En dépit de toutes les apparences, je suis encore vivant. Et non, je n'ai pas décidé de mettre fin à ce blogue, et je n'ai pas, non plus, choisi volontairement de le laisser hiberner. L'année 2013 a apporté son lot de difficultés d'ordres divers ; je vous parlerai peut-être bientôt - je dis bien : peut-être - de ce que furent les miennes, mais je ne crois pas que ce soit vraiment intéressant pour les deux lecteurs qui continuent de vérifier si je n'aurais pas publié un nouvel article - je les remercie de leur fidélité. Et pour ceux qui arrivent ici par hasard, c'est le plus souvent le résultat de recherches par mots clés qui les amènent sur certains de mes articles, parfois très anciens. Je les remercie de leur intérêt et, parfois, des courriels qu'ils m'envoient pour poursuivre les échanges sur certains sujets.
Mais ces dernières semaines, notamment, mes ordinateurs sont tombés malades, deux le même jour, et se sont retrouvés aux soins intensifs. Mon technicien et moi avons procédé en privé aux funérailles de l'un d'eux. Le plus ancien est en rémission ; pour combien de temps encore, nul ne peut le prédire. Mon beau-frère anglais (britannique) m'a fait cadeau de l'un des siens qui, heureusement, fonctionne très bien
Les journées ne sont pas assez longues pour accomplir tout ce que j'ai en tête, et ce sentiment d'insatisfaction abrège mes nuits encore davantage, et le manque de sommeil n'est pas très bon pour la productivité. L'écrivain Thomas Mann disait, en réponse à une enquête, que pour bien écrire, il doit avoir assez et bien dormi, ajoutant que si l'on a bien réussi quelque chose un jour où l'on a mal dormi, il faut être assuré que cela ne se produira pas le lendemain, le surlendemain. Moi qui n'ai jamais été un grand ami de Morphée, je sais que j'ai aussi besoin de faire des efforts pour... relaxer et lâcher prise.
Tout cela pour dire que je voudrais bien pouvoir écrire ici plus régulièrement, en partie pour répondre à l'une des dernières demandes d'Alexander, celle de poursuivre la tenue de ce carnet électronique, grâce auquel « quelqu'un » a favorisé notre rencontre, et par la suite celle de certains proches d'Alexander. Si je n'écris pas ici aussi souvent que je le voudrais, Alexander n'est pas absent pour autant : il est présent dans tout ce que je pense, dans chacun de mes mots, chacun de mes gestes. Je le notais ailleurs un peu plus tôt aujourd'hui : quel que soit l'auteur ou le texte que je lise, quelle que soit la musique que j'écoute, quelles que soient les images que je regarde, j'ai le sentiment qu'Alexander les partage avec moi, et cela m'incite à exprimer, spontanément, des commentaires à son intention.
Tout cela pour dire que je voudrais bien pouvoir écrire ici plus régulièrement, en partie pour répondre à l'une des dernières demandes d'Alexander, celle de poursuivre la tenue de ce carnet électronique, grâce auquel « quelqu'un » a favorisé notre rencontre, et par la suite celle de certains proches d'Alexander. Si je n'écris pas ici aussi souvent que je le voudrais, Alexander n'est pas absent pour autant : il est présent dans tout ce que je pense, dans chacun de mes mots, chacun de mes gestes. Je le notais ailleurs un peu plus tôt aujourd'hui : quel que soit l'auteur ou le texte que je lise, quelle que soit la musique que j'écoute, quelles que soient les images que je regarde, j'ai le sentiment qu'Alexander les partage avec moi, et cela m'incite à exprimer, spontanément, des commentaires à son intention.
L'année 2013 est terminée et je ne m'en plaindrai pas. Selon ma formidable voisine et amie, médium, astrologue, etc., l'année 2014 sera un peu dans la même veine que 2013, difficile pour les finances, pour les relations, etc. Il faudra attendre 2015 pour que se dissipent ces lourds nuages. Mais ce n'est pas une raison pour laisser 2014 en faire à sa tête.
Avec un optimisme que l'on pourrait qualifier d'inconscient et une détermination proche de la témérité, j'ai l'intention que 2014 soit pour moi une bonne année, productive, satisfaisante à bien des égards. Je vous en souhaite autant, à commencer par la santé et la force de choisir, de décider, d'agir, afin que le monde, proche ou lointain, soit un peu meilleur en 2014 qu'il l'aura été en 2013.