mercredi 28 février 2007

Souvenir, secret

« Puisqu'on est toujours seul à posséder un souvenir,
tout souvenir est un secret. »
Sören Kierkegaard, Étapes sur le chemin de la vie.

mardi 27 février 2007

Zéro de conduite

Un fait divers comme un autre. Un accident stupide. Un entrefilet dans les journaux. 30 secondes au bulletin de nouvelles. Une image qui ne dit rien, montrant un camion blanc, le camion de livraison d'un magasin de meubles, derrière lequel un autre véhicule est immobilisé. Rien de vivant dans ces images : les héros involontaires ont quitté la scène. Et pourtant, un homme est mort. Un honnête travailleur qui venait livrer des meubles dans une rue paisible d'une banlieue aisée de Montréal. Le pauvre homme est mort écrasé entre son camion et une voiture qui arrivait.

Explication : le conducteur* de la voiture n'aurait pas vu le livreur, pas vu le camion garé sur le bord du trottoir devant une maison dans une banlieue aisée et tranquille. Le conducteur n'aurait pas vu le livreur en train de sortir des meubles de son camion. C'est à se demander si les aveugles ont des permis de conduire ou s'ils conduisent sans permis. Que l'on ne voit pas un enfant dans la rue, ce n'est pas si grave : un enfant c'est si petit ; on peut bien en écraser un de temps en temps et l'on pourra toujours dire qu'on ne l'avait pas vu. Ce sera un drame terrible pour les parents ; pour tous les autres, ce sera un accident.

Mais comment peut-on ne pas voir un camion garé le long du trottoir ? comment ne pas voir un homme debout en train de décharger des meubles de son camion ? Explication : le conducteur aurait négligé de dégivrer son pare-brise, pare-brise qui était sans doute aussi très sale comme le sont toutes les voitures en ce moment avec la neige qui fond dans la rue, qui souille toutes les voitures (et les piétons) et qui se fixe sur les voitures et sur les pare-brises quand il fait un peu plus froid. Le conducteur donc n'aurait pas vu le livreur parce que son pare-brise était givré et sans doute très sale ; il aurait été aveuglé par le soleil.

Je ne fais pas le procès de cet individu (il semble qu'il ne sera pas accusé), mais je trouve tout de même criminel qu'un automobiliste s'installe au volant de sa voiture sans s'assurer au préalable qu'il pourra conduire son véhicule de façon sécuritaire. Pour moi tout automobiliste est un criminel potentiel, de la même façon que celui qui sortirait de sa maison avec une carabine chargée de munitions. Il me semble qu'un conducteur responsable qui ne voit rien devant lui doit immédiatement immobiliser sa voiture et en descendre pour aller nettoyer son pare-brise... Il est inutile d'accabler davantage le conducteur (ir)responsable de la mort de cet homme. Mais la leçon devrait servir. Hélas, demain, si ce n'est ce soir même, un autre imbécile, un autre criminel potentiel aura une autre explication pour tenter d'excuser l'inacceptable.

*L'emploi du masculin n'est aucunement discriminatoire ; il n'est employé ici que pour alléger le texte.

lundi 26 février 2007

Bonheurs du jour

J'en ai parlé un peu samedi dernier : depuis une semaine, j'occupe un nouvel emploi. C'est un poste temporaire qu'on m'a offert il y a dix jours seulement.

Il y a quelques semaines, on m'avait suggéré d'offrir mes services, mais je ne l'avais pas encore fait. Le vendredi 16 février, on m'a téléphoné pour que je leur suggère des candidatures et, au fil de la conversation on m'a offert un poste. On m'a demandé d'envoyer mon curriculum vitae qui n'était pas à jour ; en trois minutes, j'e l'ai mis à jour et envoyé par courriel. Puis on m'a demandé de rédiger des réponses à trois correspondances qui avaient été adressées à l'organisation, tout en me précisant que la personne qui devait évaluer mes réponses devait quitter le bureau dans les trente minutes. J'ai envoyé mes réponses dans les délais requis. J'ai reçu, dans les minutes suivantes, un courriel disant que j'étais l'homme de la situation et qu'on m'appellerait pour me faire une offre formelle.

Peu de temps après, on m'a rappelé et, en quelques minutes, on m'a proposé trois postes différents (faisant tout de même appel à des compétences assez proches les unes des autres). Je n'aurais pas osé solliciter le dernier qu'on m'a proposé mais j'ai accepté, avec 20 heures de réflexion, de relever le défi.

On voulait quelqu'un d'autonome, qui saurait choisir ses outils de travail, se les procurer, organiser son travail et... produire. Il m'a fallu deux jours et demi pour mettre les choses en place. Et je me suis mis au travail. Les attentes étaient grandes et je me demandais si je parviendrais à donner satisfaction à mes patrons et à ceux qui comptent sur moi. Les commentaires étaient encourageants mais comme j'avais beaucoup à apprendre sur le plan technique et que j'étais fatigué, j'avais tendance à penser qu'on voulait être gentil avec moi...

Aujourd'hui, mon supérieur immédiat et son adjointe m'ont félicité : tous les deux étaient contents de mon travail et ils ont abondamment étoffé leurs commentaires en précisant ce qu'ils aimaient. Ai-je besoin de préciser que cela m'a m'a fait plaisir ?

Un peu plus tard, je suis passé devant le bureau d'un directeur dont c'était hier l'anniversaire mais à qui je n'avais pas pu serrer la main car il y avait toujours quelqu'un dans son bureau. Or en après-midi aujourd'hui, je l'ai vu seul à son bureau ; je suis entré en lui tendant la main pour lui offrir mes voeux. Comme nous n'avions pas encore été présentés l'un à l'autre, je me suis présenté en lui disant ce que je faisais dans l'organisation ; son visage s'est alors illuminé et il m'a dit avoir vu ce que je faisais et en être très heureux, m'encourageant à poursuivre. Il suffit parfois de peu de chose pour rendre une journée agréable : après avoir fait de son mieux, rien de mieux que de savoir qu'on ne l'a pas fait pour rien.

En rentrant à la maison vers dix-huit heures (ce qui est beaucoup plus tôt que tous les jours de la semaine dernière), j'avais du courrier : l'avis de cotisation d'une association professionnelle (dont je suis le président), un contrat d'assurance-vie que je n'ai pas encore regardé et... une carte postale de Paris.

Pour ne pas faire de jaloux, je ne dirai pas de qui elle provient.

Je vous donnerai cependant un indice : il fait de magnifiques photos (entre autres).


Merci, Jean-Marc : ces mots de toi à l'endos de cette image de Paris m'ont vraiment fait plaisir. Merci aussi pour le choix des timbres, que je trouve très amusants.

samedi 24 février 2007

L'hiver n'est pas fini

Tout comme Hervé, je travaille presque jour et nuit, ces jours-ci. Je commence assez tôt le matin et, certains soirs, il est près de minuit quand je rentre chez moi.

Les heures sont longues, mais le travail est très intéressant, le milieu très stimulant et l'équipe des plus sympathiques. Je rencontre beaucoup de monde, de ces femmes et ces hommes qui font l'actualité politique en ce moment. J'aide ces personnes à passer leurs messages.

La pression est forte, cependant, parce que si un problème technique survient et m'empêche de faire mon travail, ça se saura. Au cours des derniers jours, on a parlé de mon travail à la radio, à la télévision, dans les journaux, sans me nommer cependant. On en a parlé de façon positive, mais cela me créait une pression supplémentaire, car les médias suscitaient des attentes qu'il me faudrait combler. Même si mon nom n'était pas mentionné, j'étais conscient que toute l'organisation attendait que je livre la marchandise.

Tout ce préambule pour dire que je suis trop occupé en ce moment pour rédiger un billet régulier pour ce blogue.


Mais alors que certains voient leurs jardins ou leurs balcons s'orner de fleurs, Montréal reste sous la neige et dans les plus grands froids. Cela fait au moins dix jours, je ne sais plus (cela me semble des mois) que les températures ressenties, sous l'effet du vent, sont plus près de moins 35 degrés Celsius que des températures qui permettent aux fleurs de prendre l'air.

Dimanche dernier, alors que j'avais encore un peu de temps libre, je suis sorti pour aller prendre quelques images de mon quartier sous la neige.

Même si la fèche du panneau indique qu'il faut tourner à gauche pour trouver le Nord, tout le monde sait et sent très bien que Montréal est au Nord, surtout en ce moment.

Voici donc quelques-unes des photographies que j'ai prises dimanche dernier. On peut les agrandir en cliquant dessus.






Au bout de cette rue que j'aime beaucoup, où j'ai déjà habité durant quelques années et où j'aimerais bien revenir (c'est une des rues voisines), il y a l'hôpital où j'ai passé quelques jours en juillet dernier. (La suite est ici et ici.)


Quand j'aurai un peu de temps libre, je publierai d'autres photos prises la semaine dernière.

dimanche 18 février 2007

Les jours fragiles

J'avais parlé de ses romans le 28 novembre 2005 et j'ai évoqué, le 17 janvier dernier, la venue à Montréal de Philippe Besson, l'auteur de En l'absence des hommes, d'Un garçon d'Italie, des Jours fragiles.

C'est confirmé : il sera au Théâtre Prospero et rencontrera ses lecteurs le 20 février après la représentation de la pièce adaptée de son roman Les jours fragiles, et le mercredi 21 février, de 14 h 30 à 15 h30.


Que vous aimiez Arthur Rimbaud, Philippe Besson ou le théâtre, voià une excellente occasion de passer un bon moment.


Que Marcel Pomerlo soit l'un des interprètes de cette pièce est déjà la garantie d'un spectacle de qualité. Si vous l'avez déjà vu sur scène, vous le savez déjà. Si non, croyez-moi sur parole.


jeudi 15 février 2007

Mon jardin, mon refuge

Photo personnelle

Chaque mois, le même jour et à la même heure, un certain nombre de blogueurs répondent à l'invitation de Laurent et d'Olivier et rédigent un billet sur un même sujet. Cette fois-ci, le sujet proposé est « À la découverte d'un lieu aimé ». Quand vous aurez lu ce billet, je vous invite à aller lire ce qu'on écrit les collègues qui ont répondu à l'invitation : Laurent, Olivier, Aurélie V, Hervé, Hepao, Fred, Lady Iphigénia, Bergere, Ervalena, René, Bertrand, Isabelle, Nathalie, Jojo, Aurélie N, Jean-Marc, bv

Quand on a proposé aux participants de la rédaction du mois de parler d’aller « à la découverte d’un lieu aimé », je me suis d’abord demandé si, cette fois-ci, je participerais au projet. D’une part je me demandais si j’aurais le temps de rédiger un billet dans les jours précédant la date et l’heure de mise en ligne (j’ai du mal à rédiger à l’avance des billets ; ma névrose me fait toujours attendre au dernier moment). D’autre part, et cela me semblait plus inquiétant encore, je me suis demandé quel lieu je pourrais bien vous présenter. Contrairement à plusieurs collègues dont je lis les blogues, je ne suis pas un grand voyageur (dans les liens d’Olivier, je suis classé dans « les sédentaires »), ce qui limite l’étendue géographique des lieux que je peux vous présenter. Bien entendu, j’aurais pu choisir New York, dont je garde de très beaux souvenirs, ou encore des villes françaises ou belges ; j’aurais pu choisir tel ou tel coin de Paris, comme un petit coin de Montparnasse ou du Marais ; ce sera pour une prochaine fois. Mon hésitation à participer venait surtout du fait que dans le sujet proposé il y a le mot « lieu » et le mot « aimé » : si je peux parler de plusieurs lieux, je ne suis pas sûr du tout d’aimer encore ce que j’ai aimé ; je ne suis pas sûr même d’aimer beaucoup en ce moment ; ma seule certitude, c’est d’avoir aimé.

J’ai longtemps cru que si j’en avais les moyens, j’aurais un appartement à Paris, un appartement à Montréal et une maison de campagne dans l’Estrie, vers Frelighsburg, par exemple. Il y a d’autres coins du Québec que j’aime beaucoup : la ville de Québec, le Bas-Saint-Laurent, la Matapédia, la région de Charlevoix. J’aurais cependant du mal à en parler intelligemment ou avec un minimum de passion qui pourrait faire oublier l’absence de propos intelligents. Je vous présenterai donc un coin de Montréal, mon quartier et, surtout, mon jardin.

Photo personnelle

J’ai déjà parlé de mon quartier dans ce billet du 18 janvier dernier, puis dans celui-ci, et ici encore, puis ici, et encore là.

Photo personnelle

J'habite au sixième étage d'un immeuble qui en compte sept, en plein centre de Montréal. Quand je déménagerai, je ne vois pas où j’irai, si ce n’est un peu plus haut sur la même rue ou sur une rue voisine. Il manque quelque chose à mon bonheur : un peu plus d’espace pour travailler à la maison, puis un balcon ou une terrasse et, si possible, l’accès à une piscine dans l’immeuble. Comme je n’ai pas de balcon, si j'ai envie de prendre l'air, je pense immédiatement au parc le plus près.

Photo personnelle

S'il fait beau et que j'ai envie de prendre l'air, je saute sur mon vélo et je me dirige vers le mont Royal ; le vélo, c'est la liberté : il me pemet de redescendre rapidement et sans effort dès que je suis fatigué. J'en ai parlé un peu dans ce billet, l'été dernier.

Photo personnelle

Une fois sur le mont Royal, j'attache mon vélo quelque part et je vais marcher dans les sentiers. J'évite les « autoroutes » qu'a tracées la municipalité pour indiquer aux piétons où ils devaient marcher ; je préfère marcher dans les sentiers boisés, sentir le sol moelleux sous mes pieds, frôler les branches et les feuilles des arbres. J'apporte toujours de l'eau, un livre, un carnet ; parfois je m'installe sur une grosse pierre ou sur un arbre tombé ou encore je m'adosse au tronc d'un arbre de manière à sentir l'énergie circuler. Il m'arrive de rester immobile à observer les petits animaux ou des oiseaux que je n'ai jamais vus ailleurs ; l'heure du coucher du soleil est un moment magique pour apercevoir des oiseaux qu'on ne voit jamais de la journée. J'ai souvent joué avec les écureuils et les petits suisses, mais aussi avec des ratons-laveurs et des putois.

La photo vient d'ici

Si je vis des moments difficiles, ma première réaction est encore de me diriger vers le mont Royal. Le calme, la solitude, la présence de la nature rétablissent rapidement en moi une certaine harmonie. C'est ce que j'ai fait il y a quelques années, par exemple, lorsque deux petites filles se sont noyées dans la piscine de l'immeuble et que j'ai dû me jeter à l'eau.

Photo personnelle
Je cherche habituellement cete partie boisée
où l'on ne rencontre presque personne

Ce parc, c'est « mon jardin et mon refuge », comme le titre qui m'est venu à l'esprit en pensant au lieu dont je parlerais dans ce billet. En relisant le billet « Jeux d'eau », écrit en novembre 2005, je me suis rendu compte que j'avais utilisé exactement ces mots pour désigner le mont Royal.

Photo personnelle

Photo personnelle

Note : Je suis désolé : j'avais écrit un autre billet et en voulant effacer une seule phrase, tout le texte a disparu, avec toutes les images et tous les liens que j'avais insérés ; je n'ai pu récupérer que le tout début de ce texte. Je n'ai pas eu le courage de refaire le premier billet, mais comme je m'étais engagé à le faire, j'ai tout de même voulu publier quelque chose. Et puisqu'il est tard et que je suis fatigué, je vais tricher quelque peu en mettant en ligne ce billet un peu plus d'une heure avant l'heure convenue.

dimanche 11 février 2007

Frustrations !

Ceux qui me connaissent ou qui m'ont déjà rencontré au moins une fois me reconnaîtront bien dans ce portrait.

L'image vient d'ici.

J'ai du mal en ce moment à m'intéresser à ce blogue... et aux autres. Je lis pourtant ceux qui apparaissent dans ma liste, à droite, plus quelques autres. Je ne laisse pas beaucoup de commentaires parce que je n'ai pas grand-chose à dire. J'ai toutefois, aujourd'hui, tenté de laisser quelques lignes chez certains et même, dans deux ou trois cas, des commentaires plus élaborés : aucun de ces deux (ou trois, je ne sais plus) n'a été publié car des problèmes techniques sont survenus au moment d'enregistrer les commentaires. Résultat : mes profondes rélexions se sont perdues.


La frustration la plus grande vient pourtant de la perte d'un long texte que j'ai rédigé en réponse à un courriel reçu et qui demandait mon opinion sur un sujet dont on parle assez souvent dans les blogues des collègues français vivants au Québec et de ceux qui y sont venus et qui maintiennent un quelconque intérêt pour ces quelques arpents de neige : la langue des Québécois.

Le sujet me semblait trop vaste pour que j'entreprenne d'exprimer mon opinion à ce sujet, surtout quand je suis déjà fort occupé par bien d'autres dossiers. Ce soir, cependant, j'ai voulu répondre à un lecteur qui m'avait posé la question il y a déjà quelque temps et qui m'écrivait encore pour me poser deux brèves questions qui demandaient une réponse très simple. En lui donnant l'information voulue, j'ai amorcé une réponse à la question de la langue et je ne sais pas où j'ai trouvé cette énergie pour exprimer ma pensée sur ce sujet qui est loin de me laisser indifférent, mais j'ai rédigé une réponse très élaborée.

En écrivant, je ne me rendais pas compte du temps qui passait. Mais au moment d'envoyer ma réponse, mon service de messagerie m'a affiché un message d'erreur et... j'ai tout perdu !!! C'est alors que j'ai regardé l'heure et que je me suis rendu compte que cette réponse m'avait pris presque trois heures. Je n'ai pas eu le courage de recommencer. Mais j'avais perdu trois heures et il ne restait absolument rien de ces trois heures consacrées à une réflexion sérieuse sur un sujet important. Après quelques heures employées à faire autre chose, j'avais besoin d'exprimer ici cette frustration.

Oui, je sais : je pourrais d'abord écrire mes commentaires dans un traitement de texte puis les recopier dans la fenêtre d'enregistrement du commentaire ; de me le faire redire ne changera rien au fait que j'ai écrit pour rien et ne m'apprendra rien non plus. J'exprime simplement ma frustration pour pouvoir me souvenir, d'ici quelques jours ou quelques semaines, que s'il ne me reste rien de bon de ce dimanche, ce n'est pas parce que je n'aurai rien fait.

samedi 10 février 2007

... or not to be

L'image vient d'ici.

L'image vient d'ici.

Pero yo ya no soy yo,
ni mi casa es ya mi casa*.

Frederico Garcia Lorca

*Mais moi je ne suis plus moi
et ma maison n'est plus la mienne.

*Extrait de ce poème, Romance somnambule.

dimanche 4 février 2007

Joyeux anniversaire

Vif souvenir
Affectueuses pensées
Meilleurs voeux, Sébastien

À bientôt.

Note du 5 février : J'ai tenté, par téléphone, de joindre Sébastien chez lui ; sa mère m'a dit qu'il n'était pas là. J'ai composé le numéro de son portable et je suis tombé sur sa messagerie vocale ; j'y ai laissé un message. J'ai rédigé quelques mots sur une carte de voeux et je suis allé la mettre à la poste en fin d'après-midi ; dans ma boîte aux lettres, que j'ai vérifiée en sortant, il y avait... une carte postale de Sébastien datée d'Aix-en-Provence le 2 février dernier. Outre le fait que la carte a été rapidement acheminée, j'apprécie la coïncidence : quand on dit que « les grands esprits se rencontrent »... J'ai essayé de joindre Sébastien mais je suis une fois de plus tombé sur sa messagerie vocale ; s'il est encore à Aix, il pourrait donner un coup de fil à Poeri (qui se souvient avoir dialogué avec lui sur Internet) et ils pourraient peut-être prendre un verre ensemble sur la place du Marché ou sur le cours Mirabeau...

Pour ceux qui se demandent ce que signifie « Sumol », c'est une boisson gazeuse portugaise. Un soir, à Paris, Sébastien en avait apporté pour me la faire goûter. C'était quelques jours après le dîner au Chant des Voyelles, rue des Lombards, qui avait réuni plus de trente internautes.

Tous ces appels téléphoniques, ces cartes reçues et envoyées, ces conversations sur MSN avec mes amis en France ont réveillé en moi le goût d'y aller. L'hiver sera long...

Il ne s'agit pas d'un très bon enregistrement (c'est le seul que j'aie pu trouver sur Radioblog Club), mais je ne peux penser à Sébastien sans penser aussi à Amalia Rodrigues et à tout ce que sa musique évoque ; si vous ne connaissez pas cette musique, il faut écouter Amalia Rodrigues au moins une fois dans sa vie.



samedi 3 février 2007

Vie trouée...

L'image vient d'ici.

Toute « vie est trouée de silences et [...]
aucun silence ne ressemble aux autres. »

Michel del Castillo, Les étoiles froides