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mercredi 1 juin 2016

Amour de poisson

Les Anglais sont reconnus pour leur amour, leur respect et leur défense des animaux. Un couple d'Aylesbury, dans le Buckinghamshire, au nord de Londres vient d'en donner une démonstration supplémentaire.


Nemo, leur poisson rouge âgé de cinq ans, était atteint d'une tumeur presque aussi grande que lui, semble-t-il. Le couple n'a pas hésité à parcourir plus de deux cents kilomètres et à débourser 200 livres (ou 375 dollars canadiens) pour faire opérer leur poisson à l'hôpital vétérinaire de Bristol.

Le poisson a été endormi et retiré de l'eau ; l'opération a duré 45 minutes. Le couple a eu peur de le perdre car le cœur du poisson s'est arrêté de battre un moment mais l'anesthésiste a réussi à le ranimer.

À la grande joie de leurs « propriétaires », Roy et Caroline, qui, en plus de Nemo le poisson rouge, vivent avec trois chats, deux chiens, un hérisson et un perroquet, la chirurgie a donné les résultats escomptés et, remis à l'eau, Nemo a vite récupéré et s'est mis à nager normalement.

Alexander, qui était médecin-urgentiste, vouait aux vétérinaires une grande admiration car, disait-il, ils doivent souvent pratiquer des interventions sur de minuscules êtres vivants. Cette chirurgie sur un poisson rouge a dû exiger une grande dextérité de la part du médecin-vétérinaire. 

Ces histoires d'amour et de respect des animaux redonnent espoir si on l'avait perdu à trop voir vivre les Hommes. Et cela ne m'empêche pas d'aimer mon chien...

samedi 29 octobre 2011

Des humains sur le poil*

Pour cet hiver, je vais me faire
un manteau en peau de connasse !

Ça vous choque ? Pourtant c'est ce
que subissent des milliers d'animaux

Un ami m'a fait parvenir cette image en me demandant si je voulais bien écrire une note à ce sujet ; je n'ai pas eu besoin de réfléchir longtemps avant d'accepter.  Je ne prétends pas être le plus ardent militant pour la défense des animaux, mais j'ai été sensibilisé il y a un certain temps déjà à cette question de l'exploitation des animaux pour leur fourrure. Et si je ne l'avais pas été auparavant, Alexander n'aurait pas attendu longtemps pour m'en parler.  Non seulement était-il convaincu qu'il fallait lutter contre l'exploitation des animaux, mais sa vie et ses actions étaient tout à fait cohérentes avec ses valeurs, ses convictions, ses engagements. Il aimait les vêtements que créait un styliste très connu ; il appréciait tout particulièrement les pantalons de cette griffe. Un jour, il est allé à un défilé des créations du styliste en question et il a constaté qu'il utilisait de la vraie fourrure ; Alexander a décidé alors de ne plus acheter les vêtements de sa griffe, et il était vraiment embêté de devoir changer de marque d'eau de toilette... Quelques mois plus tard, j'ai acheté, moi, la même eau de toilette, pas nécessairement pour la porter moi-même mais pour que le petit lapin et le petit bulldog de peluche que m'a envoyés Alexander ne soient pas complètement dépaysés. Mais je promets que je n'achèterai rien d'autre de ce styliste ou de tout autre qui utiliserait la fourrure dans leurs créations. Je sais que l'ami qui m'a envoyé la photo, comme tous les amis d'Alexander, est aussi engagé et cohérent qu'Alexander l'a toujours été.

Depuis la fin des années 1990, le marché de la fourrure a repris du poil de la bête et les ventes ont fait une remontée extraordinaire. Chaque année, plus de 60 millions d'animaux sont tués pour leur fourrure. En 2010 seulement, le chiffre d'affaires de l'industrie de la fourrure dans le monde dépasse 14 500 milliards de dollars. Contribuons-nous, individuellement, à enrichir cette industrie sur le dos des animaux ?

* Avoir quelqu'un sur le poil : devoir supporter quelqu'un.

lundi 14 décembre 2009

Orphelins


En regagnant beaucoup trop tôt son étoile, Alexander a laissé derrière lui pour regretter son absence quelques personnes merveilleuses pour qui il était tout : sa grand-mère, son frère Charles, Jane, la meilleure amie de sa mère, fidèle amie et complice, Abigail, sa voisine et amie, son cousin préféré, des amis, Russell, Alistair, des collègues de travail, quelques autres personnes sûrement dont j'ignore l'existence, sans oublier son meilleur ami, Alexander le bouledogue, complice de tous les instants, le petit Troy, mignon petit chat gris-souris recueilli sous la pluie qu'il aura confié à son amie Abigail...

Je ne nommerai pas quelqu'un qui, s'il prétendait aimer Alexander, devrait ces jours-ci mais pas uniquement, en faire la preuve.

Un adorable poulain nommé Montréal, d'autres chevaux avec qui il aura gagné des parties de polo ou avec qui il aura fait de l'exercice à la campagne ou à Hyde Park, des pigeons d'un petit parc près du British Museum avec qui il allait dialoguer en prenant son thé après avoir passé un bon moment avec Alexandre le Grand et Héphaistion dans la salle 22 du musée, de nombreux chiens que lui aura présentés son bouledogue dans les parcs préférés de Londres, des écureuils qui le remerciaient de faire comprendre à Alexander bull qu'eux aussi aimaient jouer dans le gazon, et tant d'autres animaux à poils ou à plumes, des insectes de toutes sortes, dont les fourmis qui se souviennent, doivent tous se demander où est passé leur ami...

Et combien d'animaux en cage dans les animaleries de Londres seront cette année privés de jouets, de cadeaux, parce qu'Alexander ne sera pas là pour jouer le Père Noël discret ! Depuis plusieurs années, parce qu'il ne pouvait tolérer leur solitude, surtout à Noël, Alexander avait entrepris d'offrir des cadeaux aux animaux qui n'avaient pas de foyer, personne pour les choyer. Puis, parce qu'il trouvait beaucoup trop triste de faire le tour des animaleries et de voir tous ces animaux en cages, et puisqu'il ne pouvait pas tous les adopter, il avait demandé à son vétérinaire de s'occuper de la distribution.

Alexander aimait beaucoup les oiseaux, puis les loups, et les tigres... Il avait d'ailleurs adopté au zoo de Londres un tigre blanc. Il ne s'occupait pas lui-même de nourrir et de soigner le tigre, bien entendu, mais il s'était engagé à défrayer les coûts de son alimentation... Il ne l'a pas dit, mais je suis certain qu'il aurait préféré que son tigre devienne végétarien. Et, avec sa discrétion légendaire, Alexander ne s'est jamais vanté de son grand coeur et de sa générosité ; il m'aura fallu pour écrire cet article recueillir des éléments provenant de nombreuses conversations et de quelques correspondances.

Même les chats de papier sont orphelins. À l'été 2008, je lui avais demandé la permission d'écrire un article sur une association qu'il avait fondée pour défendre les chats qui sont maltraités dans les bandes dessinées. Il avait souhaité que je n'en parle pas encore car il n'avait pas le temps de s'occuper de nouvelles adhésions.

vendredi 28 août 2009

La fête des chauves-souris


J'ai découvert sur Sédiments, le blogue d'Elizabeth, que cette fin de semaine, en Europe, ce sera la Nuit de la Chauve-souris. J'igonorais qu'il existait une telle fête et je suis ravi de l'apprendre. Je ne sais pas si Alexander connaissait l'existence de cette fête mais je suis certain qu'il serait heureux de la souligner.

Cliquez sur les liens qui suivent pour connaître le programme des activités dans le cadre de la Nuit de la Chauve-souris en
France, au Royaume-Uni et en Europe.

J'ai laissé ce qui suit en commentaire sur le blogue d'
Elizabeth, mais comme elle est absente depuis quelques jours, sans accepter les commentaires, je me permets d'en reprendre le texte ici.

Quand j'étais enfant et au début de mon adolescence, à la campagne, il m'était arrivé quelques fois d'apercevoir des chauves-souris. En général nous en avions peur : on disait qu'elles s'agrippaient aux cheveux et qu'on ne pourrait plus les enlever, qu'elles suçaient le sang, etc. Je me souviens de la panique un soir où l'une d'entre elles étaient entrée dans la cuisine.

Je n'avais plus vraiment entendu parler de chauves-souris jusqu'à l'an dernier. Pendant que je parlais à Alexander, à Londres, il m'a plusieurs fois demandé de l'attendre deux ou trois minutes car une chauve-souris venait de tomber dans la cheminée de son salon. Chaque fois, il s'empressait de la recueillir, de la nettoyer avant de la déposer sur son balcon d'où, après avoir retrouvé ses esprits, elle pourrait s'envoler... Deux ou trois fois, il avait été très malheureux en rentrant chez lui car une chauve souris était tombée dans la cendre alors qu'il était absent ; il était arrivé trop tard pour la sauver.

J'avais suggéré à Alexander de faire installer sur le bout de sa cheminée, sur le toit, un grillage qui empêcherait les chauves-souris de tomber à l'intérieur. Il trouvait que c'était une très bonne idée... Malheureusement, pour elles, pour lui, pour moi, Alexander n'a pas eu le temps de faire installer ce grillage... Alexander était donc aussi l'ami des chauves-souris et de tout ce qui vit.

vendredi 24 octobre 2008

D'un chat à l'autre

... de Stourbridge à Bekesbourne.

Photo AFP

La nouvelle est plutôt étonnante, surtout quand on sait à quel point l'Angleterre défend ses animaux contre les mauvais traitements que l'on pourrait vouloir leur faire... Et je connais des Anglais qui sur ce point sont plus Anglais que les autres dans la mesure où il ne font pas que défendre les animaux mais qui font des gestes concrets et entreprennent des actions afin de procurer aux animaux davantage de confort et d'agrément...

L'Agence France-Presse signale la disparition mystérieuse de chats dans un quartier de Stourbridge, située au sud-ouest de Birmingham, que l'on compare au triangle des Bermudes...

La société protectrice des animaux d'Angleterre et du Pays de Galles enquête sur la disparition mystérieuse de plus de quarante chats en huit ans dans un quartier d'une ville du centre-ouest du pays, surnommé le triangle des Bermudes pour chats.

«Nous partageons l'inquiétude des propriétaires de chats dont les animaux ont disparu et en collaboration avec la police, nous enquêtons sur les incidents qui ont été signalés», a indiqué jeudi un porte-parole de la Société royale de protection des animaux (RSPCA).

«Dans cette affaire, il y a eu des signalements de disparitions de chats sans aucune information sur la façon dont ils ont disparu, et aucun cadavre de chat pouvant servir d'indication, par conséquent il est difficile d'enquêter sans élément supplémentaire», a-t-il ajouté.

Tous les félins ont disparu d'un quartier de Stourbridge, ville au sud-ouest de Birmingham, surnommée par ses habitants le Triangle des Bermudes des chats.

La presse britannique a publié mardi une photo aérienne des rues concernées, comprises dans un triangle d'environ 800 mètres de côtés, en indiquant précisément les maisons des chats disparus et quelques photos de félins portés manquants.

Une porte-parole de la RSPCA a précisé à l'AFP que son antenne locale avait mis en place par précaution il y a dix-huit mois un moratoire pour empêcher l'adoption de chats par des foyers du quartier.

Julie Wootton, propriétaire de Norman, 15 ans, disparu l'an dernier, a indiqué au Daily Mail que les résidents avaient formé un groupe pour tenter de percer le mystère. «C'est terrible, le quartier n'a plus de chats, les gens ont arrêté de les remplacer car ils ne peuvent faire face à la douleur», a-t-elle expliqué. «Nous avons retrouvé quelques colliers, dont l'un précisait que le chat portait une puce électronique».

«Si l'animal avait été trouvé par un éboueur, ou amené à un vétérinaire, sa puce électronique aurait été scannée, donc ils ne sont pas retrouvés», a-t-elle relevé.
Photo AFP

Quant à ces autres chats, qui ne sentent pas du tout en danger, ils se prélassent en famille au Howletts Zoo Park, de Bekesbourne, dans le Cantorbéry ou Canterbury, en anglais.