Affichage des articles dont le libellé est bougie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est bougie. Afficher tous les articles

samedi 2 novembre 2013

Pour ceux qui nous ont quittés...

Il n'y a pas besoin d'un jour spécial pour que je pense à Alexander : à chaque instant, il est présent, dans mon cœur, dans mes pensées, dans tout ce qui m'entoure... Je pense à lui, à tous ceux qui sont partis avant lui et qui lui manquaient tellement. Je pense à ceux qui l'ont rejoint depuis, qu'aimait Alexander et qui aimaient Alexander...
Ces photophores ne sont pas les miens,
mais ils ressemblent à certains d'entre eux

Chaque soir, j'allume plusieurs bougies, que je remplace avant qu'elles ne s'éteignent. Leur flamme rappelle que nous n'oublions pas, elle sert peut-être de phare pour ceux qui n'auraient pas encore trouvé la lumière, et elle nous accompagne ainsi jusqu'au lever du jour. Je crois que c'est d'autant plus important que nous entrons dans la saison sombre, que les nuits seront plus longues... Mais en ce 2 novembre, je sais que les proches d'Alexander auront des pensées particulières pour lui et pour tous ceux qui les ont quittés. Je m'associe à eux dans leurs pensées, dans leurs prières et dans leurs diverses commémorations.

jeudi 7 juillet 2011

Un an de plus, cher Petit Prince


Mon Big Ben annonce le début de la nuit chez moi. La plupart des Britanniques dorment encore au moment où je commence à écrire ces lignes. Dans quelques heures, la famille rassemblée et les proches d'Alexander se retrouveront dans cette église qu'Alexander connaît si bien afin de lui rendre hommage en ce deuxième anniversaire de son départ..

Je sais qu'il y aura une messe mais, si je peux m'imaginer la suite, je ne connais pas l'ensemble du programme prévu Je n'y suis pas encore physiquement, mais une amie très chère y sera pour moi tout autant que pour elle-même. Un magnifique coussin en forme de cœur choisi par notre amie, composé de roses roses et de lys blancs, portera une petite carte blanche avec mon nom. Du haut de son étoile, Alexander sourira de bonheur en voyant toutes ces fleurs. Je crois qu'il sera content aussi que cette petite carte portant mon nom rappelle à ceux de la famille qui voudraient l'oublier qu'Alexander avait et aura toujours un amoureux qui ne l'oubliera jamais.

Je sais que pour la famille et pour les amis ce sera un anniversaire encore très douloureux, comme l'est chaque jour, chaque instant qui passe depuis deux ans. Je crois cependant qu'il y a toujours une part de réconfort à partager son chagrin avec d'autres personnes qui pleurent aussi celui que l'on aime. J'ai souvent le sentiment que la distance physique, l'éloignement géographique, me rend plus difficile l'absence d'Alexander, mais cela ne devrait pas car la distance ne nous a pas empêchés, lui et moi, de vivre si intensément ce que nous avons vécu. Et je suis toujours ému de constater que, en dépit de la distance géographique et du temps qui passe, je reste, pour ceux qui aiment Alexander, l'amoureux pour qui il aurait tout donné.

Aujourd'hui, j'irai chercher des roses roses, j'allumerai plein de bougies, j'écouterai des airs de cornemuse et... j'essaierai de me concentrer sur ce privilège immense d'avoir été choisi par Alexander pour vivre avec lui tout ce que nous avons vécu de si merveilleux.

Et si vous aviez envie vous aussi d'écouter un air de cornemuse...

mardi 2 novembre 2010

Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière...

et que tu retourneras en poussière.



Le premier ami d'Alexander, en importance, était certainement le Petit Prince. De sa première enfance jusqu'au moment de son départ, ils ne se sont pas quittés un instant. Et chaque soir, comme l'aviateur, je scrute le ciel à la recherche de l'étoile qui me sourira et à partir duquel un Petit Prince m'enverra ses baisers.

Cet univers poétique était le sien. Cependant, son champ d'intérêts était infiniment plus riche et diversifié. On connaît par exemple son intérêt pour l'univers d'Alexandre le Grand. Il connaissait par cœur les univers de Tolkien, de Harry Potter ; il adorait les histoires d'horreur, particulièrement celles qui l'obligeaient à se relever la nuit pour vérifier si les fenêtres étaient bien fermées. Il tutoyait Nessie, l'ami discret du loch écossais, et s'il n'a jamais pris le thé avec l'un des nombreux fantômes britanniques, ce n'est pas faute d'avoir tout essayé pour avoir ce plaisir (je suis persuadé qu'il a, au fond, souvent pris le thé avec l'un ou l'autre de ces fantômes, mais que ceux-ci étaient, comme Alexander, discrets et courtois).

Un jour, il m'avait envoyé, comme nous le faisions souvent dans les deux sens, plusieurs images qu'il aimait. Parmi celles-ci, il y avait de tendres petits lapins, de délicieuses choses à manger et puis... une image qui m'avait beaucoup angoissé : la grande Faucheuse marchant sur la neige... Cet univers-là l'intéressait aussi et il aimait les belles images qu'avaient su créer de nombreux artistes.



Nous parlions parfois des légendes anciennes. Il connaissait bien, notamment, plusieurs légendes celtiques. Je ne sais plus par quel détour de la conversation nous en sommes arrivés à parler de l'Ankou (certains écrivent « Ankhou », avec un h).

Selon la légende, que l'on retrouve aussi bien en Bretagne qu'en Irlande, en Écosse et au pays de Galles, je crois, l'Ankou personnifie la grande Faucheuse. Généralement représenté sous la forme d'un squelette vêtu de noir, l'Ankou porte un grand chapeau de feutre noir à larges bords, deux chandelles à la place des yeux, et arbore une faux qu'il prend bien soin d'aiguiser à l'aide d'un os humain et qu'il lance devant lui pour atteindre les victimes qu'il a désignées.

Il parcourt les campagnes debout sur sa charrette à deux chevaux ; le grincement des essieux n'est pour personne un bon présage. Si on se trouve sur son passage, si on lui parle, si on entre en contact avec lui, quelle qu'en soit la façon, il est certain que nos heures, nos minutes sont comptées.

L'Ankou ne s'intéresse qu'au corps de ses victimes ; il laisse le diable s'occuper de leur âme. Et il faut redoubler d'efforts pour l'éviter le 31 décembre surtout car la dernière personne à mourir dans chaque paroisse deviendra l'Ankou de l'année suivante.

Je trouve qu'il s'agit d'une légende intéressante, que l'on apprécie davantage quand on se porte bien et que l'on n'est inquiet pour la santé de personne. Elle fait partie des légendes qui donnent un sens aux fêtes d'Halloween et du deux novembre. On peut préférer chercher le sens ailleurs. Les églises chrétiennes, notamment, préfèrent imposer d'autres croyances pour remplacer les célébrations païennes. Il y a en ce moment un mouvement qui veut que l'on affiche des images de saints, particulièrement ces jours-ci, pour essayer de remplacer les images de citrouilles et autres symboles macabres autour d'Halloween. Sans accorder trop d'importance aux croyances elles-mêmes, je commence à comprendre davantage le besoin de narguer la grande Faucheuse et de faire la fête le 31 octobre. Comme je regrette encore de n'avoir jamais pu célébrer cette fête avec Alexander (en 2008, il avait tout préparé comme il le faisait chaque année et, la veille il avait dû s'absenter...)


Ne pouvant, en ce jour consacré aux personnes disparues, me recueillir devant les cendres de mon Petit Prince, je m'associerai en pensée à ceux qui l'aiment et qui seront présents. Des bougies brûleront toute la journée, toute la nuit, comme toutes les nuits. J'irai chercher des roses roses, celles qu'Alexander aimait tant.

samedi 27 mars 2010

Une heure pour la Terre

Ce soir, à 20 h 30, heure de Montréal, j'éteindrai toutes les lumières, me joignant ainsi à des millions d'autres personnes et organisations dans le monde. Il y aura quelques bougies, comme tous les soirs d'ailleurs, pour m'éclairer. Notre Lune sera là et les étoiles souriront dans le ciel.


Agence France-Presse
Sydney

Des centaines d'édifices prestigieux, de la Tour Eiffel à la Cité interdite, seront plongés samedi dans le noir pour l'opération « Une heure pour la planète » (Earth Hour) destinée à promouvoir la lutte contre le dérèglement climatique.

Cette quatrième édition, trois mois après l'échec du sommet sur le climat de Copenhague, promet d'être la plus suivie avec 125 pays participants contre 88 l'an dernier, selon les organisateurs.

« L'accueil réservé à Earth Hour a été immense. Le taux de réponses est bien supérieur à l'an dernier », s'est félicité le fondateur du mouvement, Andy Ridley. « L'opération Earh Hour est censée dépasser les frontières géographiques et économiques », a-t-il ajouté.

Le mouvement est né à Sydney en 2007 lorsque 2,2 millions de personnes avaient plongé la ville dans le noir pendant une heure afin de sensibiliser l'opinion à la consommation excessive d'électricité et à la pollution au dioxyde de carbone.

Cette opération, organisée à l'initiative du Fonds mondial pour la nature (WWF), a pris une dimension mondiale en 2008.

Samedi, plus de 1200 bâtiments à travers le monde ont prévu d'éteindre leurs éclairages à 20h30 locales.

Des groupes multinationaux comme Google, Coca Cola, Hilton, McDonalds, Canon, HSBC et IKEA se sont associés à l'événement.

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a estimé que l'opération était « à la fois un avertissement et une lueur d'espoir ».

« Le changement climatique est un sujet d'inquiétude pour chacun d'entre nous. Les solutions sont entre nos mains et sont prêtes à être appliquées par les individus, les communautés, les entreprises et les gouvernements à travers le monde », a-t-il dit.

Privilège du décalage horaire, Sydney aura les honneurs du premier « black out » avec l'extinction de l'Opéra. D'autres monuments prestigieux suivront: les Pyramides et le Sphinx en Egypte, la Fontaine de Trevi et la Tour de Pise en Italie ou encore la Tour Eiffel à Paris.

A Pékin, la Cité interdite et le «Nid d'oiseau» emblématique - stade des jeux Olympiques de Pékin en 2008 - seront également plongés dans l'obscurité. Ces extinctions des feux revêtiront un aspect particulièrement symbolique dans ce pays à la croissance économique fulgurante mais qui s'est aussi arrogé le titre de plus gros pollueur de la planète.

Au Japon, le Mémorial de la paix d'Hiroshima participera à l'opération tandis que les groupes Sony, Sharp et Asahi couperont leurs éclairages à Tokyo.

A Londres, Big Ben, le Parlement, la cathédrale Saint-Paul seront plongés dans le noir.

Les projecteurs qui éclairent l'immense statue du Christ à Rio de Janeiro seront éteints tandis que les principaux bâtiments de Mexico plangeront dans l'obscurité.

Aux Etats-Unis, de célèbres sites et monuments comme le Mont Rushmore, l'Empire State Building et le Golden Gate Bridge disparaîtront dans l'obscurité.

Enfin à Dubai, Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde culminant à 828m, sera également dans le noir.

En décembre, la conférence de Copenhague, sous l'égide de l'ONU, avait débouché sur un accord a minima conclu par moins de trente pays sur les 192 présents.

L'accord fixe comme objectif de limiter à deux degrés la hausse moyenne de la température de la planète, mais reste très évasif sur les moyens d'y parvenir, ne donnant aucun objectif chiffré à court terme (2020) ou moyen terme (2050).

Les grands pays en développement, dont la Chine et l'Inde, s'arc-boutent contre toute tentative de leur faire accepter des contraintes. Ils considèrent en outre que les objectifs de réduction annoncés par les pays industrialisés sont encore loin du compte.

Ajout, 21 h 30 : Je suis sorti marcher un peu dans le quartier durant cette période de 60 minutes. Je voulais voir si, autour de moi, on avait été sensible à l'invitation ; je dois dire que je ne suis pas très fier. Les fenêtres qui, dans les rues voisines, n'étaient pas éclairées signalaient très sûrement l'absence des occupants de l'appartement plutôt que la conscience d'une grande manifestation pour la Terre. Du haut de son étoile, Alexander avait une meilleure vue d'ensemble que moi. Si j'ai vu son étoile sourire, ce n'est sans doute pas parce qu'il était fier du mouvement de solidarité planétaire ; c'est plutôt parce qu'il savait que je la regardais et que, comme toujours, j'attendais ses baisers. Notre Lune est très belle ; elle sera bientôt complètement ronde, je crois...

lundi 2 novembre 2009

Vous souvenez-vous de nous ?

L'image vient d'ici

...
L'enfant dont la mort cruelle
Vient de vider le berceau,
Qui tomba de la mamelle
Au lit glacé du tombeau ;
Tous ceux enfin dont la vie
Un jour ou l'autre ravie,
Emporte une part de nous,
Murmurent sous la poussière :
Vous qui voyez la lumière,
Vous souvenez-vous de nous ?

Ah! vous pleurer est le bonheur suprême,
Mânes chéris de quiconque a des pleurs !
Vous oublier c'est s'oublier soi-même :
N'êtes-vous pas un débris de nos coeurs ?

Alphonse de Lamartine


Après l'Halloween et la Toussaint vient le jour de la commémoration des défunts.

Nous n'avons pas besoin d'une journée particulière pour se souvenir de ceux que nous aimons mais en ce jour précis, il convient de penser à ceux qui nous ont quittés.

Alexander est toujours, à chaque instant, dans mes pensées, dans mon coeur, dans ma chair, dans mon âme. Où que je sois, quoi que je fasse, il m'accompagne ; mieux : il vit en moi.

Pour souligner cette journée particulière, Jane s'est rendue chez Charles, le frère d'Alexander, où une cérémonie aura lieu pour se souvenir d'Alexander, bien sûr, et de toutes les personnes aimées trop tôt disparues.

J'y serai présent de tout mon coeur, de toute mon âme. J'y serai concrètement puisque Jane a eu la très délicate attention de commander en mon nom, en même temps que les roses qu'elle commandait en son nom, un arrangement de roses roses en forme de coeur. Elle y aura ajouté un petit renard, celui qui s'est fait apprivoiser par le Petit Prince.


En rentrant chez moi, en fin de journée, je passerai aussi chez le fleuriste pour y choisir d'autres roses roses, celles qu'aimait Alexander. Elle viendront accompagner, autour des images de celui que j'aime et de quelques objets auxquels il est intimement associé, les bougies que tous les soirs j'allume parce qu'elles représentent le feu, qui symbolise la lumière, la passion, l'esprit, la connaissance, mais aussi la purification, la régénération.

jeudi 21 août 2008

Une bougie pour le Tibet


Samedi soir, 23 août 2008, 21 heures, heure locale, allumez une bougie à la fenêtre pour exprimer votre soutien au Tibet.

Avant l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin, le monde s'est mobilisé pour manifester son soutien au Tibet devant l'inacceptable occupation et la répression qu'y exerce la Chine. Avant la cérémonie de clôture des Jeux, il est opportun d'exprimer encore aux Tibétains notre soutien, de leur dire que nous ne les laisserons pas tomber même lorsque les regards ne seront plus tournés vers leur oppresseur, la Chine.

Pour en savoir plus sur le mouvement d'appui aux Tibétains et pour y contribuer, cliquez sur ce lien : une bougie pour le Tibet

« Ne dites jamais du mal des Chinois.
Le feu de la haine ne s'éteint que par l'amour et,
si le feu de la haine ne s'éteint pas,

c
'est que l'amour n'est pas encore assez fort. »

Sa Sainteté XIV Dalaï Lama.