vendredi 29 février 2008

Un argument de poids

Avec le printemps en vue (bien qu'au Québec on a toujours l'impression de surveiller son arrivée avec le mauvais bout de la lorgnette - à six heures ce matin, le mercure indiquait moins 23), après une période d'hivernation plus ou moins difficile, nombreux sont ceux qui songent à redonner à leur corps son apparence des beaux jours. Le poids, la souplesse, le tonus, sont des notions qui font partie des préoccupations et qui déterminent des objectifs à atteindre. On sait aussi que la santé n'est pas qu'une affaire d'apparence, de silhouette et de poids. De plus en plus, on se préoccupe du taux métabolique basal (minimum de calories nécessaires en mode repos), de masse musculaire, de masse osseuse, de taux hydrique, etc. Saviez-vous, par exemple, qu'un déficit de 5 % du taux d'hydratation corporelle peut déjà entraîner l'état de fatigue avancé, l'apathie, les vomissements, les crampes, etc. ? Mais, déjà, un déficit de 1 % cause déjà une sensation de fatigue, un changement de l'humeur. Mais comment mesurer tout cela ?

La compagnie japonaise Tanita, leader mondial dans le secteur des balances électroniques, propose toute une gamme d'« analyseurs de composition corporelle ».

Comme, d'autre part, on se passe de moins en moins de son ordinateur pour gérer des tas de données qui font partie de notre quotidien, la compagnie Tanita vient de mettre sur le marché un pèse-personne accompagné d'un logiciel et d'une clé USB qui permettent d'enregistrer tous les résultats et de les exploiter selon ses besoins.

Non, je n'ai pas été payé par Tanita pour faire la promotion de leurs produits. Je suis simplement impressionné de voir ce que la technologie permet de faire, de nos jours, afin de simplifier la vie du commun des mortels. Bien entendu, à 212 $ canadiens (143 euros), ce ne sont pas les mortels les plus communs qui pourront en bénéficier. Il existe d'autres modèles, d'autres marques ; avant de préparer son envol, Olivier de Montréal nous avait parlé du sien.

mardi 26 février 2008

Ça se discute


Le 21 septembre dernier, c'était la journée mondiale Alzheimer et j'avais alors rédigé un billet à ce sujet.

À l'occasion de cette journée mondiale, un ami avait participé à une émission de radio et une émission de télévision pour y parler de la situation de sa mère. Ce même ami vient de participer à l'émission de Jean-Luc Delarue, « Ça se discute », sur le même sujet. Selon lui, l'émission était en direct et aurait été diffusée le 13 février dernier. Quelqu'un peut-il me confirmer cela ? Sait-on s'il y a des rediffusions de la même émission ?

Malheureusement, cette émission n'est plus diffusée sur TV5 au Québec. J'ai consulté le site de France 2 et il n'y est nullement fait allusion à l'émission sur le thème de la maladie d'Alzheimer. Serait-ce un oubli ?

samedi 23 février 2008

Les présidents se suivent...

et ne se ressemblent pas.

L'un aimait les vaches et les bains de foule.


L'autre préfère dire des vacheries et écorcher son troupeau.


« Casse-toi, pauvre con », tel est le langage du président français, digne du geste de Jean Chrétien, alors premier ministre du Canada, qui avait tordu le cou d'un citoyen qui manifestait contre le pillage scandaleux par le gouvernement de la caisse de l'assurance-chômage.

Pour voir comment un seul (triste) individu peut transformer un Salon de l'Agriculture en culture de l'agressivité indigne d'un salon, on peut lire l'article de Libération et voir la vidéo du Parisien en suivant ce lien ; à moins que vous ne préfériez lire cela dans Le Monde.

Un tel langage dans la bouche d'un président français ne ternit pas l'image de l'homme qui incarne la fonction puisque l'homme a déjà eu suffisamment d'occasions de montrer ce qu'il est. Le plus grave, c'est que ce langage de voyou porte atteinte à la dignité de la fonction et à l'honneur de la France.

Un tel langage, une telle agressivité de la part d'un homme public, à plus forte raison quand cet homme occupe la plus haute fonction, démontrent simplement que les chaussures qu'il porte sont beaucoup trop grandes pour lui.

Un proverbe basque dit que « l'étalon ne sent pas les coups de pieds de la jument » ; une variante dit que « les coups de corne de la génisse ne font pas de mal au taureau ». Si celui qui se prend pour un taureau voit rouge à tout moment et fonce, la bave au menton, sur tout ce qui bouge, c'est qu'il est bien mal dans sa peau (et pas si mâle qu'il le voudrait). Le comportement du mâle en question est davantage celui du coq que celui du taureau, plus à l'aise à la basse-cour avec ses poules qu'avec les nobles bêtes du pré. « Le coq est roi sur son fumier », a écrit Sénèque ; certains coqs transportent avec eux leur fumier afin de régner partout où ils sont.

« L'oiseau doit beaucoup à son plumage », dit un autre proverbe français et, pour emprunter au fabuliste, si le plumage de ce drôle de coucou se rapporte à son ramage, je ne voudrais surtout pas lui confier mon fromage.

Le chef d'État en mauvais état devrait méditer cette phrase du poète Phocylide de Milet : « L'oiseau se défend par son vol, le lion par sa force, le taureau par ses cornes, l'abeille par son aiguillon ; la raison est la défense de l'homme. »

vendredi 22 février 2008

Un président pour un autre...

Il arrive à tout le monde d'utiliser un mot pour un autre. Que le lapsus soit linguae (oral), calami (avec la plume) ou clavis (avec le clavier), il peut être amusant ou embarrassant selon les circonstances.

Le cas du député de droite qui, à l'Assemblée nationale, trouve que le texte de loi à l'étude, condamnant la pornographie, n'est pas assez sévère, a fait rire ses collègues en leur demandant de « durcir leur sexe » alors qu'il voulait les exhorter à « durcir leur texte ». S'il a ri lui-même, ce devait être un rire jaune.

Cette semaine, le maire de Québec, recevant le chef de l'opposition de Sa Majesté britannique au parlement canadien, a appelé Stéphane Dion « Monsieur le premier ministre ». Cette erreur, bien involontaire de la part du maire de Québec, a fait plaisir à Stéphane Dion qui pour la première et sans doute la dernière fois de sa vie aura été premier ministre du Canada, durant 15 secondes.


Les hommes politiques font parfois des erreurs qui passent pour de simples lapsus et qui sont en fait des signes de leur profonde ignorance du monde géo-politique. On se souvient de Jean Chrétien, ancien premier ministre du Canada, qui lors d'une visite à Jérusalem, ne savait pas s'il était dans Jérusalem-Ouest ou dans Jérusalem-Est. Quant on sait que l'ONU ne reconnaît pas la réunification unilatérale de Jérusalem décrétée par le gouvernement israélien et que Jérusalem-Est est toujours considérée comme un territoire occupé, on se demande si Jean Chrétien n'aurait pas dû réviser ses leçons avant d'ouvrir la bouche. Le même Jean Chrétien avait un autre jour déclaré que l'arment nucléaire était dangereux et qu'un enfant pourrait se blesser en jouant avec de telles armes.

Au sud de la frontière canadienne, un président encore en poste s'est mis plus d'une fois les pieds dans la bouche, au point que l'on a créé le mot de bushisme pour désigner les nombreuses erreurs verbales de ce digne président de la plus grande puissance mondiale. Le premier ministre australien n'a sans doute pas apprécié, en septembre dernier, lorsque le président « bouche » a remercié « les troupes australiennes » que l'Australie avait envoyées en Irak. Quelques secondes plus tôt, le président « bouche » qui prenait la parole devant les membres de l'APEC (Coopération économique pour l'Asie-Pacifique) se croyait devant les membres de l'OPEC (Organization of Petroleum Exporting Countries ; en français : Organisation des pays exportateurs de pétrole - OPEP). On peut voir ici la vidéo.

On a ressorti ces derniers jours une vidéo du candidat républicain John McCain aux élections présidentielles faisant allusion à Poutine comme président de l'Allemagne (alors que tout le monde sait bien que « poutine », c'est québécois). Voici cette vidéo.

De l'autre côté de l'Atlantique, c'est notre amie Béo qui s'indigne du fait que l'on utilise de manière abusive l'image du Che en lui attribuant la nationalité cubaine.

mercredi 20 février 2008

L'opium des dirigeants politiques


En France, un empereur lilliputien, à l'instar de son mentor le président de la droite républicaine des États-Unis, feint d'oublier que la France est un État laïque. Il semble vouloir aussi faire plaisir à une autre de ses idoles, le porte-parole d'une secte qui n'a rien de scientifique, en banalisant la secte en question. Quand il ne passe pas lui-même ses messages, le petit homme les fait passer par sa directrice de cabinet.

En Israël, un autre illuminé, le député Shlomo Benizri, l'un des 12 Juifs orthodoxes élu à la Knesset (le parlement israélien), a trouvé la cause des tremblements de terre survenus récemment en Israël. La cause de ces séïmes, ce sont les homosexuels. C'est du moins ce qu'a déclaré ce mercredi au parlement ce député religieux. En novembre dernier, la cause en était plutôt attribuée aux concessions de territoires décidées par le parlement israélien, selon un leader hassidique. Si l'amour rend aveugle, il y a lieu de se demander si la religion rend bête.

Les homosexuels israéliens devraient se sentir flattés qu'on leur attribue une telle force d'ébranlement. Quant à moi, je pense que si la bêtise tuait, elle nous débarrasserait rapidement d'un grand nombre d'imbéciles.

dimanche 10 février 2008

Montesquieu

« Dans une nation libre, il est très souvent indifférent
que les particuliers raisonnent bien ou mal :
il suffit qu'ils raisonnent ; de là sort la liberté,
qui garantit des effets de ces mêmes raisonnements. »

Montesquieu, De l'esprit des lois

Il y a 253 ans, mourait à Paris Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu. Né au château de La Brède, près de Bordeaux, le 18 janvier 1689, l'auteur des Lettres persanes (critique spirituelle de la société française, publiée en 1721) et de De l'esprit des lois (ouvrage d'observation et de réflexion publié en 1748 dans lequel il tente d'expliquer par des facteurs objectifs les différences entre les sociétés et les systèmes de gouvernement) est en effet mort à Paris le 10 février 1755.

Moraliste, penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français du siècle des Lumières, Montesquieu est pour ainsi dire le fondateur des sciences politiques modernes. De l'esprit des lois fut notamment à l'origine du principe de distinction des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, base de toute démocratie, et inspira la rédaction de la Constitution française de 1791 et des suivantes.

Selon Montesquieu, l'idéal démocratique n'était vraiment applicable qu'aux petites communautés ; je sais bien que ce n'est pas la tendance actuelle, mais je continue de croire qu'il a raison. Je crois que les grands ensemble, les organisations fédérales comme celle de l'Europe, n'ont de chance de réussite que dans la mesure où les États qui en font partie, restent des États souverains et conservent sur leur territoire respectif un gouvernement qui prenne en compte les préoccupations de leurs citoyens, leurs valeurs, leur culture, leur langue, leurs traditions...

L'une des conditions du bon fonctionnement de la démocratie était, selon Montesquieu, que le pouvoir supérieur soit équilibré par de puissants corps intermédiaires ; or, de nos jours, les gouvernements ont parfois trop de pouvoirs dans certains domaines mais ceux qui ont désormais les vrais pouvoirs, ce sont les grandes entreprises multinationales, qui échappent pratiquement à tout contrôle et qui décident du sort de l'humanité entière en imposant leur rythme de production des bien de consommation. Nos gouvernants élus (quand on a cette chance) cirent les chaussures des grands patrons et leurs baisent les pieds ; les pauvres citoyens que nous sommes comptons bien peu dans les préoccupations de nos élus. Le pouvoir législatif que prônait Montesquieu est le plus souvent utilisé pour restreindre la liberté des citoyens ; très peu souvent pour limiter les pouvoir des grandes entreprises toutes puissantes.


Je n'ai pas relu depuis longtemps les Lettres persanes. Cependant, je relis assez régulièrement des chapitres De l'esprit des lois ; cet ouvrage reste selon moi très actuel et inspirant. Je me souviens du temps où, premier ministre canadien fraîchement élu, Pierre Elliott Trudeau était encore un intellectuel digne de ce nom ; afin d'inciter les citoyens à participer intelligemment à la vie démocratique, il invitait les Canadiens à lire Aristote, Platon, Montesquieu, à s'inspirer de l'individualisme de Gide et du personnalisme de Mounier. Cet intellectuel n'a pas tardé cependant à se laisser happer par le pouvoir, à imposer la Loi des mesures de guerre qui a permis à sa police d'arrêter sans mandat et d'emprisonner sans accusation plusieurs centaines d'artistes et d'intellectuels québécois sous prétexte qu'ils avaient des convictions souverainistes. Et l'on a pu voir par la suite que l'intellectuel au pouvoir était un plus fidèle lecteur de Machiavel que de Montesquieu puisque toute son action politique fut de « diviser pour régner », faisant des Québécois, peuple fondateur, l'une des minorités ethniques, au même titre que les Ukrainiens de l'Alberta, les Chinois de Vancouver ou les Pakistanais de la région de Toronto, qui composent le grand ensemble qui s'appelle Canada. Montesquieu aurait eu raison d'écrire : « C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. » J'ose tout de même croire qu'il existe des exceptions...

On peut visiter le château de La Brède ; on se renseigne ici.

Bien luné

La nouvelle année chinoise, sous le signe du Rat, s'annonce bien pour le Rat que je suis et j'espère bien qu'elle tiendra ses promesses.

Je viens de découvrir (à moins que je ne l'aie déjà connue et oubliée) l'astrologie amérindienne et, franchement, j'aime bien me reconnaître dans la description que l'on fait des personnes qui, comme moi, sont nées sous le signe de la Tortue.

L'image vient d'ici

« Tout comme la tortue, vous avancez lentement, mais sûrement dans la vie. Vous caressez de grandes ambitions, soit, mais vous avez surtout la chance de posséder de brillantes dispositions intellectuelles, physiques et psychiques pour atteindre les objectifs que vous vous fixez. Ce qui n'est pas donné à tout le monde. Bref, vous avez tout pour réussir et ce n'est pas l'envie de prendre la première place qui vous manque. Vous bénéficiez d'une grande vitalité, vous êtes donc une personne qui aime l'action et qui la génère. Tout cela ne vous a pas empêché de souffrir ni d'avoir rencontré des résistances importantes à vos heures. C'est juste que l'on vous a équipé grande classe pour vous permettre de passer au travers. Vous dégagez un magnétisme puissant. Vous êtes d'une nature ardente, passionnée, que vous manifestez noblement et sans jamais tomber dans l'excès ni dans la démesure. Franc, loyal et généreux, vous vous faites des amis partout. Vous attirez le respect de vos pairs même si vous êtes un adversaire redoutable et que vous ne faites pas de quartier à ceux qui se mettent en travers de votre route. Vous êtes fait pour le commandement ; votre talent d'organisateur en témoigne. »

« Vous êtes venu apprendre à vous amuser dans la vie et apprendre que le travail n'est pas tout. » (Il me semblait bien que je commençais à comprendre quelque chose).

L'image vient d'ici

Associées au signe de la Tortue, on trouve :
  • une couleur : pourpre
  • une pierre : l'améthyste
  • une plante : la violette
  • des qualités : compétence, diplomatie et générosité
« L'homme Tortue est du genre à prêter une attention toute particulière aux caractéristiques qui l'entourent ; il est d'une patience inébranlable. C'est un perfectionniste qui n'aime pas que les choses soient faites à moitié. Ce qui lui permet de toujours finir ce qu'il entreprend et d'atteindre ses buts. » Voilà ce que l'on peut lire ici.

C'est tout à fait moi, ça ! Vous ne trouvez pas ?

vendredi 8 février 2008

Ils ont des chapeaux ronds...

Bien avant l'invention de réseaux comme celui de Facebook, auquel j'ai toujours refusé d'adhérer parce qu'il constitue une menace à la vie privée et une atteinte aux droits individuels, j'ai eu le plaisir d'appartenir à une communauté virtuelle qui ma permis de me faire de nombreux amis un peu partout, mais surtout en Europe et en France. Parmi les amis français, il y en a à Paris, dans les Yvelines, en Provence, en Normandie et, bien entendu, en Bretagne... L'un de mes grands regrets, c'est de ne pas être allé en Bretagne, mais je me promets de combler cette lacune avant de mourir (ce n'est pas que je sois pressé, mais il m'arrive d'y penser un peu tout de même, ne serait-ce que pour m'aider à établir des priorités).

L'image vient d'ici

Quand je pense à la Bretagne, je pense bien sûr à mon ami André, chez qui j'ai eu ma chambre à Paris, qui était originaire de Chateaubriand. Je pense à l'ami Didier, grâce à qui j'ai un peu mieux connu Montmartre mais qui n'oublie pas ses origines bretonnes. Je pense aussi à l'ami Vincent qui vit avec son ami près de Nantes et qui, depuis quelques semaines, est souvent en déplacement en France. Puis il y a l'autre Vincent de Nantes, celui de Complètement à l'Ouest avec qui j'espère bien manger des huîtres un jour prochain et qui, en attendant que je vienne, m'envoie certaines de ses bonnes recettes.

Et parmi ces amis bretons, il en est un que j'ai vu quelques fois à Paris lors de mon dernier séjour et avec qui j'ai maintenu, par courriel, par correspondance traditionnelle ou par téléphone (la dernière fois que je l'ai appelé, sur son portable, je croyais le surprendre dans un restaurant parisien en train de fêter son anniversaire ; or c'est moi qui ai été le plus surpris : il se trouvait sur une plage... en Espagne). Sur Internet d'abord, il s'est créé entre Erwan et moi une complicité ludique, partagée avec quelques autres cyberamis. Un soir, dans un restaurant du Marais, j'ai eu le bonheur d'être assis à côté d'Erwan alors que je ne m'attendais pas à le voir ce soir-là puisque nous avions convenu de nous rencontrer pour la première fois le lendemain après-midi ; il était venu avec d'autres amis et j'en étais absolument ravi. Un autre soir, nous étions sortis avec Sébastien et quelques autres amis dans les bars sympathiques du Marais et nous étions rentrés au petit matin...

Je n'ai hélas pas de photo d'Erwan (un soir, rue des Lombards, Sébastien avait pris des photos d'Erwan et moi mais la pellicule a été détruite... par accident : Sébastien a ouvert l'appareil avant le que la pellicule ne soit enroulée. Vive l'appareil numérique !) Si j'en mettais une ici, vous tomberiez aussi sous le charme de cet adorable Breton de Paris. Cet Erwan étant le premier que j'aie connu, je suis porté à penser que tous ceux qui portent ce prénom sont beaux, intelligents, amusants, attentionnés, etc. C'est ce que j'écrivais récemment à cet autre Erwan qui depuis quelques mois laisse parfois un commentaire sur ce blogue, mais que je n'ai pas encore rencontré en personne même si ce Breton vit à Montréal. Il y a un peu plus d'un an, l'ami Olivier de Montréal nous avait permis d'entendre sa propre voix dans le cadre d'un entretien radiophonique avec un autre Erwan...

L'image n'est pas bretonne, mais l'expéditeur est
un véritable Breton bien adapté à la vie parisienne

Si j'écris ce billet ce soir, c'est qu'en deux jours, j'ai reçu des messages provenant de trois différentes personnes dont le prénom est Erwan ; l'un d'entre eux a un certain rapport avec le sujet de l'un des billets précédents mais ses communications n'étaient pas motivées par l'un ou l'autre de ces billets... Le plus récent message reçu est cette carte postale que m'a adressée le bel Erwan de Paris. Nous avions un peu négligé les communications depuis un bon moment et voilà que, transmission de pensée, je reçois aujourd'hui même quelques lignes affectueuses de mon Erwan préféré, dont voici les derniers mots :


Bloavezh mat 2008, cher Erwan et tous les amis bretons ! Kenavo.

jeudi 7 février 2008

Une nouvelle année ! Hourra !

Ce jeudi 7 février, selon le calendrier lunaire, nous quittons l'année du Cochon pour passer à l'année du Rat. Personnellement je ne suis pas du tout fâché de quitter cette année de cochon !



On dit que l'année du Rat se déroulera sous le signe de la prospérité : j'en suis enchanté. Nous entrons dans l’année du Rat, dont la planète gouvernante est Mercure et son élément fondamental l’eau. Ça tombe bien : dans les deux systèmes (occidental et chinois), je suis gouverné par Mercure. D'ailleurs, mon adresse de courriel commence par Mercure (voir la colonne de droite).

2008 sera donc une excellente année pour moi et je m'en réjouis d'avance. Et je promets de vous en faire profiter.

Je suis allé faire un tour dans le quartier chinois de Montréal avec l'espoir d'en rapporter des images de célébrations. D'une part, je n'ai été le témoin d'aucune célébration et puis il faisait si froid et humide que j'ai eu envie de prendre le premier bus qui arrivait au lieu de rentrer à pied. D'ailleurs, j'avais très mal au dos...

Bonne année à tous.

lundi 4 février 2008

L'Adeline en moi



Quand j'ai décidé de travailler à la radio, après une formation universitaire en journalisme, j'ai appelé le directeur de l'information de ce qui était alors la plus importante station de radio privée à Montréal et la tête du plus important réseau privé au Québec. J'ai facilement eu au téléphone le directeur en question, je lui ai mentionné ma formation récente en journalisme et j'ai terminé en disant que j'aimerais travailler pour sa station. Il a pris en note mes coordonnées et m'a dit qu'il me rappellerait dans les jours suivants. Quelques jours plus tard, il m'appelait pour me donner rendez-vous. J'ai eu droit à un entretien dans son bureau, à la visite de la rédaction (qu'on appelait alors « salle des nouvelles », calque de l'anglais) et aux présentations à l'équipe qui se trouvait sur place puis, finalement, à un essai en studio.


Tout cela fut concluant puisqu'il m'invita à venir passer quelques heures à la rédaction afin d'apprendre le maniement de la technique (consoles, magnétophones, etc.). Il m'avait annoncé que je serais souvent seul à la rédaction, à rédiger les bulletins de nouvelles et à les lire en ondes toutes les demi-heures ; une fois l'heure, le bulletin serait diffusé simultanément sur une vingtaine de stations affiliées du Québec. Toutes les demi-heures, je devais donc préparer un bulletin ; je pouvais, bien entendu, utiliser les textes rédigés pour les bulletins précédents, à condition qu'ils restent pertinents ; mais il fallait surtout rester à l'affût des dernières nouvelles qui arrivaient des agences de presse et des reportages que m'envoyaient par téléphone les reporters sur le terrain et les correspondants à l'étranger, en plus de vérifier moi-même l'authenticité de certaines nouvelles. Je n'avais donc pas beaucoup le temps de chômer.


Toutes les heures, je devais surveiller très attentivement l'écoulement des minutes, des secondes car, une minute avant l'heure prévue, je devais appuyer sur un bouton dans le studio pour déclencher le décompte des secondes afin que toutes les stations qui diffusaient mon bulletin de nouvelles aient le temps de se brancher au réseau au moment précis : à 00:00 au compteur, j'entrais en ondes. Très souvent, l'animateur de la station mettait en ondes la même musique, cette « Ballade pour Adeline », juste avant mon bulletin de nouvelles réseau. En entendant les premières mesures de cette musique interprétée par le pianiste Richard Clayderman, je savais qu'il ne me restait que deux minutes avant le déclenchement du décompte, et trois minutes avant d'entrer en ondes.

Chaque fois que le hasard me fait entendre cette musique, je ne peux m'empêcher de penser à ces moments exaltants de mes premières armes à la radio.

dimanche 3 février 2008

Prendre 45 ans en quelques minutes

Voilà qui n'est pas banal ! Personnellement, je ne voudrais pas que cela m'arrive (en fait, cela m'arrive assez souvent, surtout le matin au saut du lit, mais le gain important disparaît habituellement dans les minutes ou dans les heures qui suivent).

On s'est rendu compte, cette semaine, que la ville de Berlin avait 45 ans de plus que ce l'on croyait. Un petit bâton niché au fond d'une cave, vestige du Moyen-Âge berlinois, a permis à des chercheurs qui effectuaient des fouilles sur une île de la Spree de conclure que la naissance de la ville de Berlin datait de 1192, et non de 1237 comme on le croyait. La Spree prend sa source dans le land de Saxe près de la frontière tchèque puis traverse le Brandenbourg et Berlin avant de se jeter dans la Havel.


Des archéologues qui exploraient les lieux en quête de renseignements sur une ancienne église rasée en 1964 par le régime communiste de RDA ont découvert par hasard le petit bout de chêne qui a conduit à une révision de l'Histoire. La ville de Berlin est née de la réunion de Cölln et de Berlin, deux villages historiques qui étaient situés de part et d'autre de la Spree, la rivière qui traverse la capitale allemande et notamment son coeur touristique.


Je n'ai jamais mis les pieds à Berlin moi-même. J'aurais pu y faire un saut il y a quelques années, si seulement... mais c'est une autre histoire. J'ai des amis qui y sont allés et qui disent préférer Berlin à toutes les autres villes allemandes, surtout pour son dynamisme, pour la richesse et la diversité de sa vie culturelle, pour l'animation de sa vie nocturne et pour le climat de liberté de et de tolérance qui y règne.