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mercredi 1 avril 2015

L'âme d'une maison

« Petit à petit les chats deviennent l'âme de la maison », a écrit Jean Cocteau.

Ce n'est certes pas Alexander qui le démentirait. S'il a découvert Cocteau un peu trop tard pour le connaître vraiment, il a toutefois, pendant treize ans, partagé sa vie avec le siamois que sa grand-mère avait recueilli tout petit, perdu dans le grand parc autour de la maison. Si Alexander Bull était son ami le plus cher, le complice de ses jeux, de ses sorties, de ses promenades, etc., Harry le siamois était vraiment le maître et l'âme de sa maison. Notre amie Jane m'écrivait : « Je ne sais pas ce qu'ils se disent, ces deux-là, mais, quand ils se regardent, c'est évident qu'ils se comprennent. » Il avait très confiance en la sagesse de son chat, et il partageait l'avis de Colette que « ce que chatte ne sait pas ne vaut pas qu'on le sache » (je cite de mémoire ce commentaire qu'Alexander avait écrit en juillet 2008 au sujet du chant du rossignol sous la lune).

Jacques Laurent a écrit ceci, que tous les amis des chats approuveront certainement : « Il suffit de croiser son regard avec celui d'un chat pour mesurer la profondeur des énigmes que chaque paillette de ses yeux pose aux braves humains que nous sommes. »

Il n'y a rien d'étonnant, dirait le prêtre, le pasteur, le rabbin, etc., à ce que certains d'entre nous puissent, volontairement ou non, s'éloigner de Dieu, puisque Dieu des chats a perdu le sien. Déjà que, la plupart du temps, c'est avec le cœur dans la gorge et les larmes aux yeux que j'écris dans ces pages, je n'ose essayer de m'imaginer ce que l'on peut ressentir dans un cas semblable. J'espère simplement que Roro retrouvera, sinon celui de la raison, le chemin de sa maison.

Cela me rappelle la belle histoire d'amour qu'a vécu un ami avec... une belle chatte blanche.


Un ami, qui avait une très jolie maison à la campagne, a trouvé un soir, en rentrant chez lui, une très belle chatte angora, toute blanche, bien installée au salon (elle était entrée par une fenêtre ouverte). Il a consulté les « avis de recherche », a trouvé la maîtresse inconsolable et il lui a ramené la belle blanche qui, l'a-t-il appris, s'appelait Hortense.

Le lendemain, Hortense était encore installée au salon. Après cinq ou six raccompagnements au domicile de sa maîtresse, celle-ci a dit : « Elle préfère votre maison à la mienne ; ne la contrarions pas ! » Et Hortense a vécu ainsi de longues années dans cette superbe maison, avant de déménager avec cet ami dans une nouvelle maison que tous les deux ont aimé longtemps, jusqu'au dernier soupir d'Hortense...

jeudi 31 juillet 2014

Une étoile qui chante...

À quatre heures, ce matin, je suis descendu sur le trottoir devant mon immeuble... Avant de remonter, j'ai cherché dans le ciel couvert une petite éclaircie qui pourrait laisser apercevoir une étoile. Ce n'est pas facile, car il y a de nombreux lampadaires et il faut faire des acrobaties pour pouvoir scruter le ciel sans être aveuglé par leur lumière. Bien qu'il y ait chez moi de nombreuses étoiles, je ne peux pas dire que j'habite parmi elles (ce serait plutôt elles qui vivent en moi), mais j'habite au-dessus des lampadaires ; il m'est souvent plus facile de voir les étoiles de ma fenêtre que de l'extérieur, à condition que les étoiles, parfois solitaires, soient de mon côté... Je ne sors jamais le soir ou la nuit sans essayer d'en apercevoir au moins une, celle qui compte. 

J'aurais été triste de remonter sans avoir pu saluer cette étoile. Il m'a fallu un peu de temps avant d'apercevoir au loin, vers le Nord-Ouest, une petite éclaircie dans laquelle scintillait faiblement cette étoile à qui j'ai souri et envoyé des baisers. Et, au même moment, j'ai entendu, venant de la même direction, le chant d'un rossignol dont la musique enchantait déjà les Grecs anciens. Comme l'écrivait Alexander dans un commentaire de l'été 2008, le rossignol est un oiseau symbolique car, selon les Grecs, son chant merveilleux inspirait les amoureux. Et, ajoutait Alexander, quand ils parlent d'amour, les Grecs savent de quoi ils parlent...

Le chant discret de ce matin provenait-il de l'étoile qui scintillait pour moi dans ce lagon céleste ? Ou bien le chant amoureux était-il relayé par un rossignol plus près de chez moi, à plusieurs dizaines de mètres tout de même ? Était-ce le même rossignol qui, comme je l'avais constaté en juin 2010, semblait ne chanter que pour moi ? Je suis persuadé que c'est lui, car j'ai reconnu sa musique et ses mots.

Moi aussi, je t'aime, Alexander !

jeudi 25 novembre 2010

Catherine, Alexandre et les autres


Il y a encore des personnes, parmi les plus jeunes, qui se souviennent que le 25 novembre, bien des gens de la génération de leurs parents célébraient la Sainte-Catherine, dont on disait qu'elle était la patronnes des « vieilles filles ». Les « Catherinettes » étaient les jeunes filles qui avaient atteint l'âge vénérable de... vingt-cinq ans.

En fait, elles sont plusieurs saintes à porter le nom de Catherine. Mais la plus célèbre est Catherine d'Alexandrie, fêtée le 25 novembre, patronne des barbiers, charrons, cordiers, drapiers, écoliers et étudiants, fileuses de laine, généalogistes, meuniers, notaires, nourrices, orateurs, philosophes, plombiers, potiers, prêcheurs, rémouleurs, tailleurs, théologiens, tourneurs et... des filles à marier, selon Wikipédia.

Traditionnellement, au Québec, cette fête était l'une des plus célébrées dans les écoles. On fabriquait pour ce jour-là une friandise à base de mélasse.

Cette fête signifie-t-elle encore quelque chose chez vous ?




Ces derniers jours, j'ai été plus préoccupé qu'occupé vraiment (je me suis mis dans une situation embarrassante et je dois trouver une façon de m'en sortir).

J'ai donc négligé ce blogue. Je veux toutefois m'excuser auprès des trois personnes qui ont envoyé un commentaire que j'ai finalement mis en ligne aujourd'hui.

Il y a celui d'Iskander sous l'article « Alexandre et Héphaistion ».

Puis celui d'Allegria à la suite du billet « J'ai vu chanter un rossignol sous la Lune ».

Et enfin, celui de Michèle, sous le billet précédent, « Le 10 du mois ».

lundi 7 juin 2010

Un rossignol amoureux

Il y a deux ans et des poussières, je ne savais pas reconnaître le chant du rossignol. Grâce à l'article « Sérénade printanière » publié ici le 6 mai 2008, j'ai pu apprendre que le chant que j'ai si souvent entendu le soir, la nuit ou au petit matin, c'était en fait celui du rossignol. C'est une jeune Anglais qui avait identifié le chant de l'oiseau que l'on entendait sur l'enregistrement que j'avais mis en ligne. Dans les mois qui ont suivi, Alexander, le jeune Anglais en question, aura eu l'occasion de laisser plusieurs autres commentaires, notamment le 14 juillet 2008, à la suite d'un article que j'avais écrit en pensant à lui, connaissant son amour pour l'écrivain Colette et surtout pour une dame qu'il adorait et qui lui a appris tellement de choses, y compris le nom des oiseaux. À la suite de cet article, « J'ai vu chanter un rossignol sous la Lune », Alexander écrivait que dans la Grèce antique le rossignol était un symbole car son chant si beau inspirait les amoureux... Ce commentaire m'avait alors très ému ; aujourd'hui sa relecture me bouleverse... C'est que, les lecteurs fidèles le savent, Alexander est retourné sur son étoile en juillet 2009, il y a exactement onze mois et que, par conséquent, ses mots, comme tant d'autres choses qui faisaient mon bonheur, me manquent terriblement, plus encore qu'il y a onze mois.

Alexander m'a toujours dit que si un jour il devait retourner sur son étoile ou sur la Lune, il serait tout de même toujours près de moi et il insistait que je ne devais jamais oublier qu'il était là. Je dois dire que les dernières semaines ont été très difficiles. Ce n'est pas vrai qu'avec le temps le chagrin diminue. Mais avec le temps qui passe, les proches croient que le chagrin devrait s'atténuer et que l'on ne devrait plus avoir besoin d'autant d'attention. À qui, alors, dire sa peine ? à qui parler encore de ce qui nous manque cruellement ? Je reconnais que ces derniers temps, peut-être parce que j'étais plus préoccupé par des problèmes pressants (mais tout est lié : l'état d'esprit influence tout le reste), même si je pensais toujours à lui et que mes rituels n'ont pas changé, il m'était plus difficile de sentir sa présence. Et cela même me rendait malheureux. Et, depuis deux ou trois jours, je ne sais plus pourquoi exactement, je sens davantage la présence d'Alexander. Je perçois très souvent des signes qui étaient peut-être là auparavant mais que je n'arrivais pas à décoder.

La photo vient d'ici

Vendredi soir, par exemple, je suis sorti pour aller manger au restaurant. Le soleil se couchait à l'horizon. Ma rue est bordée de grands arbres des deux côtés. Devant chez moi, j'entendais les oiseaux se préparer pour la nuit. Puis un chant se distinguait très nettement parmi les autres. Je me suis arrêté, cherchant je ne sais pourquoi dans l'épais feuillage, l'oiseau qui chantait si bien. Et je l'ai vu : il était perché sur un élément décoratif de la corniche d'une maison de quatre étages ; sa silhouette était clairement découpée sur le bleu violacé du ciel. Je pouvais même distinguer le gonflement de sa poitrine et les mouvements de son bec. Il semblait seul au monde et si heureux de chanter. C'était, vous l'aurez deviné, un rossignol. Alexander avait raison de mentionner que dans la Grèce antique son chant magique inspirait les amoureux. Je crois qu'aujourd'hui encore, souvent sans le savoir, les amoureux sont sous le charme de cet enchanteur. Je suis resté longtemps à l'écouter, en pensant à tout ce qu'aurait dit Alexander. Puis je me suis dit que tout ce qu'Alexander aurait voulu m'exprimer passait ce soir-là par le chant merveilleux d'un rossignol qui semblait ne chanter que pour moi.

lundi 14 juillet 2008

J'ai vu chanter un rossignol sous la lune...


Le chant du rossignol


Au cours des dernières années, j'ai souvent passé des soirées à dialoguer sur Internet avec des amis qui, pour la plupart, sont en France. Il n'y a pas si longtemps encore, j'ai eu avec mon ami Poeri, d'Aix-en-Provence, de longues conversations qui, pour lui, se terminaient au petit matin. Plusieurs fois, Poeri m'a dit — spontanément, j'allais écrire que j'avais entendu Poeri me dire ; j'aurais pu l'écrire car j'ai si souvent cru entendre sa voix dans les phrases qu'il écrivait, que ce soit sur MSN ou dans un autre programme de communication —, plusieurs fois, donc, Poeri m'a dit qu'il devait aller se coucher avant que ne se mettent à chanter les oiseaux d'Aix-en-Provence car, alors, il n'était plus question de dormir.
Il m'était rarement arrivé ces dernières années de me coucher moi-même au petit matin et d'entendre le chant des oiseaux qui annoncent le jour. Ces derniers mois, cependant, je me suis plusieurs fois couché très tard la nuit, pour pouvoir écrire. Vous me croyez difficilement, et je vous comprends, car ce blogue ne semble pas refléter une intense activité intellectuelle ou créative ; c'est que ce j'ai écrit et que je continue d'écrire tous les jours n'est pas destiné à un grand public. Je vous entends penser que je pourrais bien les publier ici parce que le nombre de lecteurs n'est pas très grand ; vous auriez raison : vous devez bien être deux ou trois encore et, sans vous nommer, je vous remercie de votre fidélité. Après avoir publié, le 6 mai dernier, l'article intitulé « Sérénade printanière », j'ai appris que l'oiseau que l'on entendait dans l'enregistrement musical était un rossignol ; au cours des nuits suivantes, j'ai souvent entendu chanter dans la nuit ou le petit matin un oiseau que je pouvais maintenant identifier : il ne s'agissait pas d'un coq, ni français ni suisse, mais bien d'un rossignol.
Comme j'ai aussi écrit un article sur la lune, le 24 juin dernier, et que d'autre part j'ai eu l'occasion de parler assez souvent avec quelqu'un que j'aime beaucoup, quelqu'un qui aime Colette pour ses écrits, bien sûr, mais qui a aussi des raisons personnelles de l'aimer et de la faire aimer, il me semblait indispensable d'évoquer ici la grande Colette, surtout que le hasard m'a mis sous les yeux, tout récemment, ce texte que j'avais lu il y a longtemps mais dont je n'avais retenu que le titre, Les vrilles de la vigne, dont voici de larges extraits :



Autrefois, le rossignol ne chantait pas la nuit. Il avait un gentil filet de voix et s'en servait avec adresse du matin au soir, le printemps venu. Il se levait avec les camarades, dans l'aube grise et bleue, et leur éveil effarouché secouait les hannetons endormis à l'envers des feuilles de lilas.
Il se couchait sur le coup de sept heures, sept heures et demie, n'importe où, souvent dans les vignes en fleurs qui sentent le réséda, et ne faisait qu'un somme jusqu'au lendemain.
Une nuit de printemps, le rossignol dormait debout sur un jeune sarment, le jabot en boule et la tête inclinée, comme avec un gracieux torticolis. Pendant son sommeil, les cornes de la vigne, ces vrilles cassantes et tenaces, dont l'acidité d'oseille fraîche irrite et désaltère, les vrilles de la vigne poussèrent si dru, cette nuit-là, que le rossignol se réveilla ligoté, les pattes empêtrées de liens fourchus, les ailes impuissantes...
Il crut mourir, se débattit, ne s'évada qu'au prix de mille peines, et de tout le printemps se jura de ne plus dormir, tant que les vrilles de la vigne pousseraient.
Dès la nuit suivante, il chanta pour se tenir éveillé :

Tant que la vigne pousse, pousse, pousse...
Je ne dormirai plus !

Tant que la vigne pousse, pousse, pousse...


Il varia son thème, l'enguirlanda de vocalises, s'éprit de sa voix, devint ce chanteur éperdu, enivré et haletant, qu'on écoute avec le désir insupportable de le voir chanter.
J'ai vu chanter un rossignol sous la lune, un rossignol libre et qui ne se savait pas épié. Il s'interrompt parfois, le col penché, comme pour écouter en lui le prolongement d'une note éteinte... Puis il reprend de toute sa force, gonflé, la gorge renversée, avec un air d'amoureux désespoir. Il chante pour chanter, il chante de si belles choses qu'il ne sait plus ce qu'elles veulent dire. Mais moi, j'entends encore à travers les notes d'or, les sons de flûte grave, les trilles tremblés et cristallins, les cris purs et vigoureux, j'entends encore le premier chant naïf et effrayé du rossignol pris aux vrilles de la vigne :

Tant que la vigne pousse, pousse, pousse...

Cassantes, tenaces, les vrilles d'une vigne amère m'avait liée, tandis que dans mon printemps je dormais d'un somme heureux et sans défiance. Mais j'ai rompu, d'un sursaut effrayé, tous ces fils tors qui déjà tenaient à ma chair, et j'ai fui... Quand la torpeur d'une nouvelle nuit de miel a pesé sur mes paupières, j'ai craint les vrilles de la vigne et j'ai jeté tout haut une plainte qui m'a révélé ma voix.
Toute seule, éveillée dans la nuit, je regarde à présent monter devant moi l'astre voluptueux et morose. Pour me défendre...

Colette, Les vrilles de la vigne.

mardi 6 mai 2008

Sérénade printanière

Ce matin, alors que je lisais un peu avant d'entreprendre sérieusement ma journée, j'écoutais de la musique. Je n'écoute pratiquement plus de musique que sur mon ordinateur, que ce soit la radio sur Internet si elle n'est pas trop bavarde, ou encore des fichiers musicaux sur un lecteur. Les appareils de radio de l'appartement ne servent plus à rien. J'ai copié presque tous mes disques et les ai convertis en fichiers mp3. Les disques sont maintenant dans des boîtes. Les fichiers, les listes sont plus faciles à gérer. Je fais des listes homogènes, de chansons ou de musique instrumentale, classique ou autre, et d'autres listes sur lesquelles je mélange à peu près tous les genres (sauf le jazz que je ne tolère pas). Je fais jouer ces fichiers musicaux dans l'ordre de la liste ou de façon aléatoire. Il m'arrive ainsi d'avoir des surprises, de découvrir une pièce musicale à laquelle je n'avais pas porté attention.

Ce matin, donc, en entendant la musique qui suit, j'ai voulu savoir ce que c'était. Le compositeur en est Enrico Toselli, un nom que je n'ai jamais vu auparavant. Une petite recherche sur Internet n'a pas donné beaucoup de résultats. J'ai pu au moins apprendre qu'il est né à Florence en 1886 et mort en 1926, je ne sais où.

Il s'est surtout fait connaître par cette sérénade. Aujourd'hui, cependant, ce sont généralement ses interprètes qui sont plus connus, notamment celui qui joue sur cet enregistrement. J'aurais voulu faire entendre la version chantée par Tino Rossi, mais je ne l'ai pas trouvée (non, non, je sais que Tino Rossi n'est pas exactement un contemporain de Toselli).



Ma perruche qui est un peu mélomane - elle n'a pas vraiment le choix, la pauvre, puisque nous partageons le même appartement, elle partage aussi ma musique ; parfois c'est elle-même qui en réclame - aime bien cette pièce musicale. Je ne saurais dire si c'est à cause du violon ou du chant d'oiseau qui l'accompagne. Quant à moi, j'ai bien reconnu le violon, mais pas l'oiseau.

Cette musique, ce matin, me rappelle un très agréable repas que j'avais pris dans le jardin d'un restaurant des Laurentides avec une vieille amie. Pendant que nous mangions, des haut-parleurs dissimulés dans les arbres diffusaient ce genre de musique. Elle était présente mais assez discrète pour ne pas attirer l'attention.

Ce genre de musique (les oiseaux en moins) me rappelle surtout de belles scènes de grands films, comme Mort à Venise, le Guépard, deux films de Visconti, pour ne nommer que ceux-là. Je revois l'Hôtel Les Bains de Venise, ou le palais du prince sicilien don Fabrizio Salina...

Ce n'est pas le genre de musique que j'écoute tous les jours, mais ça change de Gustav Mahler, de Dmitri Chostakovitch. Et puisque le printemps est là, qu'il invite à profiter du beau temps, de la nature, des parcs, du jardin ou du balcon, pourquoi ne pas faire de cette sérénade une salutation au printemps ?