premier ministre actuel, Jean Charest, 51 ans mais frileux comme une vieille poule, parti grassement financé par les grands entrepreneurs qui ont tout intérêt à ce que rien ne change (la poule aux oeufs d'or rapporte). Deux raisons empêchent le premier ministre d'agir : son entêtement proverbial (il est toujours seul à avoir raison) et la protection de ses amis politiques qui ne veulent pas que l'on fasse trop de lumière sur leurs activités.

Ses conseillers politiques sauront bien créer une crisette qui fera les manchettes de l'actualité et qui détournera l'attention des citoyens durant un moment. Mais il y a trop gens qui surveillent et qui ne laisseront pas ce parti politique continuer de s'enrichir illégalement aux dépens des citoyens et qui ne laisseront pas le premier ministre faire semblant qu'il n'est au courant de rien et que tout va bien. Un jour il devra entendre raison... Pourquoi est-ce pour lui urgent de ne rien faire ? Pour laisser ses amis politiques détruire toutes les preuves compromettantes ?


Le premier ministre du Québec, 51 ans

Ajout : Même les journalistes qui sont les plus ardents défenseurs du statu quo et, par conséquent, des politiques du Parti Libéral, se demandent ce qu'a à cacher le premier ministre, chef du Parti Libéral, pour s'entêter à ce point et refuser de faire la lumière sur les pratiques criminelles dans l'attribution de contrats gouvernementaux dans l'industrie de la construction et dans ceux qui relèvent du ministère des Transports.

Ai-je besoin d'ajouter que ce genre de personnage, protéiforme, mou et visqueux, par conséquent insaisissable, un nombril sans squelette, que l'on pourrait qualifier d'amibe si ce n'était insulter celle-ci, me répugne au plus haut point ?