Sa meilleure et fidèle amie, qui fut d'abord la meilleure amie de sa mère, m'écrivait, au sujet d'Alexander, bien entendu : « Un coeur pur, tout comme son visage, fragile comme la porcelaine, mais radieux. Il était une lumière dans ma vie. Il m'a apporté tellement de joie, toute sa vie, depuis sa naissance. Je l'aime terriblement ! J'étais fière de lui. J'ai toujours pleuré avec tous ses chagrins, et ri avec lui pour tous ses bonheurs. D'une immense sensibilité, toujours attentif aux autres, attentionné, et surtout d'une grande noblesse de coeur et d'esprit. Délicat, adorable et charmant... »
Ce n'est pas moi qui, même cinq ans après son départ, dirais le contraire de cette amie si précieuse qui m'avait adopté puisque j'étais l'amoureux de ce garçon merveilleux qu'elle aimait comme son fils, mais aussi comme un être exceptionnel que l'on n'a pas tous le privilège de rencontrer, même une seule fois, dans sa vie.
Pour commémorer le premier anniversaire de son départ, lors de la cérémonie réunissant la grande famille, notre amie me disait : « J'ai fait commander en votre nom un coeur de roses, avec une carte sur laquelle tout le monde pourra lire votre nom... Je suis sûre que si vous écoutez bien dans la nuit, vous entendrez les cornemuses qui, à l'église, joueront durant vingt-quatre heures, pour dire à Alexander combien nous l'aimons. »
Je suis, en ce cinquième anniversaire, de tout coeur avec sa famille, ses amis, toute la petite famille que nous aimions, que j'aime...