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mercredi 4 novembre 2015

Joyeuse Saint-Charles !

C'est aujourd'hui, 4 novembre, la Saint-Charles.

Je veux saisir cette occasion pour dire à mes amis qui s'appellent Charles que je pense à eux, pas seulement aujourd'hui, mais aujourd'hui j'aurai pour eux une pensée toute particulière.

Non, il n'y en pas tant que ça des «  Charles » qui soient mes amis, mais c'est la qualité qui compte.
Je ne m'attends pas spécialement à recevoir de leurs nouvelles ces jours-ci, mais si l'un d'entre eux, de son coin de France (il se reconnaîtra s'il tombe sur ces lignes), voulait bien me faire signe, j'en serais ravi... Je pense toujours à « la maison du retour ». 


Cette fête de la Saint-Charles, le 4 novembre, a été instituée en l'honneur de Charles Borromée ou, en italien, Carlo Borromeo. On dit, sur Wikipédia que « Charles Borromée naquit dans une famille de la haute aristocratie lombarde... » (tiens ! tiens ! ca me fait penser à quelqu'un).

samedi 5 avril 2014

Triste anniversaire d'un événement joyeux

Il y a trente-deux ans, au petit matin du 5 avril, dans la jolie chambre d'une maternité anglaise, une mère venait de mettre au monde un petit garçon, un petit ange merveilleux, déjà si visiblement voué à un destin exceptionnel. La mère, bien sûr, le père, un garçon de deux ans déjà si heureux d'accueillir son petit frère, une grand-mère ravie, la meilleure amie de la mère étaient, tous là pour souhaiter la bienvenue à cet petit ange qui allait devenir un nouveau Petit Prince. Durant vingt-sept ans, il aura émerveillé la vie des privilégiés qui l'entouraient.


Aujourd'hui, je sais que je ne suis pas le seul à souligner cet anniversaire, à ne pas pouvoir oublier ce qui nous manque pour nous concentrer sur les joies partagées. En ce qui me concerne, aussi longtemps que je vivrai, Alexander, ce Petit Prince anglais, sera ma plus grande source d'inspiration et, malgré son absence, ma principale raison de vivre.


Je pense à son Petit Prince qui dort maintenant seul dans le berceau de son enfance, je pense à son jumeau, le grand marronnier rose avec qui Alexander allait partager son chocolat de l'après-midi, en lui racontant plein de choses afin qu'il ne s'ennuie jamais, à qui il prêtait son cache-nez lorsqu'il faisait trop froid... Je pense aussi à un grand bulldog qui, maintenant dans une superbe campagne anglaise, entouré de chevaux et de tant d'autres amis, j'en suis sûr, au fond de son coeur et de sa mémoire, doit attendre le retour de son meilleur ami... 

Je suis de tout mon coeur avec les parents et amis qui souligneront aujourd'hui ce nouvel anniversaire de naissance. Et mes pensées et mes prières sont tout particulièrement tournées vers Charles, le frère aîné inconsolable qui, plus que jamais, est orphelin.

samedi 31 août 2013

Hommage à Lady Di - 1961 - 1997

 Lady Diana Spencer et ses deux fils, William et Harry (1988)

Depuis 1997, Alexander se faisait un point d'honneur de venir à Paris au moins une fois par année, le 31 août, déposer au pont de l'Alma une gerbe de fleurs en hommage à sa princesse. Je ne crois pas qu'il ait manqué un seul de ces rendez-vous, jusqu'à ce qu'il reparte lui-même sur son étoile, le 7 juillet 2009. Ce 31 août 2009, ce fut Charles, le frère d'Alexander, qui se rendit à Paris pour déposer une gerbe de fleur au pont de l'Alma pour respecter l'engagement qu'avait pris Alexander de déposer chaque 31 août des fleurs dans ce lieu devenu tristement célèbre. L'année suivante, ce fut Jane, l'amie fidèle qui a tenu la main d'Alexander jusqu'à son dernier souffle, qui vint à Paris déposer ces fleurs en hommage à Lady Di. C'était une façon pour Charles, pour Jane, d'exprimer leur affection pour Lady Di, qu'elle ne serait jamais oubliée. Mais c'était aussi une façon de montrer leur amour inconditionnel envers Alexander, au point d'assumer pour lui un engagement qu'il avait pris lui-même. Un ami gallois, qui se rendait régulièrement à Paris, a déposé plus tard en mon nom un joli bouquet... Je ne sais pas qui,ce 31 août, se rendra à Paris déposer des fleurs près de la flamme de la place de l'Alma. Mais je suis sûr que quelqu'un de très proche d'Alexander sera fidèle au rendez-vous. Je me ferai un devoir d'y être au moins une fois avant de partir à mon tour.

jeudi 22 août 2013

Un nouveau Petit Prince anglais




Il y a précisément un mois naissait à Londres un nouveau Petit Prince, le premier fils du duc et de la duchesse de Cambridge. Je n'en ai pas parlé ici, car la nouvelle était vraiment partout, et je ne voyais pas ce que je pouvais y ajouter. Évidemment, comme leur famille respective, les amis, les concitoyens, les nombreux admirateurs, je me suis réjoui pour les nouveaux parents. Et j'ai pensé à celle qui, de façon posthume, devenait grand-mère : celle que nous avons connue jeune princesse et qui n'aura jamais de cheveux blancs devait être fière de la naissance de ce petit garçon, fils de son premier fils et de celle qu'il a choisie, elle-même grande admiratrice de la princesse de Galles. 
 

Je ne suis pas anglais, ni britannique, mais mon amoureux était si fier d'être l'un et l'autre que la question ne se posait même pas si j'allais aimer son pays, sa culture, ses traditions, etc. Comme tous ceux et celles qui se réjouissaient de sa naissance, j'étais aussi curieux de connaître le(s) prénom(s) que l'on donnerait à ce nouveau Petit Prince. J'ai pensé que, parmi les prénoms qui se présentaient, il y aurait eu George, Henry, Charles, qui sont des prénoms presque incontournables pour des Britanniques, d'autant plus pour la famille royale. Mon Petit Prince portait lui-même ces trois prénoms, avec Alexander et un autre, moins courant. Je n'ai donc pas été surpris d'apprendre que le nouveau prince s'appellerait George. Si, secrètement, j'espérais qu"on lui donne aussi le nom d'Alexander, celui de Louis m'a étonné un peu, mais pourquoi pas ? Les parents ont leurs raisons qui motivent le choix d'un prénom plutôt qu'un autre ; George et Louis répondent, dans ce cas, à des considérations ayant trait à la famille royale. Alexander serait, semble-t-il, le choix de sa mère, Kate Middleton, duchesse de Cambridge. J'imagine que, dans ce cas comme dans bien d'autres, il y a les motivations officielles et les autres, plus personnelles qui, sans être opposées aux motivations officielles, peuvent apporter un éclairage différent. Quoi qu'il en soit, je suis très heureux que le prénom d'Alexander soit porté par le nouveau Petit Prince, dont on parlera souvent car il est probablement celui qui occupera le palais de Buckingham au tournant du XXIIe siècle.

Du haut de ton étoile, Alexander, je sais que tu souris. Quand j'ai regardé par la fenêtre de ma chambre, il y a quelques minutes, la lune me l'a confié.

mardi 5 avril 2011

Son anniversaire de naissance

Depuis que je tiens ce blogue, j'ai souvent souligné l'anniversaire de personnes qui, d'une façon ou d'une autre, ont compté pour moi : Alexandre le Grand, Héphaistion, Franz Pforr, et tant d'autres.

Si je ne devais désormais me souvenir que d'un seul anniversaire de naissance, ce serait celui d'un garçon merveilleux, tout à fait exceptionnel, tout aussi important pour moi qu'Héphaistion pour Alexandre, que Patrocle pour Achille, qu'Antinoüs pour Hadrien, .. un garçon anglais qui a bouleversé ma vie et lui a donné tout son sens.


Pas besoin d'un anniversaire pour penser à Alexander. Au réveil, ma première pensée est pour lui ; avant de sombrer dans le sommeil, c'est lui encore qui occupe mes pensées ; entre les deux, il est là, présent dans tout ce que je pense, tout ce que je dis, tout ce que je fais. En plaisantant, Alexander disait que c'était du thé qui circulait dans les veines des Anglais. De la même manière, je peux affirmer que c'est Alexander qui circule dans mes voies respiratoires et dans mes veines...

En ce 5 avril, je veux remercier le Ciel de nous avoir envoyé sur Terre ce Petit Prince merveilleux et de m'avoir permis de me trouver sur sa route. Je pense à ceux et celles qui l'ont connu bien avant moi et qui restent inconsolables : Charles, leur grand-mère, Jane, Abigail, son cousin préféré, des amis, ... et en particulier à ceux et celles qui se souviennent de l'arrivée de ce petit ange, un 5 avril, il y a déjà... 29 ans.

mercredi 7 juillet 2010

Notre Petit Prince

Ces dernières années, Alexander habitait Londres,
à deux pas de l'abbaye de Westminster

Depuis minuit heure de Greenwich, la famille d'Alexander est rassemblée, avec des amis très chers, autour du caveau où reposent les cendres d'Alexander, pour prier et commémorer le premier anniversaire de son départ. Je voudrais être là, avec eux, dans cette église du XIIIe siècle, dans ce paisible petit village de la campagne anglaise, afin de joindre aux leurs mes hommages et mes prières. Il n'était pas possible que j'y sois moi-même physiquement, mais j'y suis encore très bien représenté par une amie merveilleuse qui a déposé à l'entrée du caveau un important arrangement en forme de coeur, composé de roses roses, avec une carte portant mon nom. Alexander n'avait pas besoin que mon nom y soit écrit mais je suis heureux qu'il le soit : il rappellera ainsi à ceux de la famille qui préféreraient l'oublier qu'Alexander avait un amoureux et que cet amoureux ne l'oubliera jamais.

Enfant, il a cependant grandi
plus près de l'abbaye de Cantorbéry

Je suis heureux que sa grand-mère ait pu se déplacer et se joindre aux autres. Ainsi, il y aura au moins trois personnes pour m'associer en pensée à Alexander. Ce Petit Prince m'avait choisi et, durant quinze mois, même à distance, nous avons appris à nous connaître et nous avons partagé autant d'émotions, de découvertes, d'émerveillement, d'inquiétudes aussi, que peuvent en partager en plusieurs années un couple marié.

Alexander, notre Petit Prince, a compris, il y a quelques jours, que cette grand-mère qui l'a toujours adoré et qu'il adorait, même si, bien involontairement, il l'a selon lui trop souvent fait pleurer, viendrait à l'église avec les autres pour lui rendre hommage. La semaine dernière, en ouvrant sa porte, la grand-mère qui aime les animaux comme les a toujours aimés Alexander, a découvert un joli renardeau qui dormait en boule. Il savait bien où aller trouver refuge, lui aussi ! Elle lui a donné à boire et à manger et, depuis, le renardeau la suit partout.

Lorsqu'il est minuit, en Angleterre, il est dix-neuf heures à Montréal. Pratiquement tous les soirs à cette heure, Alexander et moi étions en conversation et nous guettions s'écouler les dernières secondes avant que le carillon de Westminster ne sonne minuit. Peu importe le sujet de conversation. nous faisions une pause pour souligner la présence rassurante du carillon et les douze coups du Big Ben. Lui les entendait par ses fenêtres ouvertes, à proximité, et moi je les écoutais sur mon ordinateur grâce un petit logiciel qui reproduit exactement, chaque quinze minutes et en temps réel, le son du carillon et du Big Ben. Après quoi nous poursuivions la conversation exactement là où nous l'avions interrompue. Chaque soir, à dix-neuf-heures, j'ai un fort pincement au coeur (et la plupart du temps bien davantage) ; je ne peux jamais m'empêcher de penser qu'à ce moment précis il est minuit à Londres.

Et pourtant c'est dans une plus modeste église, comme celle-ci, pas celle-ci,
mais dans une église de ce genre, plus ancienne (XIIIe siècle),
que reposent ses cendres, près de ceux qui,
depuis des siècles, l'ont précédé

Depuis minuit, donc, la famille et des amis très proches unissent leurs prières pour rappeler à Alexander combien il est aimé, et pour demander que son âme soit maintenant dans la paix, dans l'amour et dans la lumière, entourée de toutes celles qui l'ont précédée, qui aiment Alexander et qu'Alexander a toujours aimées. Je ne suis pas sûr de savoir bien prier , si je l'ai jamais su ; j'ai perdu l'habitude des répétitions de mots quand le coeur n'y était pas vraiment. J'essaie de réapprendre, à ma façon, sans faire semblant ; cela aussi, je le dois en grande partie à Alexander.

En début de soirée, avant dix-neuf heures, j'ai abondamment pleuré et je continue en rédigeant ces mots. Je ne me sentais pas prêt, pas encore digne, ce soir, de participer à cette commémoration. J'aurais voulu me faire beau, à l'intérieur comme à l'extérieur, comme Alexander avait l'exquise politesse de soigner sa tenue vestimentaire et de se parfumer pour venir me parler.

Je ne suis pas sûr d'avoir les bonnes couleurs,
mais cette image donne un aperçu

Néanmoins, j'ai allumé des bougies blanches devant les plus belles images de lui, près de plusieurs objets rappelant son passage sur Terre. J'ai affiché sur l'un des écrans de l'ordinateur des images de l'église où la famille est réunie et, pour mieux me joindre à eux, j'écoute sans interruption des airs de cornemuse. C'est que Charles, le grand frère adoré, a eu l'excellente idée de retenir les services d'une dizaine de Highlanders, joueurs de cornemuse, en tenue de gala traditionnelle. Durant vingt-quatre heures, ils joueront en continu, d'abord ensemble au début de la nuit, puis encore en fin de soirée de ce 7 juillet, se relayant le reste du temps. Quelle magnifique façon de faire sentir à Alexander qu'il n'est pas seul, que nous l'aimons et que nous ne l'oublions pas ! Alexander a toujours adoré la cornemuse. Souvent nous en avons écouté ensemble. Je dois dire que je suis toujours très ému par son timbre et souvent profondément remué par les airs auxquels elle est associée. J'imagine que ce sont mes origines irlandaises qui, ainsi chatouillées, se réveillent.

J'ai reçu ce matin un long message, vraiment bouleversant, exprimant tant d'amour pour notre Petit Prince et me révélant encore davantage à quel point, durant son court passage sur Terre, il aura été merveilleux. Je constate encore une fois que sa capacité d'émerveillement était pratiquement, à vingt-sept ans, aussi belle et étonnante qu'à cinq ans. Du premier au dernier jour de son existence ici, il aura conservé son innocence, une pureté rare, son authenticité... J'aimerais pouvoir un jour m'approcher de la qualité intrinsèque de ce garçon. Il faudrait plusieurs vies.

Ce n'est pas le texte que j'aurais voulu écrire pour souligner ce douloureux anniversaire du départ de notre Petit Prince. Mais avec le temps, j'ai pris davantage conscience de la complexité, de la richesse de ce garçon, et j'ai du mal à organiser mes idées pour parler de lui dans ces pages. Il y aurait encore tant et tant à dire à son sujet. Je ne renonce pourtant pas à essayer de construire autour de son nom, de son esprit, une cathédrale de mots qui recèleront à jamais les richesses de cet être merveilleux que j'ai eu le privilège d'accompagner un moment.

Pour l'instant, en écoutant la cornemuse, je vais me replonger dans la lecture de notre correspondance, et dans celle d'amis d'Alexander ; la plus grande majorité des pages écrites par les amis, en particulier celles de « Docteur Jane », sont absolument bouleversantes. Qui donc a dit que les Anglais avaient le sang froid ? Ces pages révèlent chaque fois davantage, s'il en était besoin, la mesure de ce que nous avons perdu avec le départ d'Alexander.


Merci, Alexander, d'avoir croisé ma route, d'avoir attiré et retenu mon attention en m'invitant à marcher avec toi. Tu as inspiré et donné tant d'amour, tu as accordé tant d'attention et de réconfort, prodigué tant de joies inattendues, de bonheurs inespérés. Tu as mérité d'être maintenant et pour toujours dans la paix, l'amour et la lumière... jusqu'au jour où tu voudras revenir sur Terre. Ce jour-là, je t'en prie, dis-le moi.