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jeudi 10 novembre 2011

Anniversaires

Je voyais arriver le 10 novembre et je pensais à quelques événements à cette date précise, puis au 10 du mois. Je songeais à ce que j'allais écrire ici pour souligner cette date, sans me souvenir précisément de ce tout ce que j'ai pu écrire auparavant. Une petite vérification par mot clé m'a permis de constater que l'an dernier à cette date j'avais souligné trois de ces événements... Je radote, je parle souvent des mêmes sujets ; mais je suis comme cet académicien français qui disait : « je préfère radoter que me contredire. »

Outre l'importance, pour Alexander et moi, du dix de chaque mois, le dix novembre rappelle la disparition, en 324 av J. C., d'Héphaistion, l'ami d'Alexandre le Grand et d'Alexander notre Petit Prince.

Le 10 novembre, c'est aussi un anniversaire heureux auquel je pense depuis plusieurs jours, celui de la naissance d'un magnifique poulain, Whiteoak, né le 10 novembre 2010.

mercredi 10 novembre 2010

Le 10 du mois

Alexander n'aurait pas manqué d'avoir aujourd'hui une pensée spéciale pour son grand ami Héphaistion, décédé il y a mille six cent quatre-vingt-six ans.

Plusieurs événements significatifs pour lui, pour moi, pour nous, sont survenus un 10 du mois (premier courriel envoyé par Alexander, son premier commentaire sur ce blogue, l'annonce de sa promotion comme médecin urgentiste, etc.)


Aujourd'hui, dans un coin superbe de l'Angleterre, un magnifique poulain est né. Whiteoak est tout beau, fringant et il ne se souvient probablement pas à quel point sa naissance a été difficile et que plusieurs personnes ont passé de très nombreuses heures à l'écurie, jour et nuit, pour tenir compagnie à sa mère... Ce fut si difficile, si douloureux qu'Alexander Bull n'a pas voulu rester là... Maintenant que le poulain est là, déjà debout sur ses jambes fragiles, tout le monde peut respirer, prendre un peu de repos... On ne pense pas à quel point un cheval peut être anxieux quand quelque chose ne va pas. Ceux qui aiment les chevaux savent combien il est important de savoir rassurer ces grands inquiets. Combien de nuits notre amie a-t-elle passées ainsi, assise sur la paille dans le box d'un cheval malade, la tête du cheval sur ses cuisses.

Enfant, déjà, Alexander savait comment parler à un animal, comment le réconforter. Lui aussi, il aura passé bien des nuits assis sur la paille, avec la tête d'un cheval sur les cuisses. Il leur faisait des massages en leur chantant des berceuses... Je l'imagine si bien ! Il est souvent arrivé qu'il soit lui-même si fatigué qu'on le retrouve endormi, couché sur la paille à côté du cheval.

Cela me rappelle un autre moment très émouvant. Alors qu'il était hospitalisé avec de très fortes fièvres, son frère était venu et passait ses journées et ses nuits près du lit de son petit frère adoré, notre Petit Prince, en lui tenant la main. Au petit matin, après une nuit pleine d'inquiétudes, Charles s'était endormi, la tête appuyée sur le bord du lit d'Alexander, sa main dans la sienne... Quand « docteur Jane » entra dans la chambre pour venir prendre la relève et permettre à Charles d'aller se reposer un peu, elle le trouva ainsi, endormi, et... Alexander, qui s'était réveillé, était penché vers son grand-frère et lui chantait une jolie berceuse.