Toujours soucieux de gérer sainement l'argent des Français, le petit locataire de l'Élysée voit grand. Jugeant que la garden-party du 14 juillet représentait pour l'Élysée une dépense excessive, le président a décidé de l'annuler. Il a un peu hésité entre l'annulation de la garden-party et le défilé traditionnel sur les Champs-Élysées, mais il a dû juger que le défilé le rendrait personnellement visible à un plus grand nombre de ses sujets, il a décidé de maintenir le défilé. 7 500 invités du président seront privés de cette petite célébration dans les jardins. Puisque les commandes ont probablement été annulées à la dernière minute, compte tenu de l'impulsivité du locataire, l'Élysée devra peut-être compenser les fournisseurs. L'an dernier la garden-party avait coûté aux Français 732 826 euros, dont 313 618 euros pour les traiteurs, 43 128 euros pour les vins et le champagne. Puisqu'il faut se serrer la ceinture, l'Élysée donnera l'exemple.

Le président voit grand, mais cela ne l'empêche pas de voir haut. Puisqu'il faut se serrer la ceinture, il le fera de la plus belle manière. Il a commandé une ceinture de 176 millions d'euros. Mais à ce prix-là, les Français seront heureux de savoir que le président obtient, avec sa ceinture, un Airbus A330-200.
Pour faire plaisir au petit Roi-lunettes-soleil, on a réaménagé complètement la cabine de l'avion. On a remplacé les 324 sièges existants par une soixantaine de fauteuils plus confortables. On a aménagé une grande salle de réunion, une chambre pour le président, avec une vraie douche. À 10 000 mètres d'altitude, le président pourra naviguer sur Internet pour voir ce que l'on dit de lui, Carla pourra commander du haut du ciel un nouveau sac à main de 30 000 euros. Le président sera bien protégé : on a renforcé la carlingue de l'avion et on l'a équipé d'un système de leurre antimissiles.
Bien sûr, il s'agit d'une dépense de 176 millions d'euros, mais n'oubliez pas que le président a renoncé à une dépense de plus de 700 000 euros pour la tasse de thé et les petits fours qu'il offrait à ses 7 500 invités. Bien sûr, chaque heure de vol de ce jouet coûtera aux Français 20 000 euros - contre 8 000 pour un appareil ordinaire -, mais n'oubliez pas que c'est pour le prestige de la France.

Le président voit grand, mais cela ne l'empêche pas de voir haut. Puisqu'il faut se serrer la ceinture, il le fera de la plus belle manière. Il a commandé une ceinture de 176 millions d'euros. Mais à ce prix-là, les Français seront heureux de savoir que le président obtient, avec sa ceinture, un Airbus A330-200.
Pour faire plaisir au petit Roi-lunettes-soleil, on a réaménagé complètement la cabine de l'avion. On a remplacé les 324 sièges existants par une soixantaine de fauteuils plus confortables. On a aménagé une grande salle de réunion, une chambre pour le président, avec une vraie douche. À 10 000 mètres d'altitude, le président pourra naviguer sur Internet pour voir ce que l'on dit de lui, Carla pourra commander du haut du ciel un nouveau sac à main de 30 000 euros. Le président sera bien protégé : on a renforcé la carlingue de l'avion et on l'a équipé d'un système de leurre antimissiles.
Bien sûr, il s'agit d'une dépense de 176 millions d'euros, mais n'oubliez pas que le président a renoncé à une dépense de plus de 700 000 euros pour la tasse de thé et les petits fours qu'il offrait à ses 7 500 invités. Bien sûr, chaque heure de vol de ce jouet coûtera aux Français 20 000 euros - contre 8 000 pour un appareil ordinaire -, mais n'oubliez pas que c'est pour le prestige de la France.