samedi 26 mars 2011

Une heure (seulement une heure)...

pour la Terre.




Ce soir, de 20 h 30 à 21 h 30, plus d'un milliards de personnes sur la Terre éteindront les lumières pour souligner l'importance de réagir énergiquement aux changements climatiques. Une heure, c'est peu, mais c'est un geste symbolique qui, multiplié partout sur la Terre, contribuera à sensibiliser les gens au besoin de modifier nos habitudes de consommation d'énergie afin de donner un peu de répit à notre planète.

Amorcé en Australie en 2007, l'événement Une heure pour la Terre avait alors obtenu la participation d'environ deux millions deux cent mille personnes ; en 2011, plus de 130 pays et un milliards de personnes devraient participer.


Si nous continuons à polluer ainsi, le Petit Prince sur son étoile ne pourra plus apercevoir la Terre... et c'est nous, Terriens, qui y perdrons.

dimanche 20 mars 2011

L'Aiglon : 200 ans et toujours jeune


Puisqu'il lit toujours le blogue par dessus mon épaule, Alexander aurait été déçu que je ne souligne pas aujourd'hui le deux centième anniversaire de naissance du duc de Reichstadt, dit l'Aiglon, qui fut sans doute le premier avec qui Alexander aurait voulu « se marier ». Il a par la suite aimé d'autres personnages historiques, le principal étant Héphaistion, mais il n'a jamais oublié l'Aiglon, dont il avait chez lui un portrait encadré.



En cherchant l'Aiglon sur Internet, Alistair est tombé sur ce blogue, le 7 octobre 2009 et, dans les mots où je parle d'Alexander, il y a reconnu son camarade de pension et ami. Alistair a laissé quelques commentaires sur ce blogue, mais il m'a surtout écrit pratiquement tous les jours, pour partager son chagrin du départ d'Alexander et pour me parler un peu de lui. Véritable petit frère d'Alexander, Alistair a été victime d'un terrible accident le 12 décembre 2009 et je n'ai plus eu de ses nouvelles.
Quelques semaines plus tard, un jeune Gallois enseignant à Londres et à Paris, a aussi reconnu dans mes mots le garçon qu'il lui arrivait d'apercevoir dans les rues de Londres, dont il connaissait l'identité sans jamais lui avoir encore adressé la parole et qui le fascinait... Je n'ai pas eu l'occasion de demander à Alexandre le Gallois comment il était arrivé sur ce blogue ; j'espère qu'il pourra bientôt me le dire. Il se pourrait bien que ce soit aussi par l'Aiglon.

samedi 19 mars 2011

Notre « Super-Lune »


Éblouissante, magnifique !
Depuis la fin de la journée, je surveillais son arrivée.
La Lune arrivait ce soir dans la forme la plus aplatie de la forme elliptique de son orbite. Pour la première fois depuis dix-huit ans, elle était ce soir plus près de la Terre. Elle paraissait plus grande et plus lumineuse.
Vers 20 h 15, je l'ai vu surgir derrière un immeuble. J'ai éteint les lumières du salon et je me suis installé pour l'admirer, fasciné par sa taille, par l'intensité de sa lumière et par... je ne sais quoi.
Après quelques minutes, j'ai cru y apercevoir un petit garçon, un Petit Prince en fait, un arrosoir à la main et qui m'envoyait des baisers.

J'ai hésité à parler d'elle car j'étais persuadé que RPL écrirait ce soir quelque chose à son sujet.

mercredi 9 mars 2011

Les amis de Barcelone


Je crois que ce qu'il y avait de plus plus douloureux, de plus intolérable pour Alexander, dans l'idée qu'il pourrait devoir « partir sur la Lune » ou retourner sur son étoile, c'était de devoir laisser derrière lui son ami Alexander Bull. Lorsqu'il était allé le chercher chez l'éleveur, il avait promis à son nouvel ami qu'il serait toujours là pour s'occuper de lui, pour le soigner, pour le rendre heureux. Une promesse était pour lui un engagement sacré, j'ai eu plusieurs fois l'occasion de le vérifier. S'il devait partir, il ne pourrait pas respecter son engagement envers Alexander Bull et cela lui était insupportable. « Je ne peux plus le regarder dans les yeux », me disait-il parfois. Bien sûr, j'essayais de le rassurer, de le déculpabiliser, mais je sentais si bien ce qu'il pouvait ressentir... Après le départ d'Alexander, j'espérais qu'Alexander Bull aille vivre chez Docteur Jane, qu'il connaissait très bien et qui l'aimait déjà depuis son arrivée chez Alexander. Il vit maintenant à la campagne où il a vraiment tout pour être heureux, avec des chevaux, des chats, d'autres chiens qui, plus grands que lui, l'impressionnent tout de même un peu...

Il y a quelques jours, Alexander Bull était à Barcelone. Comme il est très sociable et généreux, toujours prêt à offrir ou à partager ses jouets, il se fait facilement de nouveaux amis. Il a sympathisé avec Gus, un bulldog de son âge, et ils sont devenus inséparables. Gus vivait en France, chez une dame récemment décédée du cancer ; son fils qui vit à Barcelone s'est chargé du chien. Voyant qu'Alexander Bull et Gus s'entendaient si bien, le jeune Français a proposé à Docteur Jane de ramener Gus en Angleterre où il serait sûrement plus heureux, avec son nouvel ami, et surtout dans un climat plus agréable pour lui. Les bulldogs ne supportent pas la chaleur ; l'été de Barcelone pourrait leur être fatal. Une fois tous les papiers en ordre, Gus a pu rentrer en Angleterre et, depuis quelques jours, il y découvre la superbe campagne avec son ami Alexander Bull.



Alexander non plus n'aimait pas la chaleur ; je ne crois pas qu'il aurait été heureux en Espagne. Je sais qu'il est allé déjà à Madrid pour y poursuivre des recherches pour la rédaction de son livre sur Héphaistion, mais je ne crois pas qu'il soit déjà allé à Barcelone. Il aurait pourtant eu au moins une bonne raison d'y aller : celle d'aller y entendre son ami Freddie, mais il n'était alors qu'un petit enfant (il n'avait que cinq ans en 1987), ou pour aller y célébrer après coup la rencontre inoubliable de Freddie et de Montserrat Caballé.

lundi 7 mars 2011

Au souffle de la nuit...

Le cher ange dormait les lèvres demi-closes. -
(Les lèvres des enfants s'ouvrent, comme les roses,
Au souffle de la nuit.) -

Musset, La Coupe et les lèvres, acte III


L'image vient d'ici

Je sais, Alexander, que tu as lu, quand tu étais adolescent, ces vers d'Alfred de Musset. Je suis certain que ces mots sont restés bien ancrés dans ta mémoire, bien présents dans ton coeur... Et ceux qui ont eu le privilège de te côtoyer savent que l'enfant en toi n'était jamais très loin.

J'ai toujours l'impression que le 7 juillet 2009, c'était hier. Le rêve que j'ai fait avant-hier, empreint d'amour et de sérénité, me permet de croire que tu es maintenant en paix, avec ceux qui t'ont précédé dans les étoiles.