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mercredi 7 avril 2010

Tu me manques...

Il y a des nuits sans lune, sans étoiles. Il y a des jours où je n'ai plus de courage, où je n'ai plus envie de faire semblant...

dimanche 28 février 2010

Un puits dans le désert

Alexander avait beau répéter qu'il avait bien des défauts, je n'arrivais pas à le croire ; je ne lui en connaissais pas. Pour équilibrer le nombre de ses qualités, je dirais qu'il était seulement vulnérable en quelques points.
Il avait choisi d'être médecin pour sauver des vies et soulager des souffrances ; c'est ce qu'il faisait à l'hôpital tous les jours. Même en dehors du travail, il était toujours attentif à ce qui pouvait réclamer un peu d'attention, un peu de soin, qu'il s'agisse de chauve-souris tombées dans la cendre de la cheminée, d'un petit chat abandonné sous la pluie, d'insectes qui se trouvent aux mauvais endroits, de plantes négligées, etc.
Docteur Jane m'a raconté une anecdote qui représente très bien le garçon qu'était Alexander. Un jour qu'il était allé à sa banque, il a remarqué une plante qui avait vraiment besoin d'être arrosée. Sans rien dire, il est sorti, il est allé acheter quelques bouteilles d'eau et il est revenu arroser la plante. Voyant que son geste n'était pas passé inaperçu, il s'est approché d'un employé de la banque en disant : « Pardonnez-moi, mais je n'aurais vraiment pas pu dormir en sachant que j'avais refusé à boire à quelqu'un qui avait soif. »

mardi 7 juillet 2009

Il tomba doucement comme tombe un arbre

Alexander
1982 - 2009

« J'aime la nuit écouter les étoiles. »

« Et aucune grande personne ne comprendra jamais
que ça a tellement d'importance ! »

* L'image et les textes sont tirés du Petit Prince, de Saint-Exupéry.

mardi 11 septembre 2007

Un puits dans le désert...

... du bruit dans la nuit.

Il est 23 heures et, pour la deuxième nuit consécutive, l'avenue du Parc vient d'être envahie par une machinerie lourde digne de l'artillerie que les États-Unis ont déployée en Irak quand ils décidèrent de renverser Saddam. L'administration municipale a jugé, comme les cyclistes et les automobilistes qui empruntent régulièrement cette voie, qu'il était temps d'en refaire le pavage. Sauf que ça fait des mois que les trottoirs sont en réfection et que maintenant on entreprend le pavage de la chaussée, mais à 23 heures, et l'on travaillera encore toute la nuit. Ça en fait du bruit, ces machines à faire peur, ces pelles mécaniques, ces marteaux-piqueurs ! Il n'est pas important que les résidents du quartier puissent dormir la nuit ; ce qui compte, c'est que la circulation automobile ne soit pas trop perturbée durant la journée. Merci, Monsieur le Maire !


Si l'administration municipale continue de nous mettre des bâtons dans les roues et des camions dans les rues, sans empêcher les cris sauvages des étudiants dans la nuit, je vais donner suite à ce courriel reçu aujourd'hui. On me propose, pour la modique somme d'un million et demi de dollars, d'acheter une ferme... au Maroc. À huit kilomètres de l'aéroport de Marrakech. Il s'agit d'une ferme de cinq hectares entièrement clôturée, située à huit km de Marjane sur la route d’Agadir, en zone irriguée, route goudronnée dont piste praticable, etc. Équipée de l'eau courante et de l'électricité, la ferme comprend 500 oliviers adultes en plein rendement, 100 jeunes citronniers et des abricotiers, etc. Il y a aussi un puits à moteur diésel, mais je préférerais le grincement de la poulie du puits dans le désert du Petit Prince, car je crois que le renard n'aime pas le bruit du moteur diésel...

Ce qui m'étonne de ce courriel reçu du Maroc, c'est qu'on ait deviné là-bas que j'avais justement envie d'y acheter une ferme ou une villa. Je me demande bien qui, parmi tous les riches Français qui y possèdent des villas, a bien pu suggérer mon nom et me donner l'occasion d'investir au Maroc une partie de mon argent de poche. Je sais qu'il s'agit d'un pays à découvrir, mais je n'y ai jamais mis les pieds. Je connais cependant plusieurs personnes qui sont originaires du Maroc ; mardi dernier encore, j'avais une réunion avec une jeune Marocaine à qui j'ai demandé de faire partie d'un comité ; elle arrivait à peine d'un séjour d'un mois dans sa famille.

Acheter une villa ou une ferme, oui, c'est très bien pour ceux qui ont beaucoup d'argent dont ils ne savent que faire. Mais pendant que les riches achètent, la population locale a de plus en plus de mal à se loger et le malaise immobilier fait des mécontents. À bien y penser, je crois que je vais rester chez moi.

Pendant que j'explorais le Maroc à distance, ailleurs sur la Planète, au trentième étage d'une grande ville, Dr CaSo offrait sa recette de carrés aux dattes. Je croyais qu'il y avait un lien évident entre le Maroc et les dattes et je suis étonné d'apprendre que le Maroc ne figure pas parmi les principaux pays producteurs. Je devais confondre des souvenirs de lectures qui évoquaient plutôt l'Algérie et la Tunisie. Ah, ces nourritures terrestres !