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mercredi 27 février 2019

To raise me up !

Depuis plus d'un mois, il m'a été impossible d'écrire, d'une part, parce que du moment que j'essayais de taper quelque chose au clavier, j'éprouvais de vives douleurs qui m'enlevaient immédiatement l'envie de poursuivre et, d'autre part, de très forts et persistants maux de tête m'empêchaient même de penser.

Il y a quelques jours, les douleurs ont semblé m'accorder un peu de répit (rien n'est jamais vraiment gagné et, de temps à autre, on me rappelle à l'ordre : « ne tiens rien pour acquis » et, si le pire n'est pas toujours certain, il n'est pas toujours exclu non plus).

Heureux de retrouver mon clavier, j'ai voulu répondre aux questions de Dr Caso dans sa dernière édition des p’tits souvenirs du dimanche soir. Hélas, au moment d'envoyer mes réponses dans les commentaires, tout a disparu dans le cyber-espace car le système de « mot de passe » nécessaire pour pouvoir laisser un commentaire sur le blogue de Dr CaSo refuse très souvent ma contribution. N'ayant pas le courage de réécrire mes réponses pour les voir disparaître une autre fois, je tente de les réécrire ici, en d'autres mots, probablement. Tant pis pour le commentaire !

Quelles activités avez-vous mises de côté par manque de temps, d’argent, ou d’énergie, récemment ?
Écrire, faire des promenades seul (Rupert ne veut pas souvent marcher pour marcher ; il lui faut un but précis), cuisiner et recevoir des amis, acheter des livres, aller voir dans les beaux magasins ce qui existe, aller au cinéma, au concert ou au théâtre...

Quelle est la citation qui vous inspire le plus ?
Pour Dr CaSo, ce sont ces deux citations : « No one can make you feel inferior without your consent » (Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement), d’Eleanor Roosevelt. Et aussi « Be yourself; everyone else is already taken » (Soyez vous-même, les autres sont déjà pris), d’Oscar Wilde.
Ce sont justement les deux citations que, depuis très longtemps, je retranscris dans de multiples carnets, que je propose à des amis au cours de conversations, que j'ajoute en signature au bas de mes courriels, etc.
Il y en a, évidemment, bien d'autres que j'aimerais proposer ici, du même genre ou, au contraire, très différentes, mais il en est des citations comme de l'esprit : celui que l'on veut avoir nous enlève celui qu'on a... Si l'idée est bien présente à la mémoire, les mots exacts pour la dire nous échappent.

Si la durée de vie moyenne d’un être humain passait à 50 ans, que changeriez-vous à la façon dont vous vivez aujourd’hui ?
Je ne changerais certainement rien à ma vie, mais je regarderais de haut celle des Terriens.

Si vous deviez obligatoirement aller vivre dans un autre pays, lequel serait-ce et pourquoi ?
Ce ne serait certainement pas l'Espagne, qui ne m'a jamais attiré, et moins encore depuis que les héritiers du dictateur Franco se moquent de la démocratie et font un procès politique à des Catalans qui ont osé répondre à la volonté de leurs concitoyens.
Je serais certainement tenté par l'Angleterre, où il me semble que je ne serais pas trop dépaysé, où je me sentirais davantage chez moi qu'en France, par exemple.
Je n'ai plus tellement envie de faire des efforts pour m'adapter à des coutumes, des façons de vivre qui ne m'excitent pas tellement.
Mais au fond, tous les ailleurs ne sont-ils pas tous semblables ?

Quelle chanson (ou morceau de musique) avez-vous récemment fredonné ?
Principalement, ces derniers temps, la chanson You Raise Me Up, de Josh Groban, ou encore une autre version de la même chanson, You Raise Me Up, interprétée ici par Jeffrey Li, un garçon de 13 ans, de Toronto.

Qu’est-ce que vous savez cuisiner de meilleur ?
J'avais l'habitude, lorsque je recevais des amis, de cuisiner, par exemple, du lapin aux pruneaux, de l'osso buco, des tagliatelle à la saucisse italienne, du poulet rôti ; j'ai de moins en moins envie de cuisiner de la viande, et surtout pas du lapin.
Mes amis vantent toujours mes soupes, mes salades, mes omelettes, jamais pareilles d'une fois à l'autre.
J'ai préparé de très bons desserts, comme des charlottes aux framboises, mais aussi des gâteaux aux carottes... Je cuisine beaucoup moins, mais je rêve encore d'une grande maison avec une grande cuisine toute équipée où je pourrais m'amuser à préparer les plats les plus divers et les plus tentants.

lundi 24 novembre 2014

Des hauts... et des bas

Les mots viennent parfois aisément pour exprimer clairement ce qui est bien conçu... J'aimerais pouvoir exprimer simplement ce que, de toute évidence, je ne conçois pas bien ; les mots qui se présentent en voulant me servir s'en retournent penauds d'être venus inutilement.

J'aimerais pouvoir énoncer en quelques lignes les raisons de mon long silence, mais je ne suis pas sûr d'y arriver.

Les trois derniers mois ont été pour moi bien remplis... J'ai assumé la responsabilité de quelques dossiers qui m'ont sans cesse tenu en haleine pratiquement tout le temps, sans beaucoup de répit. Les gens autour de moi ne cessent de me féliciter et de me remercier pour le travail accompli et les résultats obtenus ; je crois que ce qui les impressionne le plus, c'est rapidité avec laquelle j'ai su comprendre la complexité de la situation et proposer les solutions les plus appropriées. Je ne l'ai pas fait pour impressionner qui que ce soit ; je suis moi-même, non pas très surpris de ma « performance », mais plutôt étonné de voir le chemin parcouru en si peu de temps et les résultats obtenus dans des domaines où je ne connaissais rien la veille.
Mais tout cela a un prix. Au bout de quelques semaines, je me suis rendu compte que j'étais épuisé par les heures de travail, par la tension constante qui me tenait. Il aurait fallu y aller plus modérément mais, à mon avis, les circonstances ne le permettaient pas.

De petits problèmes de santé sont apparus peu à peu... Puis des problèmes informatiques que nous n'arrivions pas à régler... Pour agrémenter le tout, j'ai perdu un bon montant d'argent dont j'avais pourtant bien besoin dans l'immédiat. Quand je dis « perdu », c'est au sens propre : j'ai retiré une somme d'argent, que j'ai mise dans mes poches pour rentrer chez moi, sans m'arrêter en chemin. Or, en rentrant chez moi, j'ai constaté que je n'avais plus cet argent sur moi : il a dû tomber sans que je m'en aperçoive et... permettre à quelques étudiants du quartier de s'offrir quelques fantaisies... à ma santé (qui aurait bien besoin de ce soutien moral).

Justement, sur le plan de la santé, je n'ai cessé de me faire annoncer des mauvaises nouvelles. Alors que je me sentais bien en allant passer des examens de routine, je suis rentré à chaque fois avec une mauvaise nouvelle, chacune d'entre elles contribuant à miner mon moral... et mes espoirs de réaliser un certain nombre de choses. Je dois dire qu'en ce moment, je ne sais pas trop ce qui m'attend. 
Ce dimanche après-midi, voulant me faire rassurer un peu, j'ai raconté à l'une de mes voisines qui travaille dans les hôpitaux et qui, sans être médecin, connaît bien la médecine, mes dernières consultations. Au lieu de me rassurer, elle a plutôt accentué l'importance d'agir rapidement. Si je l'avais écoutée, je ne serais pas assis devant mon ordinateur en ce moment, mais plutôt allongé sur une civière aux urgences ou, si j'avais de la chance, sur un lit du même hôpital. Je ne prends pas à la légère ses recommandations, mais j'ai des rendez-vous ce lundi et mardi ; je vais tenter d'attendre à mercredi pour me rendre à l'hôpital... à moins que d'ici là quelqu'un (mon médecin, ou un autre) insiste pour que je m'y rende immédiatement.

Et, à travers tout cela, j'ai perdu il y a quelques jours ma merveilleuse amie et complice Danielle, ma voisine au grand coeur, ma sorcière bien aimée, ma voyante, mon guide aussi bien à travers le passé lointain ou immédiat que vers l'avenir, ma confidente de tous les instants, un membre de notre famille choisie que j'espérais croiser chaque fois que j'ouvrais ma porte, l'ange qui sans cesse me parlait d'Alexander car elle savait que notre rencontre avait des origines très lointaines, du temps d'Alexandre le Grand et au delà... Elle est allée le rejoindre.
Elle pouvait m'appeler à trois heures du matin pour aller prendre un café (il m'est arrivé de me retrouver, en pleine nuit, en pyjama, au café du coin)... Elle me cuisinait de bonnes choses ou bien elle me rapportait un sandwich quand elle allait faire une course rapide... Toujours elle m'adressait des petits mots, poétiques, lumineux... souvent sur des cartes qu'elle avait elle-même fabriquées de ses mains.

Danielle
Étoile du Nord - département des Anges

dimanche 6 août 2006

Quatre jours loin de chez moi (suite et fin... enfin)

Cette première nuit après l'opération n'a pas été trop difficile ; les anti-douleurs qu'on m'avait administrés sous différentes formes en fin de soirée avaient dû jouer leur rôle avec beaucoup d'efficacité. Je ne me souviens pas de m'être réveillé au cours de la nuit, mais au petit matin, j'avais les yeux bien ouverts avant que l'on vienne s'occuper de moi et dès qu'un préposé s'est approché, je lui ai demandé d'abaisser les barres d'appui escamotables de mon lit électrique aux multiples panneaux de commandes, dont deux sont insérés dans les barres d'appuis de chaque côté du lit... Je pouvais ainsi contrôler moi-même la hauteur du lit, le relèvement de la tête ou du pied, et bien d'autres fonctions que je n'utilisais pas ; il m'était cependant impossible de descendre moi-même les barres d'appui escamotables de chaque côté du lit. Le préposé m'a demandé pourquoi. « Parce que je veux pouvoir m'asseoir sur le bord du lit ». « Ah non, vous ne pouvez pas faire cela avant qu'on ait fait avec vous le premier lever. Après une anesthésie, une chirurgie, vous pourriez avoir un malaise, vous évanouir... Nous viendrons avec les infirmières vous aider à vous lever, mais dans une heure ou une heure et demie ; en ce moment, nous n'avons pas le temps. »
J'allais me résigner à attendre quand, cinq minutes plus tard, trois personnes sont arrivées pour m'aider à me lever et, voyant que je n'éprouvais ni faiblesse ni vertige, m'ont autorisé à m'asseoir sur le bord du lit, non sans me recommander la plus grande prudence dans mes mouvements. Dans les minutes qui ont suivi, je suis descendu du lit et j'ai commencé à marcher dans la chambre. Quand le préposé est revenu pour me demander si j'étais prêt à faire ma toilette, il a été surpris : je l'avais déjà faite. L'infirmière est revenue me donner quelques comprimés et me faire une injection, après avoir vérifié l'état du drain qu'on m'avait posé et des pansements. Le petit déjeuner est arrivé, liquide seulement, afin de ne pas imposer au foie un effort trop grand : « jus d'orange, sauce aux pommes, gruau coulé, cassonade, lait et café ». Après avoir absorbé tout cela, c'est-à-dire quelque dix minutes plus tard, j'étais prêt à faire face à ma principale préoccupation de la journée : comment occuper mon temps. J'ai commencé à marcher un peu dans le couloir, en m'aventurant de plus en plus loin. Puis j'ai découvert, à quelques pas seulement de ma chambre, une grande salle, avec de grandes fenêtres en saillie qui donnaient sur le jardin privé des soeurs hospitalières et, un peu plus loin, de l'autre côté de l'avenue du Parc, sur le parc Jeanne-Mance et le mont Royal. Puis, plus intéressant encore, il y avait, de chaque côté de ces grandes fenêtres, un petit balcon avec deux fauteuils.
Comme il faisait très beau et très chaud, j'étais ravi de pouvoir m'asseoir sur un de ces balcons et d'y passer de longues minutes à rêver, à lire ou tout simplement à admirer le jardin des soeurs, pas très fleuri, mais très agréablement planté d'arbres et d'arbustes d'essences diverses. Finalement, je pouvais jouir du soleil, de l'air, du calme, de la vue sur un jardin, sur un parc, sur la montagne et, en tournant légèrement la tête vers la gauche, sur tout le centre-ville de Montréal. Je n'ai pas de balcon chez moi et, paradoxalement, il fallait que je sois hospitalisé pour pouvoir profiter d'un balcon, comme si j'étais dans un grand hôtel. Au fond, l'Hôtel-Dieu portait bien son nom... Où donc aurais-je pu profiter du soleil de cette façon, à peine vêtu d'une légère blouse de coton, avec une vue magnifique, sans voisin immédiat car, étrangement, j'étais toujours seul sur l'un ou l'autre dec es deux balcons, sauf durant quelques minutes où un infirmier est venu manger son sandwich à côté de moi. Comme il fallait que je boive beaucoup d'eau et que, par conséquent, je doive aussi l'éliminer, j'ai souvent fait l'aller-retour entre ma chambre et ce balcon et c'est ainsi que j'ai passé la plus grande partie de mon temps ce lundi trois juillet, lendemain de l'opération chirurgicale pour m'enlever la vésicule biliaire. Quand j'ai rencontré le chirurgien, le mardi suivant, et qu'il m'a dit que je pouvais rentrer chez moi, j'avais l'air plus en santé que lorsque j'étais arrivé ; j'étais bronzé comme je ne l'ai pas été depuis des années.


Voilà, au fond ce qu'au départ je voulais raconter : ces quatre jours de « vacances » passées à l'hôpital, où j'ai été très bien reçu et très bien traité, où l'on s'est occupé de moi comme personne ne l'a fait ces dernières années, sauf mon charmant voisin par moments quand il était là, avant qu'il n'entreprenne pour de bon sa carrière d'acrobate...

En sortant de l'hôpital, le mardi quatre juillet, de nombreuses tâches m'attendaient, auxquelles je ne pouvais pas vraiment me soustraire, au risque de retarder de plusieurs semaines, voire de quelques mois l'avancement de certains dossiers que je trouvais importants. Officiellement, j'étais en convalescence pour un mois ; j'avais avisé mon employeur que je n'irais pas au travail durant quelques semaines, sauf un jour ou deux pour régler certaines affaires urgentes et ramasser mes affaires avant les vacances car le bureau serait fermé durant deux semaines. J'étais donc en congé de mon emploi alimentaire, mais je ne pouvais pas vraiment abandonner les responsablilités que j'assume, bénévolement, à la présidence de l'association professionnelle...

Je devais me reposer, mais je n'en avais pas le temps... Heureux de mon séjour à l'hôpital, qui m'avait forcé à me reposer durant quatre jours, et heureux aussi de rentrer chez moi, de retrouver ma musique, mes livres, mes outils de travail, mon ordinateur, Internet, etc... J'avais du pain sur la planche, mais en même temps, j'avais envie d'écrire, de raconter ce que je venais de vivre. Il s'agissait pour moi d'une expérience intéressante, positive, et je sentais le besoin de l'écrire, ne serait-ce que pour moi-même. Je ne savais pas au départ que ce serait aussi long et, honnêtement, je ne croyais pas qu'on se donnerait la peine de lire jusqu'à la fin ces deux longs billets et... d'en réclamer la suite. Mon intention, au départ, c'était de parler du balcon, du soleil, des vacances... et non des détails au sujet de l'hospitalisation elle-même... Mais voilà que, deux jours après avoir commencé ce long récit, j'ai été pris dans un tourbillon d'activités qui m'ont pris du temps, qui m'ont fait perdre le fil de ce récit en me prenant un peu mon âme, en quelque sorte.

Quand j'ai commencé ce récit, je me sentais bien. J'avais retrouvé ma sensibilité, ma capacité de m'émouvoir, de bien ressentir les choses. Je me sentais sensible et vulnérable ; un rien me faisait pleurer, de joie comme de tristesse. J'aurais voulu avoir près de moi quelqu'un avec qui je puisse partager ces émotions, avoir quelqu'un que j'aurais pu serrer contre moi et embrasser, quelqu'un avec qui partager un repas, etc. Mais ce n'était pas le cas.

Et, le temps passant, je me suis senti tout à fait déphasé. Je devais être en convalescence, me reposer, mais j'étais très pris par des obligations. À défaut de pouvoir partager avec un être proche des émotions, des confidences, j'aurais voulu pouvoir écrire des pages personnelles mais, au lieu de cela, je devais rédiger des rapports, concevoir et élaborer des stratégies d'affaires, etc. J'ai été si bien happé par les responsabilités habituelles que je n'avais plus d'énergie ensuite pour m'occuper de ce qui me touchait vraiment et dont j'avais retrouvé le chemin...

Puis un jour, il m'a fallu décrocher totalement. J'ai eu besoin de ne rien faire. J'étais fatigué. J'avais besoin de dormir. Les quelques heures de la journée au cours desquelles je ne dormais pas étaient consacrées aux courses, à la préparation des repas, aux repas eux-mêmes, à la lecture, à quelques brefs commentaires laissés à la suite de la lecture de quelques blogues. Je ne pouvais pas vraiment répondre aux commentaires laissés ici, à la suite des deux billets précédents car je voulais d'abord écrire cette troisième partie mais... je n'y arrivais pas. J'en suis désolé. Il m'aura fallu de nombreuses tentatives pour arriver à écrire ce billet, qui ne ressemble en rien à ce que j'avais en tête au départ ; j'ose espérer que je pourrai ensuite retrouver le goût et la capacité d'écrire plus régulièrement, des billets plus... courts et plus légers.

Merci de votre patience et de votre compréhension. Merci aussi de votre impatience si tel a été le cas...

Voici une photographie de l'Hôtel-Dieu de Montréal. Le salon vitré auquel je fais allusion se trouve à chaque étage au centre du pavillon le plus foncé, qui donne sur le jardin. Je me trouvais au quatrième étage, et les fenêtres de ma chambre, à quelques mètres seulement de ce salon vitré et des deux balcons, donnaient aussi sur le même jardin et sur le parc... (en cliquant sur les images, vous devriez pouvoir les agrandir).


Voici une image, prise par un autre patient de l'Hôtel-Dieu, et qui montre la vue qu'il avait de sa chambre ; c'est à peu près la vue que j'avais de la mienne, sauf que j'étais un peu plus haut : les arbres du premier plan ne me paraissaient pas si près. Ce que l'on ne voit pas sur cette image, c'est tout le centre-ville, qui se trouve à gauche de ce jardin, quelques rues plus loin... J'ai donc emprunté cette image à un autre patient de l'Hôtel-Dieu, dont j'avais lu le blogue il y a près d'un an, mais dont j'ai malheureusement perdu l'adresse ; j'avais conservé cette image, sans me douter qu'un jour j'aurais l'occasion de l'avoir sous les yeux en format réel.