dimanche 31 août 2014
Il y a 17 ans, Lady Di...
vendredi 17 janvier 2014
Pour le respect des libertés...
samedi 24 avril 2010
Regard
Au moment de partir, je crois que sa plus grande douleur était celle de devoir abandonner son chien à qui il avait promis d'être là, son meilleur ami jusqu'à son dernier jour. En allant le chercher, il en avait pris l'engagement et, pour Alexander, un engagement était sacré ; jamais il ne revenait sur la parole donnée. Il disait : « Alcib comprendra, lui, mais Alexander (bull) ne peut pas comprendre. »
Ajout :
Il aurait certainement apprécié cette phrase de Jouhandeau mais, à bien y penser, il aurait plutôt écrit, simplement : « Quand son regard sur moi se lève - celui de mon chien -, tous les amoureux du monde me font sourire. »
lundi 14 décembre 2009
Orphelins

Je ne nommerai pas quelqu'un qui, s'il prétendait aimer Alexander, devrait ces jours-ci mais pas uniquement, en faire la preuve.
Un adorable poulain nommé Montréal, d'autres chevaux avec qui il aura gagné des parties de polo ou avec qui il aura fait de l'exercice à la campagne ou à Hyde Park, des pigeons d'un petit parc près du British Museum avec qui il allait dialoguer en prenant son thé après avoir passé un bon moment avec Alexandre le Grand et Héphaistion dans la salle 22 du musée, de nombreux chiens que lui aura présentés son bouledogue dans les parcs préférés de Londres, des écureuils qui le remerciaient de faire comprendre à Alexander bull qu'eux aussi aimaient jouer dans le gazon, et tant d'autres animaux à poils ou à plumes, des insectes de toutes sortes, dont les fourmis qui se souviennent, doivent tous se demander où est passé leur ami...
Et combien d'animaux en cage dans les animaleries de Londres seront cette année privés de jouets, de cadeaux, parce qu'Alexander ne sera pas là pour jouer le Père Noël discret ! Depuis plusieurs années, parce qu'il ne pouvait tolérer leur solitude, surtout à Noël, Alexander avait entrepris d'offrir des cadeaux aux animaux qui n'avaient pas de foyer, personne pour les choyer. Puis, parce qu'il trouvait beaucoup trop triste de faire le tour des animaleries et de voir tous ces animaux en cages, et puisqu'il ne pouvait pas tous les adopter, il avait demandé à son vétérinaire de s'occuper de la distribution.
Alexander aimait beaucoup les oiseaux, puis les loups, et les tigres... Il avait d'ailleurs adopté au zoo de Londres un tigre blanc. Il ne s'occupait pas lui-même de nourrir et de soigner le tigre, bien entendu, mais il s'était engagé à défrayer les coûts de son alimentation... Il ne l'a pas dit, mais je suis certain qu'il aurait préféré que son tigre devienne végétarien. Et, avec sa discrétion légendaire, Alexander ne s'est jamais vanté de son grand coeur et de sa générosité ; il m'aura fallu pour écrire cet article recueillir des éléments provenant de nombreuses conversations et de quelques correspondances.
Même les chats de papier sont orphelins. À l'été 2008, je lui avais demandé la permission d'écrire un article sur une association qu'il avait fondée pour défendre les chats qui sont maltraités dans les bandes dessinées. Il avait souhaité que je n'en parle pas encore car il n'avait pas le temps de s'occuper de nouvelles adhésions.
lundi 7 septembre 2009
Qu'allons-nous devenir ?

vendredi 19 juin 2009
Un anniversaire... pour agir
Voilà ce qu'on peut lire sur le site officiel de Jane Birkin, qui a composé et qui interprète une chanson pour Aun San Suu Kyi. On peut l'entendre sur une vidéo, vers le bas de cette page.
Actrice, chanteuse, réalisatrice, Jane Birkin est une artiste et une femme que j'aime beaucoup. Ses engagements font réfléchir. Il m'arrive de me demander : « Et moi ? qu'est-ce que je fais pour les autres, pour défendre la démocratie, pour défendre les droits de l'Homme, pour défendre la liberté ? » À Ottawa, le gouvernement canadien actuel, sous prétexte de combattre la criminalité, prépare des projets de lois très inquiétants pour les droits et libertés des citoyens. On sait qu'en France, un petit agité continue de mettre en place ses mesures inquiétantes pour restreindre les libertés (des blogueurs ont été surveillés, intimidés, convoqués à la préfecture de police ; pour plaire à qui, croyez-vous ?). En Italie, ils sont de plus en plus rares les médias qui osent s'en prendre à celui qui contrôle à peu près tout... sauf sa femme qui en a assez. Tout cela ce n'est rien en comparaison de ce qui se passe au Tibet, en Chine, en Birmanie... Mais il y a un début à tout. Quand les citoyens ne protestent pas aux premières entraves à la liberté, les agitateurs en mal de pouvoir n'hésitent pas à aller plus loin. Il faut rester vigilant dans nos propres démocraties. Mais dans certains cas, il faut aller plus loin. Il faut agir. Il faut protester. Il faut réclamer la libération des prisonniers politiques, surtout lorsque ces prisonniers sont privés de leur liberté alors qu'ils combattent justement pour la démocratie et pour la liberté.
Alexander, qui aime Jane Birkin encore plus que moi, me signale à l'instant que c'est aujourd'hui l'anniversaire de Aun San Suu Kyi et que pour l'occasion, Jane Birkin a écrit un texte que l'on peut lire ici ; on peut aussi y voir la vidéo et entendre la chanson écrite pour la femme birmane emprisonnée.
Si vous ne l'avez pas encore fait, agissez dès maintenant ! Allez signer la pétition réclamant la libération des prisonniers birmans, victime de la dictature de la junte militaire. Ayez la conscience tranquille en posant un geste responsable. Signez la pétition.
Quand vous aurez fait votre devoir en signant la pétition, accordez-vous une très agréable pause en allant écouter cette délicieuse chanson, « Période bleue » que nous aimons, Alexander et moi ; vous y verrez Dora, la bouledogue coquine de Jane Birkin.