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dimanche 31 août 2014

Il y a 17 ans, Lady Di...


Il y a dix-sept ans, disparaissait Lady Di, la princesse de Galles, princesse des cœurs, princesse des deux Petits Princes dont elle était si fière et qui sera toujours pour eux leur mère partie trop tôt, princesse de mon Petit Prince qui ne l'oubliait pas...


Je suis heureux d'avoir pu lui rendre, le 31 août 2008, un hommage qu'Alexander a pu lire et commenter. En dépit des commentaires discordants, Alexander était heureux que j'aie pu contribuer modestement à perpétuer la mémoire de sa princesse, lui qui jamais ne manquait une occasion de lui témoigner son amour et sa fidélité, en se rendant régulièrement à Paris, par exemple, pour déposer des fleurs sur le pont de l'Alma où a pris fin son existence terrestre. Dans mon cœur et dans mon esprit, Alexander et Lady Di sont et seront à jamais réunis.

vendredi 17 janvier 2014

Pour le respect des libertés...


Pour le respect des libertés et du droit à la vie privée, en reconnaissance à celui qui a sacrifié sa vie pour dénoncer l'abus de pouvoir et d'intrusion dans la vie personnelle de tous, il faut appuyer la demande d'asile au Brésil pour Edward Snowden

Un simple geste à faire pour assurer la sécurité d'Edward Snowden et contribuer à la défense du droit à la vie privée : il faut signer cette pétition

Merci de votre engagement et de votre soutien.

samedi 24 avril 2010

Regard

Je tombe par hasard sur une phrase de Marcel Jouhandeau, tirée de l'un de ses Journaliers. Sans vouloir diminuer en rien la place que j'occupais dans son coeur, je crois qu'Alexander aurait pu écrire cette phrase superbe que d'autres amis des animaux comprendront : « Quand son regard sur moi se lève - celui de mon chien -, tous les amoureux du monde ne me font pas seulement sourire, mais suer. »
Au moment de partir, je crois que sa plus grande douleur était celle de devoir abandonner son chien à qui il avait promis d'être là, son meilleur ami jusqu'à son dernier jour. En allant le chercher, il en avait pris l'engagement et, pour Alexander, un engagement était sacré ; jamais il ne revenait sur la parole donnée. Il disait : « Alcib comprendra, lui, mais Alexander (bull) ne peut pas comprendre. »

Ajout :
Il aurait certainement apprécié cette phrase de Jouhandeau mais, à bien y penser, il aurait plutôt écrit, simplement : « Quand son regard sur moi se lève - celui de mon chien -, tous les amoureux du monde me font sourire. »

lundi 14 décembre 2009

Orphelins


En regagnant beaucoup trop tôt son étoile, Alexander a laissé derrière lui pour regretter son absence quelques personnes merveilleuses pour qui il était tout : sa grand-mère, son frère Charles, Jane, la meilleure amie de sa mère, fidèle amie et complice, Abigail, sa voisine et amie, son cousin préféré, des amis, Russell, Alistair, des collègues de travail, quelques autres personnes sûrement dont j'ignore l'existence, sans oublier son meilleur ami, Alexander le bouledogue, complice de tous les instants, le petit Troy, mignon petit chat gris-souris recueilli sous la pluie qu'il aura confié à son amie Abigail...

Je ne nommerai pas quelqu'un qui, s'il prétendait aimer Alexander, devrait ces jours-ci mais pas uniquement, en faire la preuve.

Un adorable poulain nommé Montréal, d'autres chevaux avec qui il aura gagné des parties de polo ou avec qui il aura fait de l'exercice à la campagne ou à Hyde Park, des pigeons d'un petit parc près du British Museum avec qui il allait dialoguer en prenant son thé après avoir passé un bon moment avec Alexandre le Grand et Héphaistion dans la salle 22 du musée, de nombreux chiens que lui aura présentés son bouledogue dans les parcs préférés de Londres, des écureuils qui le remerciaient de faire comprendre à Alexander bull qu'eux aussi aimaient jouer dans le gazon, et tant d'autres animaux à poils ou à plumes, des insectes de toutes sortes, dont les fourmis qui se souviennent, doivent tous se demander où est passé leur ami...

Et combien d'animaux en cage dans les animaleries de Londres seront cette année privés de jouets, de cadeaux, parce qu'Alexander ne sera pas là pour jouer le Père Noël discret ! Depuis plusieurs années, parce qu'il ne pouvait tolérer leur solitude, surtout à Noël, Alexander avait entrepris d'offrir des cadeaux aux animaux qui n'avaient pas de foyer, personne pour les choyer. Puis, parce qu'il trouvait beaucoup trop triste de faire le tour des animaleries et de voir tous ces animaux en cages, et puisqu'il ne pouvait pas tous les adopter, il avait demandé à son vétérinaire de s'occuper de la distribution.

Alexander aimait beaucoup les oiseaux, puis les loups, et les tigres... Il avait d'ailleurs adopté au zoo de Londres un tigre blanc. Il ne s'occupait pas lui-même de nourrir et de soigner le tigre, bien entendu, mais il s'était engagé à défrayer les coûts de son alimentation... Il ne l'a pas dit, mais je suis certain qu'il aurait préféré que son tigre devienne végétarien. Et, avec sa discrétion légendaire, Alexander ne s'est jamais vanté de son grand coeur et de sa générosité ; il m'aura fallu pour écrire cet article recueillir des éléments provenant de nombreuses conversations et de quelques correspondances.

Même les chats de papier sont orphelins. À l'été 2008, je lui avais demandé la permission d'écrire un article sur une association qu'il avait fondée pour défendre les chats qui sont maltraités dans les bandes dessinées. Il avait souhaité que je n'en parle pas encore car il n'avait pas le temps de s'occuper de nouvelles adhésions.

lundi 7 septembre 2009

Qu'allons-nous devenir ?


Dans l'un de ses plus récents messages, Jane me rappelle que lorsqu'elle m'a téléphoné, le 7 juillet dernier, pour m'annoncer que notre adorable Petit Prince venait de s'éteindre en douceur, je lui ai aussitôt répondu : « Mais, Jane, qu'allons-nous devenir ? » Je me souviens très bien avoir prononcé ces mots et je me souviens très bien que Jane m'a répondu, aussi angoissée que moi, qu'elle ne le savait pas. Deux mois plus tard exactement, je ne le sais pas encore, nous ne le savons toujours pas.

Je sais bien que les « grandes personnes », avec leur chirurgicale rationalité, diraient qu'« il faut prendre sur soi et passer à autre chose ». C'est facile à dire pour les grandes personnes à dominante rationnelle ; je sais être rationnel lorsqu'il le faut, mais je ne suis pas certain de vouloir ressembler à ces grandes personnes pour qui tout semble toujours tellement simple du moment qu'on y a pensé froidement. On ne peut pas avoir aimé Alexander et en avoir été aimé sans un important engagement émotionnel, à forte dominante fusionnelle. Dès lors, on ne tourne pas facilement la page pour passer à autre chose. Je n'ai pas encore le goût de la banalité. Je ne sais toujours pas que faire de mon chagrin.

vendredi 19 juin 2009

Un anniversaire... pour agir

« Ce 19 juin 2008, Aung San Suu Kyi a 63 ans. Elle a passé plus de 12 des 18 dernières années de sa vie soit en prison, soit en résidence surveillée, le plus souvent coupée du monde par la Junte birmane. Son parti, la Ligue Nationale pour la Démocratie avait gagné les élections en 1990, mais la Junte a ignoré les résultats et s’est maintenue au pouvoir par des violations systématiques et à grande échelle des droits humains. Elle a réduit les Birmans à vivre sous les menaces et dans la peur. »

Voilà ce qu'on peut lire sur le site officiel de Jane Birkin, qui a composé et qui interprète une chanson pour Aun San Suu Kyi. On peut l'entendre sur une vidéo, vers le bas de cette page.

Actrice, chanteuse, réalisatrice, Jane Birkin est une artiste et une femme que j'aime beaucoup. Ses engagements font réfléchir. Il m'arrive de me demander : « Et moi ? qu'est-ce que je fais pour les autres, pour défendre la démocratie, pour défendre les droits de l'Homme, pour défendre la liberté ? » À Ottawa, le gouvernement canadien actuel, sous prétexte de combattre la criminalité, prépare des projets de lois très inquiétants pour les droits et libertés des citoyens. On sait qu'en France, un petit agité continue de mettre en place ses mesures inquiétantes pour restreindre les libertés (des blogueurs ont été surveillés, intimidés, convoqués à la préfecture de police ; pour plaire à qui, croyez-vous ?). En Italie, ils sont de plus en plus rares les médias qui osent s'en prendre à celui qui contrôle à peu près tout... sauf sa femme qui en a assez. Tout cela ce n'est rien en comparaison de ce qui se passe au Tibet, en Chine, en Birmanie... Mais il y a un début à tout. Quand les citoyens ne protestent pas aux premières entraves à la liberté, les agitateurs en mal de pouvoir n'hésitent pas à aller plus loin. Il faut rester vigilant dans nos propres démocraties. Mais dans certains cas, il faut aller plus loin. Il faut agir. Il faut protester. Il faut réclamer la libération des prisonniers politiques, surtout lorsque ces prisonniers sont privés de leur liberté alors qu'ils combattent justement pour la démocratie et pour la liberté.

Protestation de moines birmans

Alexander, qui aime Jane Birkin encore plus que moi, me signale à l'instant que c'est aujourd'hui l'anniversaire de Aun San Suu Kyi et que pour l'occasion, Jane Birkin a écrit un texte que l'on peut lire ici ; on peut aussi y voir la vidéo et entendre la chanson écrite pour la femme birmane emprisonnée.

Si vous ne l'avez pas encore fait, agissez dès maintenant ! Allez signer la pétition réclamant la libération des prisonniers birmans, victime de la dictature de la junte militaire. Ayez la conscience tranquille en posant un geste responsable. Signez la pétition.

Quand vous aurez fait votre devoir en signant la pétition, accordez-vous une très agréable pause en allant écouter cette délicieuse chanson, « Période bleue » que nous aimons, Alexander et moi ; vous y verrez Dora, la bouledogue coquine de Jane Birkin.