Le lion est l'animal associé à cet évangéliste et au prénom Marc. J'aime que cet animal soit l'un de ceux qui me représentent et qui définissent en partie mon caractère. L'agneau que l'on associe habituellement à mon autre prénom équilibre et adoucit certainement mon caractère. À moins que je ne m'identifie plutôt à l'aigle qui représente saint Jean l'évangéliste. Le mot « aigle » me rappelle toujours une phrase d'un film de Luchino Visconti, Violence et passion, phrase qui m'est revenue l'autre jour au parc en voyant des nuées de jeunes affluer vers le parc comme des nuées de fourmis pendant que j'étais seul sur mon banc, de l'autre côté de la rue : dans ce film, une famille turbulente et scandaleuse reprochait à un vieux professeur d'être trop solitaire parce qu'il vivait entouré de ses tableaux, de ses livres, de ses disques et autres collections, qui étaient sa compagnie habituelle ; celui-ci répondit : « Les corbeaux volent en bande ; l'aigle plane seul dans le ciel ». Avec le film Mort à Venise, Violence et passion est certainement l'un de mes films cultes.

À cause du film Mort à Venise, peut-être, et à tout ce que j'ai pu y associer par la suite, la basilique de Saint-Marc est sans doute l'un des lieux qui me viennent spontanément à l'esprit lorsque je pense au prénom Marc.

Le compositeur britannique Benjamin Britten a écrit un opéra intitulé Death in Venice. Il y a plusieurs années, j'avais assisté-participé à une adaptation théâtrale de cette même nouvelle de Thomas Mann ; cette pièce était magique car tous les spectateurs étaient des clients de l'Hôtel des Bains : assis à des tables sur la terrasse, ils étaient au cœur de l'action, témoins privilégiés du drame qui s'y déroulait.

À cause du film Mort à Venise, peut-être, et à tout ce que j'ai pu y associer par la suite, la basilique de Saint-Marc est sans doute l'un des lieux qui me viennent spontanément à l'esprit lorsque je pense au prénom Marc.

Le compositeur britannique Benjamin Britten a écrit un opéra intitulé Death in Venice. Il y a plusieurs années, j'avais assisté-participé à une adaptation théâtrale de cette même nouvelle de Thomas Mann ; cette pièce était magique car tous les spectateurs étaient des clients de l'Hôtel des Bains : assis à des tables sur la terrasse, ils étaient au cœur de l'action, témoins privilégiés du drame qui s'y déroulait.