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lundi 29 novembre 2010

Réjouissances royales


C'est officiel : c'est exactement dans cinq mois, le 29 avril 2011, que le prince William épousera son amie de quelques années déjà, Kate Middleton. La famille royale britannique a confirmé la semaine dernière la date du mariage ainsi que le lieu de la cérémonie.


Alors que ses parents, le prince Charles et Lady Di, s'étaient mariés à la cathédrale Saint-Paul, en 1981, le prince William, deuxième dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre, a plutôt choisi l'abbaye de Westminster.

Sachant qu'Alexander était voisin de l'abbaye de Westminster, je me souviens qu'au début de nos conversations, au printemps 2008, j'avais mentionné que je savais que c'était l'église la plus célèbre de Londres et que de très nombreuses cérémonies, souvent grandioses, y avaient été tenues au cours des siècles. Alexander avait précisé que malheureusement il y avait eu là, aussi, les plus tristes, les plus déchirantes cérémonies au monde. Je n'avais pas demandé de précision, mais j'avais deviné ce qu'il avait en tête.

Alexander était fier d'être né en Angleterre : il en aimait sa culture, ses traditions, ses institutions... Je regrette qu'il n'ait pas pu voir l'éventuel couronnement du prince Charles. Il aurait été heureux d'être témoin du mariage du prince William, né à peine deux mois après lui.



Pour ses fiançailles, William a offert à Kate la bague de fiançailles portée par sa mère. C'est une bague magnifique !


En cette période de morosité économique et politique, ce mariage à venir apportera un peu de rêve, viendra nourrir l'imaginaire des Britanniques, cimenter l'affection pour la famille royale, resserrer les liens entre les Britanniques, stimuler une partie de l'économie, etc.


Fervente admiratrice de Lady Di, dont elle s'inspire dans ses tenues vestimentaires, notamment, Kate Middleton inspirera aussi bien des jeunes filles. Déjà, on peut commander une copie de sa robe de fiançailles...



Le zoo de Chester, en Grande-Bretagne, a profité des fiançailles de William et Kate pour présenter son nouveau couple aviaire royal : il s'agit de Spéos royaux ou de Choucadors royaux. Ceux-ci ont été nourris au biberon. Ils sont originaires du Kenya, où le prince William a demandé Kate Middleton en mariage. Si vous pensez que l'on a donné à ce couple d'oiseaux, devenus célèbres, le prénom de Kate et de William... vous aurez raison.

lundi 3 août 2009

D'un lac à l'autre

L'image vient d'ici>

Tout me rappelle Alexander. Et c'est normal, car Alexander a été associé à tout ce que je pense, tout ce que je fais depuis près de seize mois. Et avant même que, grâce à ce blogue, Alexander ait pu constater que nous avions en commun tant d'intérêts, tant de lectures faites chacun de notre côté, tant d'écrivains fétiches, nous avions déjà été émus par les mêmes images, les mêmes musiques, les mêmes films... Avant même que j'apprenne l'existence d'Alexander, nous avions pleuré ensemble à certains moments... J'ai vite compris que, sans le savoir, j'avais eu à un moment donné énormément de peine pour Alexander (que je ne connaissais pas encore, mais je me disais qu'il devait exister et, sans pouvoir imaginer exactement à quoi il pouvait ressembler, je m'étais fait tout de même une idée assez ressemblante), sans oser croire qu'un jour j'aurais l'occasion de lui exprimer ma douleur qui n'était, en comparaison avec la sienne, qu'une goutte dans l'océan. Je ne savais pas encore qu'à la suite de cette tragédie, Alexander adolescent avait senti le besoin de partir quelques semaines, sans en avertir sa famille ou ce qui lui en restait (il avait dit aller étudier chez un copain), pour aller seul faire du camping sauvage, en plein mois de novembre, sur les bords du Loch Ness. Sachant cela, il n'est donc pas étonnant qu'Alexander ait pu parler avec familiarité de Nessie, le gentil monstre du lac écossais.

L'image vient d'ici>

Une visite au Loch Ness, ainsi que la tournée des châteaux hantés d'Écosse, faisait évidemment partie des très nombreux projets que nous faisions, projets désormais orphelins. Si je fais un jour cette tournée, ce que j'espère bien, il me manquera les commentaires si fins, si pertinents, de celui dont la sensibilité, la clairvoyance et la culture m'impressionnent toujours.

L'image vient d'ici>

Hier, allant faire ma promenade au mont Royal, je pensais aux dernières volontés d'Alexander au sujet de son écorce terrestre. Si quelques-unes de ses volontés ont jusqu'ici été respectées, il en reste une à exécuter, très importante : celle de répandre ses cendres près du « Round Pond », dans les Jardins de Kensington. Charles, le grand frère d'Alexander (pas si grand que ça : il n'a pas encore trente ans) ne semble pas encore prêt à se séparer des cendres du petit frère adoré ; quand il le sera, il devra aussi être très fort pour résister au clan familial qui insiste pour que les cendres soient déposées dans le caveau familial. Je considère que les dernières volontés sont sacrées et que les héritiers, en particulier l'exécuteur testamentaire, doivent les exécuter. Nous serons quelques-uns à appuyer Charles contre la volonté tyrannique du clan... Il me plaît davantage de penser qu'Alexander appréciera éternellement le grand air, la beauté et la vie des Jardins de Kensington plutôt que d'être éternellement enfermé dans un sombre caveau. Je pourrai un jour aller m'entretenir avec lui près de l'étang rond, ce que je ne pourrais sans doute jamais faire au caveau familial... Je pensais à cela, en remontant l'avenue du Parc et, en me souvenant du regret d'Alexander que les cendres d'Alexandre le Grand et celles de son fidèle Héphaistion n'aient pas été réunies comme le furent celles d'un autre couple célèbre, Achille et Patrocle, je me disais que je devrais dès maintenant, même si j'espère vivre encore un peu, assez pour réaliser quelques projets pour Alexander, rédiger un testament officiel, notarié, spécifiant que je voudrais que mes cendres soient aussi répandues dans les jardins de Kensington...


Je pensais à tout cela lorsque j'ai vu venir vers moi une voiture comme celle-ci : un authentique taxi londonien. Alexander adorait ces taxis, les vrais classiques anciens et, bien entendu, noirs, et non pas multicolores ou transformés en panneaux publicitaires. Le plus possible, Alexander se déplaçait dans Londres à pied ou en métro (il aimait vraiment son Tube) ; mais lorsqu'il devait prendre lui-même une voiture, il prenait toujours un bon vieux taxi noir, confortable, avec de la place pour son fidèle ami... En voyant cette voiture se diriger vers moi, je me suis dit qu'il s'agissait encore d'un signe que me faisait Alexander. J'aurais tellement aimé que la voiture s'arrête à ma hauteur et qu'Alexander me fasse signe d'y monter...


Photo : Alexander

Je lisais ce matin quelques pages du journal en ligne d'une lectrice de ce blogue. Elle y parlait de son chat, vieux compagnon de quinze ans, qu'elle avait dû amener chez le vétérinaire et qu'elle en était revenue avec son panier vide... Je n'ai pu m'empêcher de penser douloureusement à Harry, l'adorable félin qui durant treize ans a tenu compagnie à Alexander. Le pauvre Harry souffrait d'un cancer et, le trois janvier dernier, alors qu'Alexander, Harry et Alexander se trouvaient à la campagne, chez la grand-mère où ils avaient passé la période des fêtes de Noël et du Nouvel an, Alexander avait dû lui-même (il avait promis à Harry qu'il serait là le temps venu et il a tenu sa promesse) lui administrer trois injections avant de s'effondrer lui-même de douleur et de chagrin. Il y a exactement sept mois aujourd'hui que Harry repose au jardin où l'avait recueilli la grand-mère d'Alexander. Celui-ci était si fier de m'envoyer, l'été dernier cette photo qu'il a prise dans les rues de Londres, car il y voyait un hommage à « son » Harry, de son vrai nom Harry Potter mais, comme pour les membres de la famille royale, le prénom suffisait ; on ajoutait Potter s'il fallait préciser.



Le 3 août 1954, disparaissait Colette, écrivain français, qu'Alexander aimait beaucoup, sans doute sous l'influence de sa grand-mère qui lui ressemble pas seulement par l'apparence physique, disait Alexander. Il m'en parlait avec tant d'amour, de vénération, que je ne peux penser à Alexander sans penser à sa grand-mère, que j'aime comme si elle était la mienne. Cet amour entre Alexander et sa grand-mère était bien partagé ; en apprenant le départ d'Alexander, sa grand-mère a dû être hospitalisée. Elle ne s'en remet pas, considérant que ce n'était pas le tour d'Alexander, et elle n'a qu'une idée en tête, celle d'aller le rejoindre.


vendredi 30 janvier 2009

Amour conjugal

Cet femme de 80 ans a été arrêtée pour vol à l'étalage dans un supermarché.

Le juge lui demande : « Qu'est-ce que vous avez volé ? »
La femme répond: « Une boîte de pêches. »
— « Pourquoi avez-vous volé cette boite de pêches ? »
— « J'avais faim. »
— « Combien y avait-il de pêches dans la boîte ? », demande le juge.
— « Six », répond la femme.
— « Vous aurez donc six jours d'emprisonnement », conclut le juge.

À ce moment-là, le mari intervient : « Puis-je dire quelque chose ? »
— « De quoi s'agit-il ? », demande le juge.
— « Elle a aussi volé une boîte de petits pois », répond le mari bien-aimé.