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samedi 4 janvier 2014

Bonne année 2014 !

En dépit de toutes les apparences, je suis encore vivant. Et non, je n'ai pas décidé de mettre fin à ce blogue, et je n'ai pas, non plus, choisi volontairement de le laisser hiberner. L'année 2013 a apporté son lot de difficultés d'ordres divers ; je vous parlerai peut-être bientôt - je dis bien : peut-être - de ce que furent les miennes, mais je ne crois pas que ce soit vraiment intéressant pour les deux lecteurs qui continuent de vérifier si je n'aurais pas publié un nouvel article - je les remercie de leur fidélité. Et pour ceux qui arrivent ici par hasard, c'est le plus souvent le résultat de recherches par mots clés qui les amènent sur certains de mes articles, parfois très anciens. Je les remercie de leur intérêt et, parfois, des courriels qu'ils m'envoient pour poursuivre les échanges sur certains sujets.

Mais ces dernières semaines, notamment, mes ordinateurs sont tombés malades, deux le même jour, et se sont retrouvés aux soins intensifs. Mon technicien et moi avons procédé en privé aux funérailles de l'un d'eux. Le plus ancien est en rémission ; pour combien de temps encore, nul ne peut le prédire. Mon beau-frère anglais (britannique) m'a fait cadeau de l'un des siens qui, heureusement, fonctionne très bien

Les journées ne sont pas assez longues pour accomplir tout ce que j'ai en tête, et ce sentiment d'insatisfaction abrège mes nuits encore davantage, et le manque de sommeil n'est pas très bon pour la productivité. L'écrivain Thomas Mann disait, en réponse à une enquête, que pour bien écrire, il doit avoir assez et bien dormi, ajoutant que si l'on a bien réussi quelque chose un jour où l'on a mal dormi, il faut être assuré que cela ne se produira pas le lendemain, le surlendemain. Moi qui n'ai jamais été un grand ami de Morphée, je sais que j'ai aussi besoin de faire des efforts pour... relaxer et lâcher prise.

Tout cela pour dire que je voudrais bien pouvoir écrire ici plus régulièrement, en partie pour répondre à l'une des dernières demandes d'Alexander, celle de poursuivre la tenue de ce carnet électronique, grâce auquel « quelqu'un » a favorisé notre rencontre, et par la suite celle de certains proches d'Alexander. Si je n'écris pas ici aussi souvent que je le voudrais, Alexander n'est pas absent pour autant : il est présent dans tout ce que je pense, dans chacun de mes mots, chacun de mes gestes. Je le notais ailleurs un peu plus tôt aujourd'hui : quel que soit l'auteur ou le texte que je lise, quelle que soit la musique que j'écoute, quelles que soient les images que je regarde, j'ai le sentiment qu'Alexander les partage avec moi, et cela m'incite à exprimer, spontanément, des commentaires à son intention.

L'année 2013 est terminée et je ne m'en plaindrai pas. Selon ma formidable voisine et amie, médium, astrologue, etc., l'année 2014 sera un peu dans la même veine que 2013, difficile pour les finances, pour les relations, etc. Il faudra attendre 2015 pour que se dissipent ces lourds nuages. Mais ce n'est pas une raison pour laisser 2014 en faire à sa tête. Avec un optimisme que l'on pourrait qualifier d'inconscient et une détermination proche de la témérité, j'ai l'intention que 2014 soit pour moi une bonne année, productive, satisfaisante à bien des égards. Je vous en souhaite autant, à commencer par la santé et la force de choisir, de décider, d'agir, afin que le monde, proche ou lointain, soit un peu meilleur en 2014 qu'il l'aura été en 2013.

Bonne année 2014 !

mercredi 11 septembre 2013

Pour saluer Albert Jacquard

23 décembre 1925 - 11 septembre 2013

Dès que j'ai vu et entendu cet homme, à la télévision il y a plus de vingt-cinq ans, donner une conférence à l'Université de Montréal, j'ai été séduit par ce scientifique extrêmement sympathique, capable toutefois de se mettre en colère et de ne pas être gentil avec tous les exploiteurs sans vergogne, tous les parasites de l'âme humaine. Grand scientifique d'une simplicité désarmante, grand humaniste, doté d'une intelligence supérieure et d'une immense culture. Michel-Ange, Mozart, et tant d'autres créateurs étaient toujours présents dans ses propos sur la génétique... On a tendance à croire que ces grands hommes, puisqu'ils sont nos contemporains, seront présents tout au moins le temps que nous vivrons. La science, l'humanisme, les plus démunis, victimes du libéralisme économique, perdent un de leurs meilleurs défenseurs. Il nous manquera.


L'Agence France-Presse publie un article à son sujet, mais je vous suggère, si vous voulez en savoir davantage d'aller plutôt consulter ce qu'en dit Wikipédia.

jeudi 22 août 2013

Un nouveau Petit Prince anglais




Il y a précisément un mois naissait à Londres un nouveau Petit Prince, le premier fils du duc et de la duchesse de Cambridge. Je n'en ai pas parlé ici, car la nouvelle était vraiment partout, et je ne voyais pas ce que je pouvais y ajouter. Évidemment, comme leur famille respective, les amis, les concitoyens, les nombreux admirateurs, je me suis réjoui pour les nouveaux parents. Et j'ai pensé à celle qui, de façon posthume, devenait grand-mère : celle que nous avons connue jeune princesse et qui n'aura jamais de cheveux blancs devait être fière de la naissance de ce petit garçon, fils de son premier fils et de celle qu'il a choisie, elle-même grande admiratrice de la princesse de Galles. 
 

Je ne suis pas anglais, ni britannique, mais mon amoureux était si fier d'être l'un et l'autre que la question ne se posait même pas si j'allais aimer son pays, sa culture, ses traditions, etc. Comme tous ceux et celles qui se réjouissaient de sa naissance, j'étais aussi curieux de connaître le(s) prénom(s) que l'on donnerait à ce nouveau Petit Prince. J'ai pensé que, parmi les prénoms qui se présentaient, il y aurait eu George, Henry, Charles, qui sont des prénoms presque incontournables pour des Britanniques, d'autant plus pour la famille royale. Mon Petit Prince portait lui-même ces trois prénoms, avec Alexander et un autre, moins courant. Je n'ai donc pas été surpris d'apprendre que le nouveau prince s'appellerait George. Si, secrètement, j'espérais qu"on lui donne aussi le nom d'Alexander, celui de Louis m'a étonné un peu, mais pourquoi pas ? Les parents ont leurs raisons qui motivent le choix d'un prénom plutôt qu'un autre ; George et Louis répondent, dans ce cas, à des considérations ayant trait à la famille royale. Alexander serait, semble-t-il, le choix de sa mère, Kate Middleton, duchesse de Cambridge. J'imagine que, dans ce cas comme dans bien d'autres, il y a les motivations officielles et les autres, plus personnelles qui, sans être opposées aux motivations officielles, peuvent apporter un éclairage différent. Quoi qu'il en soit, je suis très heureux que le prénom d'Alexander soit porté par le nouveau Petit Prince, dont on parlera souvent car il est probablement celui qui occupera le palais de Buckingham au tournant du XXIIe siècle.

Du haut de ton étoile, Alexander, je sais que tu souris. Quand j'ai regardé par la fenêtre de ma chambre, il y a quelques minutes, la lune me l'a confié.

lundi 7 janvier 2013

Année 2013

« Vas-y, toi ; je suis derrière toi ! »
 
Bonne année 2013 !