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mardi 26 novembre 2019

Honneur bien mérité

Photo de l'ambassade de France à Ottawa

Le jeune cinéaste québécois Xavier Dolan a été décoré dimanche de l'Officier de l’Ordre des arts et des lettres de la République française.

La cérémonie s'est déroulée dimanche dernier à l'ambassade de France à Ottawa, en présence d'un cercle intime d'invités d'Xavier Dolan.

« Par la force de ses films, la puissance de sa mise en scène et les sujets qu’il aborde, M. Dolan contribue au succès du cinéma francophone contemporain dans le monde », indique le communiqué de la diplomatie française.

Si, à 30 ans, il n'avait pas déjà accompli tout ce qu'il a fait - et avec quel succès ! -, on pourrait dire de lui que ce jeune homme ira loin. On ne peut que lui souhaiter une très longue et prodigieuse carrière Mais on ne ne peut s'empêcher de se demander jusqu'où « il ira plus loin ».

Toutes mes plus sincères félicitations, Xavier Dolan.

samedi 4 juin 2016

Félicitations, Xavier Dolan ! (bis)


Après le Grand Prix du Festival de Cannes, Xavier Dolan a reçu aujourd'hui un doctorat honorifique de l'université Bishop's, une université québécoise anglophone. Encore une fois, je suis fier et heureux pour lui !

Voici le texte de la Presse Canadienne, Sherbrooke :
Quelques jours après avoir remporté le Grand prix du Festival de Cannes, le jeune cinéaste Xavier Dolan a reçu samedi un doctorat honorifique en droit civil de l'université Bishop's.

Xavier Dolan a été applaudi chaleureusement lors de la cérémonie qui se tenait en matinée, à Sherbrooke.

La direction de l'université a reconnu le « rare talent et les réalisations exceptionnelles de ce jeune québécois », qui fait partie de « l'élite cinématographique », a-t-on dit en le présentant.

« La vie a trouvé un moyen de me la faire porter ! », a blagué l'artiste de 27 ans en faisant référence à la toge qu'il avait enfilé quelques minutes plus tôt.

En tant que « décrocheur », il s'est dit surpris, mais reconnaissant de recevoir ce doctorat honorifique. « J'ai imaginé bien des choses improbables ces dernières années, mais pas ça », a reconnu le jeune cinéaste.

Xavier Dolan avait quitté le cégep parce qu'il « ne se sentait pas à sa place » à l'époque. Il a raconté à la foule de diplômés rassemblés comment, dès l'âge d'environ 12 ans, il était peu studieux puisque bien trop occupé à assouvir sa passion d'écrire des scénarios de films qui demeuraient toujours, à l'époque, incomplets.

« Je me rappelle de ma mère comme si je l'entendais à l'instant qui me crie du bas de l'escalier de venir souper et de mettre mon foutu ordinateur de côté », a-t-il dit.

Le prolifique réalisateur aura vécu une année riche en honneurs. À la fin du mois de mai, son film Juste la fin du monde a reçu le deuxième plus grand prix du Festival de Cannes. Il travaille actuellement sur son premier long métrage en anglais, The Death and Life of John F. Donovan, mettant en vedette les actrices américaines Susan Sarandon et Natalie Portman, entre autres.

Xavier Dolan a dit se sentir « très intimidé » par les académiques comme ceux qui se trouvaient devant lui. Il a avoué qu'il évitait parfois d'intervenir dans des discussions par crainte de ne pas être « suffisamment cultivé ou pertinent ».

À sa propre question sur ce qu'il serait devenu s'il avait eu un parcours plus classique, il a répondu en français par les mots de la chanson interprétée par Céline Dion : « Tel est mon destin, je vais mon chemin ».

« Encore aujourd'hui, quels que soient les honneurs, Cannes ou ici, une partie de moi craint encore le rire d'un producteur ou le regard hautain d'une réceptionniste, les moqueries paternalistes de détracteurs et le rejet des autres », a-t-il confié en français.

« Mais la vérité, et c'est la seule chose que je puisse vous dire aujourd'hui, c'est que je mesure à travers les témoignages, les échanges, les lettres que je reçois ce que le geste simple, mais déterminant, de prendre sa place peut inspirer chez les autres », a-t-il ajouté.

dimanche 22 mai 2016

Félicitations, Xavier Dolan !


Je veux offrir toutes mes félicitations au jeune cinéaste québécois Xavier Dolan qui vient de remporter le Grand Prix du Festival de Cannes 2016, le 2e prix en importance de ce festival. Il aurait sans doute préféré la Palme d'Or, qui a été attribuée cette année au réalisateur britannique Ken Loach, mais le Grand Prix est tout de même prestigieux et jamais auparavant un film québécois n'avait remporté un prix de cette importance.

« J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence. »
Anatole France, cité par Xavier Dolan dans son discours de remerciement.

Je ne suis pas particulièrement un mordu de cinéma et je n'ai pas, non plus, vu tous les films d'Xavier Dolan. Mais j'ai lu et écouté plusieurs des entrevues qu'il a accordées à des journalistes ou à des animateurs de télévision, et ce jeune homme me fascine par son intelligence, son talent (certains n'hésitent pas à parler de « génie »), et il m'impressionne aussi par l'aisance, l'élégance de son expression verbale. Je souhaiterais que nos jeunes Québécois s'inspirent de la rigueur et de la richesse d'expression de ce jeune homme, né au Québec de parents québécois, de la précision de son articulation, de la clarté de son élocution, de la richesse de son vocabulaire, de la rigueur de sa pensée... Mais, non, ce serait selon eux avoir l'air « tapette » de s'exprimer si bien ! La mollesse et la médiocrité passent mieux la rampe, selon les « élites culturelles » que sont nos acteurs, comédiens, humoristes, animateurs, journalistes, etc.

Il peut y avoir dans l'expression verbale, orale ou écrite, une dimension esthétique qui n'enlève rien à l'efficacité, à la rigueur de la pensée. On dirait que cette dimension esthétique, la plupart des Québécois (comme probablement la plupart des Nord-Américains) la refusent ou tout au moins n'y accordent aucune importance, du moins dans leurs propres communications. Pour moi, au contraire, la dimension esthétique (la beauté d'une voix, la netteté de la diction, la clarté de la prononciation, la créativité, l'élégance de l'expression) sont des critères très importants de la qualité d'une communication. Ceux qui rejettent ou négligent ces critères ont déjà perdu à mes yeux un certain nombre de points s'ils veulent me rendre attentif à leur message ou encore me convaincre.

Évidemment, sa jeunesse et son allure ne sont pas à négliger dans l'attention que je porte à Olivier Dolan, et je ne suis pas le seul à être ainsi influencé. C'est une évidence que la réussite ajoute quelques points aux atouts d'une personne, quels que soient par ailleurs ses talents. Le succès donne des ailes à ceux qui sont capables de les porter. Et, pour contredire nos médiocratistes (les défenseurs acharnés de la médiocrité autant que les partisans du moindre effort, beaucoup plus nombreux qu'il n'est permis dans une société moderne), Xavier Dolan est aussi la preuve qu'il n'y a pas que la vulgarité et la médiocrité qui remportent la faveur du public.

Enfin, deux petits détails qui me rendent encore plus sympathique ce jeune homme : c'est lui qui, dans l'adaptation québécoise de plusieurs films de Harry Potter, prête sa voix à l'ami roux Ron Weasley, interprété par Rupert Grint ; et c'est aussi lui qui prête sa voix à Alexandre le Grand adolescent dans le film d'Oliver Stone. Et puis... il a maintenant 27 ans, l'âge qu'avait Alexander quand il est parti.

vendredi 23 mai 2014

Xavier, quoi qu'il advienne...

ces jours-ci à Cannes,
je suis et je serai fier de toi.


Cent fois : bravo !

Merci, Xavier Dolan