mercredi 1 juin 2016
Amour de poisson
samedi 29 octobre 2011
Des humains sur le poil*
un manteau en peau de connasse !
que subissent des milliers d'animaux
lundi 14 décembre 2009
Orphelins

Je ne nommerai pas quelqu'un qui, s'il prétendait aimer Alexander, devrait ces jours-ci mais pas uniquement, en faire la preuve.
Un adorable poulain nommé Montréal, d'autres chevaux avec qui il aura gagné des parties de polo ou avec qui il aura fait de l'exercice à la campagne ou à Hyde Park, des pigeons d'un petit parc près du British Museum avec qui il allait dialoguer en prenant son thé après avoir passé un bon moment avec Alexandre le Grand et Héphaistion dans la salle 22 du musée, de nombreux chiens que lui aura présentés son bouledogue dans les parcs préférés de Londres, des écureuils qui le remerciaient de faire comprendre à Alexander bull qu'eux aussi aimaient jouer dans le gazon, et tant d'autres animaux à poils ou à plumes, des insectes de toutes sortes, dont les fourmis qui se souviennent, doivent tous se demander où est passé leur ami...
Et combien d'animaux en cage dans les animaleries de Londres seront cette année privés de jouets, de cadeaux, parce qu'Alexander ne sera pas là pour jouer le Père Noël discret ! Depuis plusieurs années, parce qu'il ne pouvait tolérer leur solitude, surtout à Noël, Alexander avait entrepris d'offrir des cadeaux aux animaux qui n'avaient pas de foyer, personne pour les choyer. Puis, parce qu'il trouvait beaucoup trop triste de faire le tour des animaleries et de voir tous ces animaux en cages, et puisqu'il ne pouvait pas tous les adopter, il avait demandé à son vétérinaire de s'occuper de la distribution.
Alexander aimait beaucoup les oiseaux, puis les loups, et les tigres... Il avait d'ailleurs adopté au zoo de Londres un tigre blanc. Il ne s'occupait pas lui-même de nourrir et de soigner le tigre, bien entendu, mais il s'était engagé à défrayer les coûts de son alimentation... Il ne l'a pas dit, mais je suis certain qu'il aurait préféré que son tigre devienne végétarien. Et, avec sa discrétion légendaire, Alexander ne s'est jamais vanté de son grand coeur et de sa générosité ; il m'aura fallu pour écrire cet article recueillir des éléments provenant de nombreuses conversations et de quelques correspondances.
Même les chats de papier sont orphelins. À l'été 2008, je lui avais demandé la permission d'écrire un article sur une association qu'il avait fondée pour défendre les chats qui sont maltraités dans les bandes dessinées. Il avait souhaité que je n'en parle pas encore car il n'avait pas le temps de s'occuper de nouvelles adhésions.
vendredi 28 août 2009
La fête des chauves-souris

J'ai découvert sur Sédiments, le blogue d'Elizabeth, que cette fin de semaine, en Europe, ce sera la Nuit de la Chauve-souris. J'igonorais qu'il existait une telle fête et je suis ravi de l'apprendre. Je ne sais pas si Alexander connaissait l'existence de cette fête mais je suis certain qu'il serait heureux de la souligner.
Cliquez sur les liens qui suivent pour connaître le programme des activités dans le cadre de la Nuit de la Chauve-souris en France, au Royaume-Uni et en Europe.
J'ai laissé ce qui suit en commentaire sur le blogue d'Elizabeth, mais comme elle est absente depuis quelques jours, sans accepter les commentaires, je me permets d'en reprendre le texte ici.
Quand j'étais enfant et au début de mon adolescence, à la campagne, il m'était arrivé quelques fois d'apercevoir des chauves-souris. En général nous en avions peur : on disait qu'elles s'agrippaient aux cheveux et qu'on ne pourrait plus les enlever, qu'elles suçaient le sang, etc. Je me souviens de la panique un soir où l'une d'entre elles étaient entrée dans la cuisine.
Je n'avais plus vraiment entendu parler de chauves-souris jusqu'à l'an dernier. Pendant que je parlais à Alexander, à Londres, il m'a plusieurs fois demandé de l'attendre deux ou trois minutes car une chauve-souris venait de tomber dans la cheminée de son salon. Chaque fois, il s'empressait de la recueillir, de la nettoyer avant de la déposer sur son balcon d'où, après avoir retrouvé ses esprits, elle pourrait s'envoler... Deux ou trois fois, il avait été très malheureux en rentrant chez lui car une chauve souris était tombée dans la cendre alors qu'il était absent ; il était arrivé trop tard pour la sauver.
J'avais suggéré à Alexander de faire installer sur le bout de sa cheminée, sur le toit, un grillage qui empêcherait les chauves-souris de tomber à l'intérieur. Il trouvait que c'était une très bonne idée... Malheureusement, pour elles, pour lui, pour moi, Alexander n'a pas eu le temps de faire installer ce grillage... Alexander était donc aussi l'ami des chauves-souris et de tout ce qui vit.
vendredi 24 octobre 2008
D'un chat à l'autre
La nouvelle est plutôt étonnante, surtout quand on sait à quel point l'Angleterre défend ses animaux contre les mauvais traitements que l'on pourrait vouloir leur faire... Et je connais des Anglais qui sur ce point sont plus Anglais que les autres dans la mesure où il ne font pas que défendre les animaux mais qui font des gestes concrets et entreprennent des actions afin de procurer aux animaux davantage de confort et d'agrément...
L'Agence France-Presse signale la disparition mystérieuse de chats dans un quartier de Stourbridge, située au sud-ouest de Birmingham, que l'on compare au triangle des Bermudes...
La société protectrice des animaux d'Angleterre et du Pays de Galles enquête sur la disparition mystérieuse de plus de quarante chats en huit ans dans un quartier d'une ville du centre-ouest du pays, surnommé le triangle des Bermudes pour chats.
«Nous partageons l'inquiétude des propriétaires de chats dont les animaux ont disparu et en collaboration avec la police, nous enquêtons sur les incidents qui ont été signalés», a indiqué jeudi un porte-parole de la Société royale de protection des animaux (RSPCA).
«Dans cette affaire, il y a eu des signalements de disparitions de chats sans aucune information sur la façon dont ils ont disparu, et aucun cadavre de chat pouvant servir d'indication, par conséquent il est difficile d'enquêter sans élément supplémentaire», a-t-il ajouté.
Tous les félins ont disparu d'un quartier de Stourbridge, ville au sud-ouest de Birmingham, surnommée par ses habitants le Triangle des Bermudes des chats.
La presse britannique a publié mardi une photo aérienne des rues concernées, comprises dans un triangle d'environ 800 mètres de côtés, en indiquant précisément les maisons des chats disparus et quelques photos de félins portés manquants.
Une porte-parole de la RSPCA a précisé à l'AFP que son antenne locale avait mis en place par précaution il y a dix-huit mois un moratoire pour empêcher l'adoption de chats par des foyers du quartier.
Julie Wootton, propriétaire de Norman, 15 ans, disparu l'an dernier, a indiqué au Daily Mail que les résidents avaient formé un groupe pour tenter de percer le mystère. «C'est terrible, le quartier n'a plus de chats, les gens ont arrêté de les remplacer car ils ne peuvent faire face à la douleur», a-t-elle expliqué. «Nous avons retrouvé quelques colliers, dont l'un précisait que le chat portait une puce électronique».
«Si l'animal avait été trouvé par un éboueur, ou amené à un vétérinaire, sa puce électronique aurait été scannée, donc ils ne sont pas retrouvés», a-t-elle relevé.
Quant à ces autres chats, qui ne sentent pas du tout en danger, ils se prélassent en famille au Howletts Zoo Park, de Bekesbourne, dans le Cantorbéry ou Canterbury, en anglais.