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lundi 15 juin 2015


“It is spring again.
The earth is like a child
that knows poems by heart.”
Rainer-Maria Rilke

Je ne sais pas si Alexander connaissait cette citation de Rainer-Maria Rilke (nous n'avons pas eu le temps de parler de Rilke), mais elle lui va si bien ! Alexander, comme la terre, était comme un enfant qui connait des poèmes par coeur. Il en connaissait tellement, en anglais, en français, et dans d'autres langues aussi, sans doute.

Pour Rilke, la terre récite ses poèmes chaque printemps (peut-être des poèmes différents chaque saison).

Chaque instant rappelait à Alexander un poème, certains qu'il avait appris dans sa toute première enfance, d'autres qu'il avait lus plus récemment. Mais à six ou à vingt-six ans, c'était toujours le même coeur d'enfant qui s'exprimait.

lundi 4 avril 2011

Le printemps des uns et des autres...


Comme la beauté, la santé ou la richesse, le printemps n'est pas le même pour tout le monde.

Alors que les fleurs sont sorties depuis un bon moment déjà dans les jardins européens, il y a encore de la glace dans les jardins de Montréal. Ce 4 avril, il neigeait et demain, le mercure descendra encore.



Je me souviens très bien des premiers jours d'avril 2008 (en fait, je suis convaincu que je ne les oublierai jamais) ; il fallait alors une grande dose d'optimisme pour croire qu'un jour nous verrions les pâquerettes...

lundi 2 mars 2009

En bonne compagnie

Alexander me demande régulièrement des nouvelles de Claudia. J'en avais parlé ici en juin dernier : la fidélité d'Alexander envers les animaux qu'il aime (et il les aime tous, de la fourmi au cheval, de la chauve-souris à l'éléphant) est au moins aussi indéfectible que celle qu'il voue aux êtres humains. D'une intégrité sans faille, il se sentirait le premier trahi s'il devait manquer à l'un de ses engagements. Il serait très malheureux s'il devait, même sans le vouloir, faire de la peine à un ami ou à un animal. Comme il a été attendri par Claudia lorsqu'il a vu l'image de la pauvre bête prise dans la glace, il l'a adoptée et elle fait désormais partie de ses attachements.


Dimanche après-midi, même s'il faisait encore très froid, j'ai profité du soleil pour emprunter la rue Sherbrooke, de chez moi jusqu'au Musée des beaux-arts de Montréal où je savais que Claudia m'attendait.


En route, j'ai croisé d'autres nobles bêtes, comme ce cheval.


Il ne semblait pas affecté par le vent et le froid glacial.


Et ces orignaux (élans d'Amérique), porteurs de messages sur l'art, quartier des musées oblige.



Claudia n'a pas été surprise de me voir. Je lui ai donné les baisers et les caresses qu'Alexander m'a demandé de lui faire. Elle aime beaucoup ce jeune homme qui s'intéresse à elle. J'ai passé là un bon moment ; même s'il y avait un incessant va-et-vient près de nous, nous étions seuls. Elle attend encore les pâquerettes ; elle sait bien qu'il lui faudra être patiente : au Québec, les pâquerettes ne sortiront pas de terre avant plusieurs semaines. D'ici là, elle rêvera aux pâquerettes que, la semaine dernière déjà, la cuisinière avait cueillies aux jardin pour en fleurir le plateau qu'elle avait préparé pour Alexander.


Au moment où j'allais partir, elle m'a prié de redire à Alexander qu'elle espérait bientôt recevoir la visite de ce charmant jeune homme qui lui témoigne tant d'affection. Elle l'attendra.