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jeudi 4 avril 2024

La tempête des corneilles

Une amie qui vit en France me disait il y a quelques semaines déjà qu'à Paris les cerisiers étaient en fleurs.

Ces derniers jours, j'ai remarqué dans les jardins de mes voisins, à Montréal, l'apparition timide de quelques fleurs blanches, que j'ai d'abord prises pour du muguet, mais qui, à bien y penser, sont plutôt des perce-neige.

Mais en ce jeudi 4 avril, je ne crois pas que l'on puisse voir dans les jardins de Montréal quelque fleur que ce soit. Il est tombé au cours de la nuit et de la journée de jeudi environ vingt-cinq centimètres de neige.

Ces chutes de neige printanières ne sont pas un phénomène très rare au Québec. On appelle parfois « tempête des corneilles » ces chutes de neige généralement mouillée et lourde qui, heureusement, fond très vite.

samedi 19 janvier 2019

Le sujet du jour

Puisque cela semble le sujet de toutes les conversations autour de moi aujourd'hui, et puisqu'il y a déjà très longtemps, il me semble, que je n'ai pas parlé de la météo dans ces pages, voici le temps qu'il fait à Montréal. Moins 24 degrés Celsius et, avec le facteur éolien, une température ressentie de moins 35. On prévoit que, dans certaines régions du Québec, les températures ressenties pourraient atteindre jusqu'à moins 40 et moins 50 degrés Celsius.



Si le concept de refroidissement éolien vous intéresse, vous pouvez en apprendre davantage sur cette page de Wikipédia.

Tel que je l'avais prévu, Rupert n'a pas protesté lorsque je lui ai proposé de rentrer après avoir fait ses besoins et une petite promenade dans le quartier afin de vérifier si ses amis étaient déjà passés par là ce matin. Le froid ne lui fait pas peur, mais il n'aime pas le vent ; et comme il y avait un vent mordant avec ce froid intense, il a jugé qu'il serait mieux à l'intérieur. En quelques secondes, j'ai eu le temps de sentir la morsure du froid sur le bout du nez...


Pour les prochains jours, Météomédia annonce jusqu'à mardi des températures presque aussi froides que celles d'aujourd'hui. Et, semble-t-il, nous aurons une tempête de neige dimanche.

Personnellement, cela ne me dérange pas trop ; je m'en fais surtout pour Rupert qui a besoin de jouer dehors, de dépenser ses surplus d'énergie, de voir ses amis. Les trois hivers précédents, il voulait toujours rester dehors, même lorsqu'il faisait très froid. En vieillissant, peut-être (il a maintenant trois ans, et c'est son quatrième hiver), soit qu'il devienne un peu plus frileux, soit qu'il comprenne mieux la nécessité de rentrer lorsque je le lui demande.

Pour lui faire plaisir, je suis tout de même allé lui acheter un peu de viande, que je ferai cuire et que j'ajouterai à ses croquettes lors de ses prochains repas.

mardi 2 janvier 2018

Soupe d'hiver !

Depuis une semaine, et il semble que cela continuera encore une autre semaine, le mercure descend, en tenant compte du facteur éolien, à près de 40 degrés Celsius sous zéro. Personnellement, cela ne me dérange pas trop : je préfère cela à la canicule qui revient chaque été. Rupert insiste aussi pour jouer dehors durant plus d'une heure à chaque sortie, s'il trouve le moyen de se mettre à l'abri du vent. Lorsque l'on rentre, lui va normalement faire la sieste car il a mangé avant de sortir, mais c'est souvent pour moi l'heure de manger, surtout que ces temps-ci j'ai un estomac un peu sensible...

Or, depuis deux ou trois jours, j'avais envie de me faire une soupe de poisson, mais je craignais de rater mon coup et de gaspiller de bons ingrédients. Ce soir, en rentrant, je me suis lancé et je me suis préparé une soupe de maquereau (oui, oui, du maquereau, le poisson - pas le voisin). J'adore le poisson, mais je n'aime pas le préparer moi-même. Par conséquent, je ne me suis jamais risqué à préparer quoi que ce soit avec du maquereau et, si je me souviens bien, la dernière fois que j'en avais mangé, c'était dans une auberge à Trouville en Normandie - du maquereau sauce moutarde, délicieux ! Mais depuis quelque temps j'achète pour Rupert du maquereau en boîte et, lorsque je lui en sers, je ne peux m'empêcher d'en manger un peu.

En pensant à cette soupe que j'allais faire, je voulais qu'elle goûte le poisson, mais pas trop, et j'avais en tête une soupe que je mange chaque fois que je vais au restaurant chinois près de chez moi, à base de tomates et de basilic, qui est fortement épicée. Voici donc comment j'ai procédé ; j'ai :
1. fait revenir dans un peu d'huile d'olive et un peu de beurre quatre ou cinq oignons hachés grossièrement
2. ajouté trois grosses gousses d'ail hachées
3. haché cinq ou six branches de céleri que j'ai fait suer avec l'oignon et l'ail
4. tranché quatre ou cinq carottes que j'ai fait suer avec les autres légumes
5. ajouté une grosse boîte de tomates italiennes entières que j'ai un peu écrasées au cours de la cuisson
6. coupé en dés environ cinq cents grammes de tofu, ajouté dans la casserole (je ne voulais pas de pommes de terre qui sont moins agréables lorsqu'elles sont réchauffées)
7. ajouté du poivre noir et (beaucoup) de poivre ou piment de cayenne
8. versé le bouillon de poulet que j'avais préparé il y a quelques jours
9. ajouté la boîte de maquereau, avec son bouillon
10. ajouté de l'eau bouillante
11. versé un peu moins d'une tasse d'orge perlé (ou mondé)

J'ai apporté tout cela à ébullition, puis j'ai baissé un peu le feu et laissé mijoter une vingtaine de minutes. J'ai ajouté une pleine cuillère à thé de basilic séché, et laissé mijoter encore une dizaine de minutes.

Si j'avais eu du basilic frais, j'en aurais ajouté et j'aurais aimé y verser un peu de vin blanc si j'en avais eu.

Après tout cela, je me suis servi un grand bol de cette soupe fumante et... je me suis régalé.

Par curiosité je suis ensuite allé faire une recherche sur Internet, et j'ai été surpris de constater qu'il y avait déjà des recettes de soupe de maquereau. Certaines d'entre elles m'auraient peut-être tenté, mais sans hésitation, je recommencerais la mienne demain matin... s'il ne me restait plus de celle que j'ai préparée ce soir.

P. s. : selon les réactions que je recevrai à la suite de cet article, je devrai décider si je dois ou non transformer ce blogue en blogue gastronomique ou, plus modestement, en blogue culinaire.

jeudi 19 mars 2015

Sortie royale

Il y a plus d'une façon de « sortir de l'ombre ». Cet hiver est tellement rigoureux qu'on se demande si l'on en sortira un jour. C'est la première fois de ma vie que je rêve de vacances dans un « pays chaud » (je ne suis pas très exigeant : par pays chaud, j'entends par exemple un pays européen où il ferait deux ou trois degrés Celsius, en ce moment, plutôt que les moins trente que nous connaissons encore en tenant compte du facteur vent). Notre collègue et amie Dr CaSo est sortie, il y a quelques jours explorer son quartier. Je connais très bien le mien, mais je n'ai pas encore très envie de m'y promener à cause du froid qu'il a fait cet hiver et qui continue ; je me contente de faire les courses le plus près de chez moi possible. Dr CaSo raconte qu'au cours de sa promenade, alors qu'elle était assise sur un banc, un vieux monsieur promenant son chien est venu lui parler et, après être reparti, est revenu lui faire un compliment, ce qui m'a donné l'occasion de raconter en commentaire une petite anecdote sur les interactions plus ou moins brèves que l'on peut avoir avec des personnes que l'on ne ne connaît pas du tout ou à qui l'on a affaire dans les magasins, les bureaux, etc. J'y prends parfois un certain plaisir...

Mercredi soir, je suis passé à la Grande Bibliothèque (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) pour y prendre quelques documents que j'avais réservé. Je me dirigeais vers l'une des sorties qui donne sur un jardin (où l'on se demande encore, ces jours-ci, si on ne risque pas de tomber sur des ours polaires). J'étais à peu près seul dans ce couloir ; au moment où j'approchais de la porte, quelqu'un, un homme d'une quarantaine d'années, arrivait de l'extérieur. Je le voyais arriver, comme il me voyait aussi. Il aurait eu le temps d'ouvrir la porte, d'entrer, avant que j'arrive moi-même à cette porte. Je l'ai vu tirer sur la poignée, tenir la porte ouverte pour me laisser sortir. Quand je suis passé, je l'ai remercié ; il m'a répondu : « Monsieur, je devais vous ouvrir la porte, vous avez l'air d'un roi ! » Spontanément, j'ai porté mes mains à la tête en lui disant : « Vous êtes vraiment très perspicace, car je me rends compte que je suis sorti sans ma couronne. » Et il m'a répondu, avec le plus beau sourire : « Votre couronne lumineuse flotte tout autour de votre tête. » Il n'était pas intoxiqué et m'a semblé en pleine possession de toutes ses facultés ; et je n'ai pas senti non plus qu'il voulait me draguer, mais je dois dire qu'il rayonnait de bien-être...

En traversant ce jardin polaire, il m'a semblé que le froid était moins intense qu'au moment de mon arrivée, quelques minutes plus tôt... Son compliment avait certainement élevé quelque peu mon niveau d'énergie. Mais je ne me suis pas pris au sérieux pour autant. Dans l'ordre d'accession au trône, mon Petit Prince a une très bonne longueur d'avance sur moi.

dimanche 22 février 2015

Canicule !



Je suis sorti en fin de soirée, samedi, et en marchant dans la neige blanche qui continuait de tomber, j'ai eu l'impression, tant la température était douce, d'être en vacances dans un pays chaud. Au lieu du froid mordant et du vent glacial des mois précédents, des températures autour de moins trente, il faisait ce soir moins dix degrés Celsius. Décidément, c'est la canicule !

samedi 5 février 2011

Vive l'hiver !


La tempête du début de la semaine a causé pas mal d'ennuis au Québec, en particulier aux automobilistes.


Pourtant, dès jeudi, le soleil était magnifique et, en dépit du froid, il était très agréable de marcher dans la neige encore blanche. Et c'était une excellente occasion de prendre un grand bain de lumière.


Même l'écureuil est sorti un moment de son lit pour admirer de son balcon le paysage urbain.

mercredi 5 janvier 2011

Des ballons sur la place

Avant-hier, en fin d'après-midi, je suis sorti pour faire une course dans le quartier et, en arrivant sur la Place des festivals, j'ai cru que quelqu'un avait oublié de rentrer les ballons.


Ces ballons changeaient de couleur.









De la musique se dégageait de chacun et...



certains d'entre eux semblaient habités d'univers lointains, avec des bateaux, des avions, des moulins à vent...

lundi 2 mars 2009

En bonne compagnie

Alexander me demande régulièrement des nouvelles de Claudia. J'en avais parlé ici en juin dernier : la fidélité d'Alexander envers les animaux qu'il aime (et il les aime tous, de la fourmi au cheval, de la chauve-souris à l'éléphant) est au moins aussi indéfectible que celle qu'il voue aux êtres humains. D'une intégrité sans faille, il se sentirait le premier trahi s'il devait manquer à l'un de ses engagements. Il serait très malheureux s'il devait, même sans le vouloir, faire de la peine à un ami ou à un animal. Comme il a été attendri par Claudia lorsqu'il a vu l'image de la pauvre bête prise dans la glace, il l'a adoptée et elle fait désormais partie de ses attachements.


Dimanche après-midi, même s'il faisait encore très froid, j'ai profité du soleil pour emprunter la rue Sherbrooke, de chez moi jusqu'au Musée des beaux-arts de Montréal où je savais que Claudia m'attendait.


En route, j'ai croisé d'autres nobles bêtes, comme ce cheval.


Il ne semblait pas affecté par le vent et le froid glacial.


Et ces orignaux (élans d'Amérique), porteurs de messages sur l'art, quartier des musées oblige.



Claudia n'a pas été surprise de me voir. Je lui ai donné les baisers et les caresses qu'Alexander m'a demandé de lui faire. Elle aime beaucoup ce jeune homme qui s'intéresse à elle. J'ai passé là un bon moment ; même s'il y avait un incessant va-et-vient près de nous, nous étions seuls. Elle attend encore les pâquerettes ; elle sait bien qu'il lui faudra être patiente : au Québec, les pâquerettes ne sortiront pas de terre avant plusieurs semaines. D'ici là, elle rêvera aux pâquerettes que, la semaine dernière déjà, la cuisinière avait cueillies aux jardin pour en fleurir le plateau qu'elle avait préparé pour Alexander.


Au moment où j'allais partir, elle m'a prié de redire à Alexander qu'elle espérait bientôt recevoir la visite de ce charmant jeune homme qui lui témoigne tant d'affection. Elle l'attendra.

mercredi 18 février 2009

La neige a neigé...

Si l'on effectue une recherche sur Google avec ces mots : « Ah ! comme la neige a neigé ! », on tombe sur des dizaines et des dizaines de sites Web qui n'ont de commun entre eux que de parler ou d'illustrer de la neige. Je parie que 90 % des auteurs de ces sites ou de ces blogues ne savent même pas que ces mots, devenus pour eux une expression familière, sont tirés d'un poème d'Émile Nelligan, « Soir d'hiver ».

Dimanche soir, mon amoureux et moi parlions de poésie ; il la connaît mieux que moi ; il est tombé dedans lorsqu'il n'était encore qu'un très jeune enfant. Il m'a fait découvrir ou redécouvrir certains des plus beaux poèmes de la langue française. Il était très fier de me parler de l'une de ses récentes découvertes, la poésie d'Émile Nelligan. Pour arriver jusqu'à lui, les poèmes de Nelligan sont passés par la Suisse avant de revenir vers moi . Il m'a récité celui-ci, « Soir d'hiver », puis je lui ai fait découvrir « Le vaisseau d'or ».

(24 décembre 1879 - 18 novembre 1941)

Soir d'hiver

Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu’est-ce que le spasme de vivre
À la douleur que j’ai, que j’ai !

Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire : Où vis-je ? où vais-je ?
Tous ses espoirs gisent gelés ;
Je suis la nouvelle Norvège
D’où les blonds ciels s’en sont allés.

Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.

Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu’est-ce que le spasme de vivre
À tout l’ennui que j’ai, que j’ai !...

Émile Nelligan. « Soir d'hiver «

mardi 23 décembre 2008

The Homecoming

Photo : Bernard Brault, La Presse, Montréal, 21 décembre 2008

Vous me pardonnerez ce titre anglais : il me trotte dans la tête depuis plusieurs jours comme une ritournelle et je n'arrive pas à m'en défaire. Il me rappelle un vieux film des années 70, que j’ai vu à la télévision, moi, dans les années 80, car il était diffusé à la télévision chaque année durant le temps de Noël.

« The Homecoming » se déroule en Virginie en 1933, durant la grande dépression économique et raconte l’histoire d’une famille nombreuse, les Waltons, vivant sur une ferme dans les montagnes. La veille de Noël, toute la famille attend le retour de John Walton, le père qui, pour faire vivre sa famille, a dû trouver du travail à la ville à environ cinquante milles de chez lui et qui doit rentrer cà la maison pour célébrer Noël avec les siens. En attendant le retour du père, on apprend à connaître les membres de la famille, le caractère et la personnalité de chacun, les valeurs, les habitudes, les traditions familiales, etc. Ce film a donné naissance, dans les années 80, à une série d’émissions, « The Waltons ». Il avait toutefois été précédé en 1963 d'un autre film, que je ne me souviens pas d'avoir vu, « Spencer's Mountain ».

À une certaine époque de ma vie, je regardais religieusement, la nuit, la rediffusion de ces émissions. Chaque épisode était raconté par John Boy Walton, le plus âgé des garçons, qui devait avoir quinze ou seize ans, qui tenait son journal tous les soirs en secret de tous, de ses parents, en particulier. Il rêve d'entreprendre des études universitaires, de devenir écrivain, mais il ne croit pas que sa famille aura les moyens de lui faire réaliser son rêve. Aussi est-il surpris de voir son père lui offrir en cadeau de Noël du papier à écrire... John Boy était un adolescent modèle, étonnamment sage pour son âge. Il était un exemple pour ses frères et sœurs, mais aussi pour les jeunes téléspectateurs. Chaque année, à Noël, je repense à ce film et à cette série télévisée qui m’a tellement fait rêver…


Le monde a bien changé depuis l'époque évoquée par John Boy Walton, même si l'on a l'impression, à lire les journaux ou à écouter les bulletins de nouvelles, qu'il y a un lien entre la situation économique des années 30 et la crise financière actuelle. Ce n'est toutefois pas ce que j'avais en tête en commençant ce billet.

Lundi dernier, je vous le disais dans ce billet, mon amour partait en voiture avec armes et bagages (les inséparables chien et chat, ses boîtes de gâteaux confectionnés pour l'occasion, vêtements, articles de toilette, lecture et tous les objets dont on ne peut se passer durant plus de quelques heures), pour aller passer Noël chez sa grand-mère, à la campagne.

Après un long trajet en voiture, quelque peu ralenti par les conditions hivernales, mon amour est enfin arrivé chez sa grand-mère qui l’attendait.


Pour faire oublier le froid et la fatigue du voyage, sa grand-mère a préparé du thé, des muffins, de la marmelade, qu’ils ont pris ensemble devant le feu qui brûlait dans la grande cheminée de la cuisine, cette cheminée que nous avions déjà évoquée, où je voudrais que l’on puisse s’asseoir un soir d’automne, lui et moi, avec sa grand-mère afin qu’elle nous parle de lui, qu’elle nous raconte des souvenirs, parmi les plus heureux de l’enfance du petit garçon.

En cette fin d’après-midi d’hiver, la nuit déjà tombée, ils ont parlé un peu de tout, du trajet en voiture, du temps, du programme des prochains jours, des invités qui viendront, très nombreux, pour le réveillon et les jours suivants. Mon amour, qui n’aime pas trop ressembler à un pingouin, aura obtenu déjà que la tenue vestimentaire ne soit pas trop rigoureuse. Pour l’occasion, le chien aura tout de même son nœud papillon noir (il est toujours très fier de porter cet ornement vestimentaire dont la couleur varie selon les occasions).


Puis il est monté à sa chambre pour y ranger ses affaires. Un gros bouquet de fleurs avait été posé sur une table. Des guirlandes d’hortensias séchés, confectionnées par les soins de la grand-mère, pendaient du haut de la corniche de la grande armoire, de la cheminée et devant la fenêtre et une couronne était accrochée à la porte. Sur un meuble, un grand compotier de clémentines et des chocolats. Il pourra déposer sur un coin du manteau de la cheminée la jolie sculpture du petit Côme en biscuit de porcelaine qui a fait le voyage avec lui.

Dans un coin de la chambre, le cheval de bois qu’il a si souvent chevauché la nuit, pour le consoler, disait-il, de ne pas être un vrai cheval. Ensemble, ils ont gagné tant de batailles et j’espère qu’ils en gagneront encore d’autres, bien réelles. Les chevaux ont bonne mémoire ; celui-ci ne fait pas exception. Et pour évoquer les belles années qu’ils ont partagées, il a conservé au cou le joli ruban écossais que le petit garçon y avait noué.

Mon amour retrouvera son grand lit à baldaquin. Le chien et le chat auront aussi chacun leur lit, joliment décoré de coussins confortables ; le chat aura droit à une bouillotte enveloppée dans un beau tissu à carreaux.

À la fin de la soirée, quand chacun regagnera sa chambre, mon amour trouvera son lit déjà réchauffé ; il n’aura qu’à s’y glisser avec un livre avec, à portée de main, des chocolats, des fruits, une boisson chaude. Le chien qui a longuement couru dans le parc en arrivant, fou de joie de retrouver les bonnes odeurs de la campagne, ne tardera pas à ronfler et le chat n’aura pas longtemps quitté sa bouillotte.

Quant à mon amour, avant de se plonger un peu dans un livre (il en a toujours plusieurs près de son lit), il m’écrira pour me raconter son arrivée, sa soirée, pour me décrire le décor et l’ambiance de sa chambre afin que je puisse mieux penser à lui dans son univers d'enfant et, même à distance, partager ses rêves.

lundi 22 décembre 2008

À la campagne pour Noël

Léger pincement au cœur ce matin après avoir dit au revoir à mon amour qui partait à la campagne pour Noël. Il passera une semaine chez sa grand-mère qu'il adore et qui le lui rend bien ; c'est elle qui lui aura appris tant de choses et, par-dessus tout, à aimer les choses simples et vraies de la vie. Je n'ai pourtant pas besoin d'être triste car il n'était pas prévu que nous puissions passer Noël ensemble cette année, et puisque Noël est avant tout une fête de famille, mon amour sera avec sa grande famille alors que je serai avec une partie de la mienne.

Avant de partir ce matin, il aura pris le temps de me laisser ses recettes de bredele, ces petits gâteaux d'origine saxonne, que l'on retrouve dans les pays germaniques et anglo-saxons ; c'est notamment une spécialité alsacienne. Traditionnellement, à compter de la fin de novembre, on en confectionne différentes variétés, aux amandes, aux noix, à la cannelle, que l'on découpe à l'emporte-pièce, en formes de cœurs, de sapins, d'anges, d'étoiles et de tout ce qui nous fait plaisir et que, une fois cuits, on conserve dans des boîtes de métal jusqu'à Noël. Les recettes sont secrètement gardées et transmises dans les familles (ne le répétez à personne, j'ai obtenu les recettes de la famille maternelle de mon amour). Depuis quelques années, ce jeune homme que j'aime se voit confier la responsabilité de confectionner les bredele pour les fêtes familiales ; c'est dire qu'il partait ce matin avec plusieurs boîtes de ces petits gâteaux que l'on mange souvent avec du vin chaud et qui, cette fois-ci, seront servis en appéritif avec le champagne avant le réveillon de Noël.

Comme la route est longue pour se rendre chez sa grand-mère et sachant que je n'aurais pas de ses nouvelles avant quelques heures, je suis allé prendre l'air. Depuis l'été dernier, j'ai pris la bonne habitude de faire tous les jours, beau temps mauvais temps, une grande promenade vers le mont Royal, que j'étirais parfois en faisant un détour par des rues commerciales, l'avenue du Mont-Royal, le boulevard Saint-Laurent. Durant l'été et jusque tard dans l'automne, j'allais m'asseoir sur un banc pour lire et pour écrire. Aujourd'hui, il n'était pas question de lire ni d'écrire dehors et il fallait même un certain courage pour sortir car il faisait très froid et le vent était mordant. Je porte rarement un chapeau mais aujourd'hui j'avais pris la précaution d'enfiler une cagoule de laine qui, avec le capuchon de mon manteau pour couper le vent, me gardait la tête et les oreilles au chaud. Quant au nez, à la bouche et au menton, ils étaient bien protégés par un cache-nez de laine écossaise qui faisait partie des nombreux cadeaux reçus récemment (en plus, il sent si bon, son parfum à lui).

J'avais demandé si son chien accepterait de me prêter son cache-nez ; il acceptait volontiers mais il a préféré m'en envoyer un en attendant. En parlant du chien savez-vous qu'il est le seul chien que je connaisse qui aille demander à son maître de le moucher lorsqu'il a le nez qui coule ? Au cours de ma promenade, je regardais le ciel magnifique, un fond bleu, avec de jolis nuages blancs, roses, mauves, violets ; je me suis arrêté pour prendre des photos (je croyais que mon sac à dos allait se casser tellement il était rigide à cause du froid), mais l'appareil a refusé de s'ouvrir. J'ai encore les images en tête mais comme je ne peux pas me brancher le cerveau sur la prise USB, je ne pourrai pas partager ces images avec vous.

Pendant qu'il est chez sa grand-mère, à la campagne, nous ne nous parlerons pas directement, mais nous nous écrirons tous les jours, plusieurs fois par jour peut-être. Il ne m'avait pas dit , ce matin, qu'il m'écrirait ce soir mais je me doutais bien qu'en rentrant de ma promenade un message de lui m'attendrait. Nous pensons si souvent aux mêmes choses en même temps et, très souvent, après plusieurs heures à vaquer à nos occupations chacun de notre côté, il est en train de m'écrire exactement au moment où je lui écris. Et au fond, je n'ai pas de mérite à avoir deviné parce que, d'une part une amie précieuse lui avait parlé un peu plus tôt et m'avait dit qu'il m'écrirait après avoir mangé et, d'autre part, je sais bien que, lorsque c'est possible, il n'irait pas dormir sans m'avoir parlé ou écrit. Son message m'attendait et il était délicieux. Je vous en parlerai demain.

jeudi 26 juin 2008

L'amour des bêtes

Vous vous souvenez de cette vache prise dans la glace en avril dernier encore ? Alexander avait été très ému de voir cette pauvre vache passer l'hiver dans le froid, la saleté et la glace. Il voulait prendre l'avion et venir la dégager, lui faire un baiser et déposer sa tête sur son front. Le baiser et le câlin seront sans doute bienvenus, mais la pelle ne sera plus nécessaire : la glace a fondu et si, ailleurs, les pâquerettes ont poussé depuis lors, la vache dont j'ignore le nom a au moins trouvé un peu d'herbe à se mettre sous la dent.

Puisqu'Alexander a demandé de ses nouvelles, je suis allé la voir devant le Musée des beaux-arts de Montréal, ce qui m'a permis d'apprendre que cette vache s'appelle Claudia. Et si jamais le musée voulait s'en défaire, Alexander aimerait bien faire un peu de place dans son salon pour cette pauvre bête afin qu'elle ne passe plus l'hiver dehors.


Claudia, scuplture de Jos Fafard

Finalement je me demande qui, d'Alexander et de la vache, a le plus souffert depuis que j'ai affiché cette image, le 2 avril dernier. Alexander est un tendre, un humaniste et un grand ami des animaux. Il voudrait pouvoir alléger autant les peines ou les souffrances des enfants malades, des blessés, des personnes âgées laissées à elles-mêmes que celles des bêtes. Il a plutôt grandi avec des chevaux qu'avec des vaches, jouant aux cowboys avec son frère sur de vrais chevaux, mais quand on aime le noble cheval, que l'on développe avec lui une relation de respect et de complicité, on ne peut faire autrement que d'aimer tous les animaux. Je ne connais pas bien les chevaux moi-même (j'ai grandi avec un cheval à la maison, à la campagne, mais sans développer avec lui de relation particulière) ; j'ai cependant entendu assez de commentaires élogieux et lu suffisamment de pages consacrées à des relations privilégiées entre un cheval et son maître pour savoir que c'est loin d'être banal. Alexandre le Grand, par exemple, alors qu'il était adolescent, a réussi à approcher un cheval que personne d'autre ne pouvait approcher, à le monter et à s'en faire un complice ; Alexandre n'était pas un homme ordinaire, son cheval Bucéphale était un cheval d'une rare qualité et leur entente était remarquable. La complicité de Bucéphale, l'amour et la fidélité d'Héphaistion ont grandement contribué au succès et à la gloire d'Alexandre Le Grand (Alexandre ne survécut que trois mois à Héphaistion). Il y a sans doute une part de légende dans cette belle histoire, entre un homme et son cheval comme celle entre deux hommes, mais s'il n'y avait pas aussi une très grande part de vérité, les historiens n'auraient pas hésité à dénoncer une trop belle histoire.


Claudia, scuplture de Jos Fafard

J'ai souvent rencontré des gens qui aimaient les animaux, mais je n'ai encore jamais connu quelqu'un qui voue à tous les animaux un respect et un amour aussi sincère et profond que celui que leur porte Alexander. Enfant et adolescent, lorsqu'il voyait les adultes se préparer pour la chasse, il allait parler aux chiens, leur demandant de ne pas attraper le renard... S'il n'en tenait qu'à lui, il achèterait des croquettes pour tous les chats du pays afin que les chats n'aient plus besoin de manger les souris et les oiseaux. Les animaux blessés, à poil ou à plumes, feraient bien de se trouver sur son chemin car il les conduirait chez sa grand-mère, à la campagne, qui sait rapidement transformer en hôpital et en maison de convalescence une partie de sa propre maison ; même les oiseaux de proie sont heureux d'y séjourner, le temps de retrouver leurs moyens avant de recouvrer leur liberté.

Faut-il s'étonner qu'il soit végétarien ? Il aime tellement les animaux qu'il fait parfois des détours pour aller en saluer des représentations en pierre ou en bronze dans les jardins de sa ville. Il n'oserait pas sortir en plein hiver le chien de pierre qu'il a acheté pour son balcon. Et je n'ai encore connu personne qui, comme Alexander, prenne la peine de faire graver sur la plaque à côté de la porte de son appartement, à la suite du sien, le nom de son chien et celui de son chat.

mercredi 2 avril 2008

Où sont les pâquerettes ?

Deux semaines après l'arrivée officielle du printemps, on voudrait voir les parterres reverdir et les premières fleurs éclore. Ce n'est pas encore le cas ici, loin de là.


J'avais ce matin un rendez-vous dans le centre-ouest de Montréal, près de l'Université Concordia, où l'on n'a plus vraiment l'impression d'être au Québec car on ne parle pratiquement qu'anglais dans ce coin. Comme le soleil brillait dans le ciel bleu, j'ai cru que l'air était doux et que je pourrais faire le trajet à vélo. Je n'ai pas eu besoin de marcher très longtemps pour me féliciter d'avoir laissé le vélo à la maison car il ventait très fort et le froid polaire était mordant ; ce temps-là le 15 janvier, c'est normal, mais en avril, ça suffit !

En passant devant le Musée des beaux-arts, j'aurais voulu pouvoir faire quelque chose pour cette pauvre vache qui a passé l'hiver sous la neige et qui, au lieu de voir fleurir les pâquerettes au printemps, contemple la saleté étale incrustée dans la glace dont elle est prisonnière depuis presque six mois. Elle qui habituellement ne mâche pas ses mots est restée bouche bée devant le spectacle désolant de cette saleté noire et glacée.

dimanche 29 avril 2007

Tiens, v'là l'printemps !


L'hiver a mis du temps à s'installer et il a mis du temps à s'en aller. Ces dernières semaines, on avait envie de dire de l'hiver ce que Woody Allen disait de l'éternité : « C'est long, surtout vers la fin ! »* Officiellement, le printemps est là depuis plus d'un mois, mais personne n'était dupe. La semaine dernière, il a fait beau et chaud, mais c'était un peu anormal. Ces trois derniers jours, il a plu et le mercure était frileux, comme la plupart des Québécois.

Cet après-midi, je suis allé manger au restaurant, rapidement (ma table étant prise, je n'avais pas envie d'y rester longtemps ; je n'étais pas tranquille pour y lire et y écrire). En sortant du restaurant, j'ai remarqué que le soleil voulait se montrer et j'aimais cette lumière de fin de journée, après la pluie.

J'ai essayé de capter cette lumière, ce léger brouillard qui flottait sur la ville sans que le soleil n'ait eu le temps de l'assécher. Mon appareil photo n'est peut-être pas assez perfectionné pour que je puisse saisir ces nuances dans la lumière, ce léger flou qui atténue les contours. Ou, plus sûrement, je n'ai pas les habiletés qu'il faudrait pour faire de vraies bonnes images.

De toute façon, si je n'ai pas pu les rendre en photos, je suis heureux d'avoir saisi de mes yeux ces nuances de lumière.

Et je suis plus heureux encore de constater que les bourgeons sont sortis et que, d'ici quelques jours, s'il ne fait pas trop froid, les arbres seront couverts de feuilles et l'on aura (presque) oublié l'hiver.


Quelques citations de saison :
  • « C'est en croyant aux roses qu'on les fait éclore. » (Anatole France - 1844-1924
  • « Il y a des pluies de printemps délicieuses, où le ciel a l'air de pleurer de joie. » (Paul-Jean Toulet - 1867-1920)
  • « C'est le printemps, la nature chante des psaumes. » (Félix Leclerc - 1914-1988)
  • « Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges. » (Khalil Gibran - 1883-1931)
  • « Un rayon de soleil vaut tous les livres du monde. » (Christian Bobin - 1951- ).

Messages d'intérêt :
- Il y a trois mois, le 30 janvier, Olivier d'À cheval sur l'Atlantique devenait citoyen canadien. Félicitations encore, Olivier !
- Notre ami Pierre-Yves a ajouté sur son blogue quelques annonces publicitaires qui l'aideront... à prendre sa retraite un jour. Allez cliquer sur les annonces, ça ne vous engage à rien et ça peut lui donner un coup de main (et si ça marche pour lui, j'y penserai pour moi, tiens !) ; c'est par ici.
- Pierre-Yves a aussi créé un nouveau blogue, un site d'information sur le VIH, en fait, très bien fait et très intéressant. Je pense qu'il pourra être très utile à tous ceux qui veulent de l'information sur la façon de bien vivre avec le VIH ou... avec ceux qui en sont atteints. C'est par ici.

Olivier est très cruel, sans le vouloir : il annonce aujourd'hui que, durant ses vacances d'été, il ira... en Grèce ; ses billets sont déjà achetés. Alors que, moi, j'ai plus ou moins renoncé à y aller un jour... Parce que je suis jaloux et que j'aime cette musique qu'Olivier a mise dans son billet du 30 avril, je vais la lui piquer. Avant d'être Français, Italien, puis Québécois, j'ai dû être Grec dans une autre vie...

* Note du 1er mai : Merci à Didier Goux qui le remarque en commentaire : « L'éternité c'est long, surtout vers la fin » : cette citation, que l'on attribue toujours faussement à Woody Allen, est en réalité de Franz Kafka. Ce dernier est sans doute victime de la célébrité du cinéaste, comme le Christ, en d'autres temps, fut victime de l'ombre que lui faisait John Lennon, qui se disait plus populaire que le Nazaréen. Démonstration supplémentaire qu'on ne prête qu'aux riches.

mardi 6 mars 2007

Froid polaire

L'image vient d'ici

Selon ce que je peux voir à l'écran (et dans les fenêtres de l'appartement), c'est aujourd'hui la journée la plus froide de notre hiver. À 7 heures, la température ressentie est de moins 37 degrés Celsius. Il faudra prendre des leçons de l'ours polaire pour apprendre à (sur)vivre dans ces froids extrêmes.


Avertissement de refroidissement eolien pour:
Montréal Metropolitain-Laval

LES TEMPERATURES BASSES COMBINEES AUX FORTS VENTS CAUSENT DES CONDITIONS DE REFROIDISSEMENT EOLIEN EXTREME SUR LA PLUPART DES REGIONS DU SUD ET DU CENTRE QUEBECOIS CE MATIN. QUELQUES SECTEURS PLUS A L'EST SERONT AUSSI AFFECTES LA NUIT PROCHAINE ET MERCREDI ALORS QUE LE DOME D'AIR FROID DERIVERA LENTEMENT VERS L'EST.

DES VENTS VIFS DU NORD-OUEST ENTRAINENT UN DOME D'AIR ARCTIQUE SUR LE QUEBEC. DES CONDITIONS DE REFROIDISSEMENT EOLIEN EXTREME TOUCHENT LA PLUPART DES REGIONS CE MATIN. LE SUD DU QUEBEC CONNAITRA UNE LENTE AMELIORATION DE CES CONDITIONS GLACIALES AU COURS DE LA JOURNEE ALORS QUE CERTAINS SECTEURS PLUS A L'EST SERONT AFFECTES EN FIN DE JOURNEE ET LA NUIT PROCHAINE. DES BOURRASQUES DE NEIGE SE DEVELOPPERONT EGALEMENT SUR LA COTE NORD DE LA GASPESIE REDUISANT LA VISIBILITE A PRESQUE NULLE SUR CERTAINS SECTEURS.


samedi 24 février 2007

L'hiver n'est pas fini

Tout comme Hervé, je travaille presque jour et nuit, ces jours-ci. Je commence assez tôt le matin et, certains soirs, il est près de minuit quand je rentre chez moi.

Les heures sont longues, mais le travail est très intéressant, le milieu très stimulant et l'équipe des plus sympathiques. Je rencontre beaucoup de monde, de ces femmes et ces hommes qui font l'actualité politique en ce moment. J'aide ces personnes à passer leurs messages.

La pression est forte, cependant, parce que si un problème technique survient et m'empêche de faire mon travail, ça se saura. Au cours des derniers jours, on a parlé de mon travail à la radio, à la télévision, dans les journaux, sans me nommer cependant. On en a parlé de façon positive, mais cela me créait une pression supplémentaire, car les médias suscitaient des attentes qu'il me faudrait combler. Même si mon nom n'était pas mentionné, j'étais conscient que toute l'organisation attendait que je livre la marchandise.

Tout ce préambule pour dire que je suis trop occupé en ce moment pour rédiger un billet régulier pour ce blogue.


Mais alors que certains voient leurs jardins ou leurs balcons s'orner de fleurs, Montréal reste sous la neige et dans les plus grands froids. Cela fait au moins dix jours, je ne sais plus (cela me semble des mois) que les températures ressenties, sous l'effet du vent, sont plus près de moins 35 degrés Celsius que des températures qui permettent aux fleurs de prendre l'air.

Dimanche dernier, alors que j'avais encore un peu de temps libre, je suis sorti pour aller prendre quelques images de mon quartier sous la neige.

Même si la fèche du panneau indique qu'il faut tourner à gauche pour trouver le Nord, tout le monde sait et sent très bien que Montréal est au Nord, surtout en ce moment.

Voici donc quelques-unes des photographies que j'ai prises dimanche dernier. On peut les agrandir en cliquant dessus.






Au bout de cette rue que j'aime beaucoup, où j'ai déjà habité durant quelques années et où j'aimerais bien revenir (c'est une des rues voisines), il y a l'hôpital où j'ai passé quelques jours en juillet dernier. (La suite est ici et ici.)


Quand j'aurai un peu de temps libre, je publierai d'autres photos prises la semaine dernière.