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lundi 2 octobre 2017

Démocratie selon l'Espagne


Cette femme catalane voulait exercer son droit de vote !


Caricature, journal Le Devoir, Montréal, 2 octobre 2017

Mais le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, disciple des dictateurs Franco (Espagne) et Pinochet (Chili) a voulu, avec une rare violence, l'en empêcher.

Honte au gouvernement espagnol !
Honte aux gouvernements dits démocratiques qui refusent de dénoncer la violence du pouvoir espagnol et le refus de laisser les Catalans voter démocratiquement !

Vive la Catalogne... libre !


dimanche 1 octobre 2017

Jo sóc Català (je suis Catalan)

Le Québécois que je suis ne pouvait pas rester indifférent à ce qui se passe en Catalogne. Comme un très grand nombre de mes concitoyens, je surveillais ces derniers jours, ces dernières heures, les nouvelles en provenance de Barcelone, de la Catalogne.

Le gouvernement espagnol a tout fait, ces dernières semaines, et tout particulièrement ces derniers jours, pour empêcher les Catalans de se prononcer démocratiquement sur le statut politique de la Catalogne. Quel bel exemple de démocratie donne l'Espagne ! Et quel bel exemple donnent les pays européens, de même que le gouvernement du Québec et celui du Canada, qui refusent de condamner la brutalité avec laquelle le gouvernement espagnol a tenté d'empêcher les Catalans de voter démocratiquement ! Près de 850 personnes ont été blessées par les actes de brutalité des forces de polices espagnoles dignes des plus beaux jours de la dictature de Franco.

Et pourtant, selon le président catalan Carles Puigdemont, plus de deux millions de personnes - sur les 7,5 millions de Catalans - ont trouvé le moyen d'aller voter, malgré la brutalité des forces de police espagnole.

Toujours selon le président Carles Puigdemont, 42,3 % des Catalans sont allés voter, ce qu'il considère un taux tout à fait acceptable, puisque tel avait été le pourcentage de la participation pour l'adoption de la constitution européenne.


Nouvelle réjouissante pour le Québécois que je suis : 90 % des Catalans qui ont voté se sont prononcés à 90 % pour que la Catalogne devienne un « État indépendant sous forme de République ».

Nouvelle affligeante : la brutalité avec laquelle le gouvernement espagnol a tenté d'empêcher les Catalans de voter. Honte à l'Espagne ! Honte à tous les les pays qui se disent démocratiques et qui refusent pourtant de dénoncer la brutalité du gouvernement espagnol.

Un regret : quel dommage que les Québécois n'aient pas la dignité et fierté des Catalans !

Aujourd'hui, plus que jamais, je peux dire : Jo sóc Català

samedi 26 juin 2010

Come on England !


Je n'ai jamais été très intéressé par le sport, ni pour le pratiquer moi-même, ni pour pour suivre, dans les stades ou à la télévision, les exploits des autres. Pourtant, je crois que, si les conditions avaient été réunies pour m'en faciliter l'accès, j'aurais aimé pratiquer certains sports, comme le tennis, la natation, et quelques autres. J'avais commencé un jour des cours d'escrime, que j'avais dû abandonner pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la discipline elle-même.

Contrairement à moi, Alexander a commencé très jeune à faire du sport. Peut-être qu'au départ, il n'a pas eu tellement le choix : à l'école, au collège, à l'université, le sport était de rigueur. Il aurait certainement préféré se laisser enfermer dans la bibliothèque ou s'allonger par terre pour observer le travail des fourmis plutôt que de se joindre à ses camarades pour pratiquer des sports parfois violents. Son emploi du temps était bien organisé ; à l'acquisition du savoir scolaire, des connaissances intellectuelles, il ajoutait la pratique du chant, du piano, de l'aquarelle, de la couture, de la broderie, etc. Ce qu'il n'apprenait pas à l'école, enfant, il demandait aux autres, à sa grand-mère notamment, de le lui enseigner. C'est son frère qui lui apprit à se battre afin de pouvoir se défendre.

Son sport préféré, qu'il avait choisi très tôt, c'était le polo, qui lui permettait d'exprimer son agilité et son son sens de la stratégie tout en jouant avec l'animal le plus noble qui soit : le cheval. J'étais si fier lorsqu'il quittait Londres, habituellement le dimanche, pour aller vers le nord de l'Angleterre rejoindre son équipe de polo. En me disant qu'il allait jouer pour moi, il le pensait vraiment ; un jour, il a provoqué un petit scandale en attachant à la bride de son cheval un ruban bleu et un ruban blanc, qui n'étaient ni les couleurs de sa région, ni les couleurs de sa famille, ni les couleurs de son équipe, mais « les couleurs de son amour, les couleurs du Québec ». J'avais plusieurs raisons d'être très fier : il était un excellent joueur (il ne le disait pas lui-même, mais d'autres sources me l'ont confirmé), souple, agile, faisant corps avec son cheval ; il jouerait pour moi et remporterait la partie. Il ne s'attribuait jamais le mérite des bons coups ; c'était un sport d'équipe et s'il y avait des louanges à distribuer, c'était aux chevaux qu'il fallait les attribuer.


Nous n'avons pas beaucoup parlé de football, le sujet n'étant pas vraiment d'actualité durant cette période. Je savais cependant que, s'il ne jouait pas lui-même au football, il encourageait sans réserve ses clubs préférés, Man U (Manchester United) notamment.

Jane me rappelle l'enthousiasme d'Alexander lors de l'édition 2006 de la Coupe du Monde et sa fierté de mettre sur sa voiture (« une voiture noire ») le drapeau aux couleurs de son pays portant, comme un cri du coeur, la mention « Come on England ».

Sachant qu'Alexander serait fébrile en ce moment, encourageant son équipe (il a sans doute en ce moment le meilleur point de vue pour ne rien manquer et il fait sûrement tout ce qu'il peut pour soutenir les siens), et pour partager l'enthousiasme de mon ami gallois qui ne verra peut-être pas le prochain match, j'ai commencé à m'intéresser aux compétitions actuelles et, pour rien au monde, je ne voudrais manquer d'encourager l'équipe d'Alexander. Dimanche matin, donc, je serai devant mon téléviseur et si je ne crie pas très fort ces mots, je les penserai et les sentirai fortement : « Come on England ! »

vendredi 20 novembre 2009

Poussière

« Parfois, des maisons et des choses
sont tellement tristes de sentir que,
par manque d'amour et de fierté, on les néglige.
Elles se recouvrent alors de poussière
pour qu'on ne les voit pas pleurer. »
Alexander