vendredi 29 janvier 2010

La Liberté...

La caricature de Garnotte vient du journal Le Devoir


Il semblerait qu'au nom de la liberté (de religion, etc.), on exige que le nom du peintre Eugène Delacroix soit remplacé par celui d'Eugène Ducroissant.



Il est « éclairant » de lire sur Wikipédia, dans la section « Utilisation symbolique », à quel point ce tableau représentant la Liberté dérange encore les forces obscures, aussi bien au Japon, aux États-Unis qu'en Turquie...

lundi 25 janvier 2010

Fréquentations

Je n'ai jamais eu d'affection particulière pour les statistiques, quelles qu'elles soient. Je ne consulte les statistiques de ce blogue que pour avoir un aperçu du nombre de visites quotidiennes et la provenance de ces visiteurs. Durant une certaine période, si je ne m'étais fié qu'aux commentaires aux articles publiés, j'aurais pu croire que plus personne ne me lisait. Je savais toutefois que je pouvais compter sur quelques fidèles. Et puis le compteur m'indiquait que chaque jour le blogue recevait plusieurs dizaines de visiteurs. Ces dernières semaines, le nombre de visiteurs n'a cessé d'augmenter. J'ai été content quand ce nombre a dépassé les cent cinquante. Or, ces derniers jours, le nombre de visiteurs a franchi le cap des deux cents, puis de deux cent cinquante et, finalement, ce dimanche 24 janvier, le cap des trois cents visiteurs a été franchi. Je n'ai pas la prétention de croire que c'est le contenu de mes articles qui amène sur le blogue tous ces visiteurs, mais je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire. Alexander tenait à ce que je poursuive la tenue de ce carnet ; de son étoile, je suis sûr qu'il sourit aussi. Je veux surtout remercier les véritables lecteurs, ceux qui reviennent jour après jour, depuis des mois, depuis quelques années, ceux qui laissent un commentaire comme ceux qui restent silencieux, ainsi que les nouveaux qui découvrent le blogue par hasard ou qui y arrivent après être passés chez des amis. Merci de votre fidélité, merci de votre présence et merci de laisser parfois au moins la trace de votre passage.

jeudi 21 janvier 2010

Que faire de ses idées ?

Des amis à qui je dis que je n'ai plus beaucoup de temps libre parce que je suis trop occupé à mon goût me répondent que c'est une bonne chose, que le fait d'être occupé va « me changer les idées ». C'est vraiment mal me connaître que de penser que j'ai besoin, que j'ai envie de me « changer les idées » ! Comme si j'avais de mauvaises pensées dont il fallait me distraire. Je n'ai pas envie d'oublier mes idées, j'ai envie de m'en occuper. Je n'ai pas envie d'oublier Alexander et tout ce que nous avons vécu, comme je n'ai pas envie d'oublier non plus à quel point il me manque. Ce n'est pas d'oubli dont j'ai besoin, mais de temps et de tranquillité pour faire ce que j'ai envie de faire, comme de mettre des mots et encore des mots sur ce que nous avons vécu et sur ce qui reste à faire, à vivre

vendredi 8 janvier 2010

Sous le même manteau...


« Alexandre et Héphaistion paratageant le même manteau en peau de loup envoyé par Olympias, étaient assis près de la fenêtre, car les lampes n'étaient pas encore allumées. Ils lisaient la Cyropédie de Xénophon, sur l'éducation de Cyrus, texte qui, après Homère, était à ce moment-là l'ouvrage favori d'Alexandre. »
Mary Renault, Le feu du ciel

Alexander connaissait par coeur ce livre de Mary Renault ; il l'avait toujours avec lui, partout où il allait. Et quand il ne dormait pas avec moi, il dormait avec Homère (et avec Harry, Alexander bull et... le Petit Prince).

« Alexandre enroula un peu plus le manteau autour d'Héphaistion, se rappelant que la nuit, il se serrait toujours contre lui à cause du froid. »

jeudi 7 janvier 2010

Tu me manques




7 juillet 2009

7 janvier 2010


dimanche 3 janvier 2010

Il y a un an, Harry...


Il y a un an, alors que son ami se préparait à quitter la campagne de sa grand-mère pour rentrer à Londres, Harry (Potter) faisait comprendre qu'il était temps de partir sur son étoile. Il avait donné le meilleur de lui-même et le cancer dont il était atteint ne lui laissait plus le choix. Il était trop fatigué pour faire le voyage de retour à Londres et il voulait éviter à Alexander un autre aller-retour quelques jours plus tard pour venir le mettre en terre dans le jardin où il avait été recueilli treize ans plus tôt.

Il me manque. Tout comme me manquent les mots de celui qui m'en parlait avec tant d'amour.

Jane m'écrivait, il y a quelques jours, que ses quatre chatons nés chez elle cet automne avaient poussé les personnages de la crèche sous l'immense sapin de Noël et s'étaient fait un nid confortable pour dormir. Harry faisait de même. Comme ils ont raison de penser à leur confort, à leur bien-être ! Nous devrions plus souvent faire comme eux.

Alexander bull, lui qui l'an dernier cherchait Harry partout dans la maison, en reniflant un à un les jouets du chat en faisant semblant que Harry voulait jouer à cache-cache, alors qu'il avait bien compris ce qui se passait, cette année, ne voulant pas laisser aux chatons tout le plaisir que procure l'arbre de Noël, il a croqué un ange de bois. Je suis sûr qu'il aurait préféré qu'il soit en pain d'épice, comme ceux qu'il aimait partager avec son ami lors de leurs sorties dans Londres. Mais il n'aura pas eu à se priver longtemps de toutes les gâteries qu'il aime ; en faisant avec Jane la visite chez plusieurs personnes âgées du village, il aura été choyé. Ce chien est un vrai personnage, m'écrivait Alistair il y a quelques semaines. Il est aussi bien élevé que son ami et il adore faire plaisir, saluer, s'asseoir, donner la patte. Il n'est donc pas étonnant que tout le monde l'aime. Abigail, sa voisine et amie à Londres, lorsqu'elle recevait chez elle, aimait adresser à Alexander bull, sur de jolis cartons, des invitations écrites que son ami lui lisaient. Et s'il est aimé, il aime son public : à la portière de la voiture lorsqu'il circule, il se prend pour la reine saluant ses sujets. « He thinks he is royal, but he is not ! » disait Alexander ; je ne suis pas tout à fait d'accord : s'il n'est pas royal, il est au moins princier.

Vendredi soir, en pensant à Harry et à son ami, qui nous ont tous deux quittés en 2009, j'ai regardé une nouvelle fois le premier film de la série des Harry Potter. Je crois que ce soir j'en regarderai un autre.

samedi 2 janvier 2010

Bonne année 2010

Au moment d'écrire des voeux pour 2010, je ne suis pas trop inspiré. Si nous étions encore en 2009, j'aurais peut-être envie de reprendre les mots d'une amie juste avant l'arrivée de la nouvelle année : « J'ai envie d'arrêter ici ». Mais puisque 2010 est déjà là, il est trop tard pour la décommander. Je ferai, contre mauvaise fortune, bon coeur.

Je ne ferai surtout pas de bilan. Ce serait trop douloureux. Ce que je retiendrai surtout de l'année 2009, au-delà des inquiétudes, des pertes, des chagrins immenses, c'est l'amour omniprésent, c'est la solidarité, la présence et l'amitié de personnes très chères. Merci à tous, amis, lecteurs, et toutes les autres personnes dont la présence, au cours des derniers mois, aura été si précieuse.

Le manque d'inspiration ne m'empêche pas d'apprécier les voeux reçus. En espérant qu'il soit d'accord, je reprendrai ici les voeux formulés par Jean à la suite de l'
article précédent :

« Que cette année 2010 soit pour toi et les autres lecteurs, une année d'espérance, une année de plénitude et de victoire. »

J'ajouterai simplement des voeux de santé, de sérénité et de partage.