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mercredi 31 décembre 2014

Bonne année 2015



Tous mes vœux les plus cordiaux
à l'occasion de cette nouvelle année.

Que 2015 se déroule dans la paix
dans l'amour, la joie,
sous le signe de la santé.

Osez les plus beaux rêves !
Réalisez-en au moins un !

Bonne année !
  

lundi 1 août 2011

Aimer, perdre et... pleurer



Que dire à quelqu'un de très cher qui, en moins d'une semaine, a perdu sa mère et son grand-père ?
Quelqu'un qui, à peine arrivé chez des amis à la campagne, à l'autre bout du pays, pour tenter de refaire un peu ses forces après le départ de sa mère, doit refaire le chemin en sens inverse pour aller aux funérailles de son grand-père ?
Je crois qu'il n'y a rien à dire. Dans ces circonstances, les mots sont bien impuissants. Seules la présence et l'affection des amis, même à distance, peuvent tenter d'apporter un peu de soutien et de réconfort.
Il connaissait déjà l'intensité de la douleur et l'immensité du vide causés par la perte d'un être cher. Avant même de pouvoir se rendre compte de l'ampleur du désastre, on doit se demander, quand deux autres départs consécutifs viennent s'ajouter à celui dont on essayait de se remettre, quand est-ce que cela va s'arrêter.

« Aimer, perdre et grandir » : c'est le titre d'un livre de Jean Monbourquette que l'on m'a, parmi d'autres titres, suggéré de lire pour tenter de donner un sens à la perte de celui qui donnait à ma vie tout son sens. Je n'ai jamais été capable de lire ce livre, ni aucun autre du genre, qui veut nous faire croire que la perte des êtres qui nous sont chers nous fera grandir. Non, merci ! Je ne crois pas qu'il faille perdre ceux que l'on aime pour grandir. Si c'est cela, je préfère rester petit, serais-je porté à dire. Il faut être religieux, profondément croyant, et avoir abandonné pratiquement toute attache terrestre, pour pouvoir accepter la perte comme occasion de grandir. Je sais que le départ d'Alexander me force à trouver en moi des ressources que je ne me connaissais peut-être pas, mais je n'ai pas le choix ; je ne peux toutefois pas envisager sereinement « la chance » que j'ai de pouvoir « grandir ». Le seul point sur lequel j'aurai grandi, c'est sur la capacité de continuer de vivre avec la perte, malgré la perte.  Je reste toutefois convaincu que j'aurais évolué et grandi énormément plus avec la présence d'Alexander.

Cela dit, j'ai plusieurs fois eu recours aux services d'écoute de la Maison Monbourquette, au téléphone ou en personne, face à face, afin d'exprimer les trop fortes angoisses, les douleurs insoutenables, qui ont suivi le départ d'Alexander, et il m'arrive encore d'y faire appel. Il y a là des bénévoles formidables qui savent écouter sans juger, faire exprimer l'angoisse, le chagrin, en posant les bonnes questions sans suggérer eux-mêmes des réponses, et sans tenter même de faire allusion à Dieu ou aux pratiques spirituelles. Leur mission, c'est l'écoute, l'accompagnement des personnes en deuil, pas la foi.

Quand à notre ami si horriblement éprouvé, qu'il sache qu'il sera dans mon coeur et dans mes pensées, et que je serai là pour lui, aujourd'hui, demain, la semaine prochaine, dans les années à venir, aussi longtemps que je pourrai dire toujours.
Et, chez moi, de nouvelles bougies se sont ajoutées pour apporter un peu de lumière sur ces moments très sombres.

mardi 6 juillet 2010

75e anniversaire du Dalaï Lama



Le Dalaï Lama a 75 ans aujourd'hui.

En exil depuis cinquante ans, le Dalaï Lama est resté, au delà des frontières et des appartenances religieuses, l'un des chefs spirituels les plus respectés. Il est, partout sur la Terre (excepté en Chine, probablement, qui comme l'Union soviétique sous Lenine impose des politiques qui n'ont pas beaucoup de respect pour la personne), un exemple de sagesse, un apôtre de la non-violence et de la compassion, une source d'espoir, un messager de paix travaillant à construire un monde meilleur. Les très officiels représentants de l'Église catholique, parmi tant d'autres, auraient tout intérêt à s'en inspirer.

Le dalaï-lamas sont des maîtres spirituels réincarnés. Quand vient le temps de le remplacer, ses fidèles se mettent à la recherche de sa réincarnation. La Chine a annoncé son intention de choisir elle-même le prochain Dalaï Lama, qui ne sera donc pas Tibétain, mais Chinois. Le Dalaï Lama a cependant déclaré : « Si la situation présente du Tibet reste la même, je renaîtrai hors du Tibet, loin du contrôle des autorités chinoises. C'est logique. Le but même d'une réincarnation est de continuer le travail inachevé de l'incarnation précédente. Si donc la situation tibétaine n'est toujours pas résolue, il est logique que je renaisse en exil, pour continuer mon travail inachevé. »

Soyez l'un des millions à lui adresser un hommage à l'occasion de son soixante-quinzième anniversaire ! Cet hommage lui sera personnellement remis sur un « mur de voeux » à l'extérieur du principal temple de Dharamsala et diffusé par radio dans toute la région.

Pour signer cet hommage au Dalaï Lama, cliquez ici, puis faites circulez le message auprès des gens que vous connaissez.

* * *

Ce sera demain, 7 juillet, un autre anniversaire, beaucoup moins joyeux. La famille se réunit dès ce soir et, toute la nuit, toute la journée, des hommages seront rendus à notre Petit Prince.