mardi 7 juillet 2009

Il tomba doucement comme tombe un arbre

Alexander
1982 - 2009

« J'aime la nuit écouter les étoiles. »

« Et aucune grande personne ne comprendra jamais
que ça a tellement d'importance ! »

* L'image et les textes sont tirés du Petit Prince, de Saint-Exupéry.

13 commentaires:

Beo a dit…

Elle est magnifique cette étoile!

J'y vois un coeur pur qui, dans une autre vie, aurait bien aimé être une étoile filante pour se balader au gré de ses désirs et ainsi pouvoir aller chatouiller l'élu de son coeur: effet surprise garanti. ;)

Maintenant qu'il est étoile, plus rien ne l'en empêche non?

Toutes mes pensées t'accompagnent dans ce moment difficile, je t'embrasse!

Jane a dit…

For our little angel Alexander (1982-2009)

God saw you getting tired
And a cure was not to be
So He put His arms around you
And whispered 'Come with Me.'

With tearful eyes
We watched you suffer
And saw you fade away
Although we loved you dearly
We could not make you stay.

A golden heart stopped beating
And so sweet hands at rest
God broke our hearts to prove
He only takes the best.

It's lonesome here without you
We'll miss you more each day
Life doesn't seem the same
Since you've gone away.
When days will be sad and lonely
And everything wrong
We'll seem to hear you whisper
'Cheer up and carry on.'

Each time we'll see your picture
You'll seem to smile and say
'Don't cry, I'm in God's keeping
We'll meet again someday.'


Dors, Alexander, mais reve en dormant que l'on t'a fait revivre,
Et que laissant ton corps dans son cercueil de cuivre,
Nous avons pu voler ton coeur dans son urne d'argent.

In loving memory.

V à l'Ouest a dit…

Je ne sais pas où les âmes vont, ni même si elles vont quelque part. Mais sois sûr que si c'est vers les étoiles, il y en aura une qui toujours brillera pour toi.

jane a dit…

To Those I Love and Those Who Love Me
from a little boy on his star...

When I am gone, release me, let me go,
I have so many things to see and do,
You mustn't tie yourself to me with tears.
Be happy that we had so many years.

I gave you my love, You can only guess,
How much you gave to me in happiness.
I thank you for the love you each have shown,
But now it is time I travel alone.

So grieve a while for if grieve you must,
then let your grief be, comforted by trust.
It's only for awhile that we must part,
so bless the memories within your heart.

I won't be far away, for life goes on.
So if you need me, call and I will come.

Though you can't see or touch me, I'll be near.
And if you listen with your heart, you'll hear,
All of my love around you, soft and clear.

And then, when you must come this way alone,
I'll greet you with a smile, and say,.......

"Welcome Home"

Chroniqueur a dit…

Je suis sidéré. Je ne suis pas sûr de tout comprendre, mais je comprends bien sûr la tragédie essentielle. Je ne te connais pas, Alcib, et pourtant, je souffre de ce que tu dois souffrir. Quelle tristesse ! Et pourtant, la vie continue, la vie doit continuer. Accroche-toi...

Alcib a dit…

Béo : Merci. J'ai toujours su que tu n'avais pas besoin de lunettes pour voir. Tu dois manger pas mal de carottes ;o)

J'ai hésité un moment avant de publier ton commentaire car je n'étais pas sûr de vouloir annoncer clairement le départ d'Alexander. En publiant ce dessin tiré du Petit Prince, je me suis dit que les personnes qui devaient comprendre comprendraient.

Je n'étais pas sûr de vouloir annoncer le départ d'Alexander, en partie pour respecter sa grande discrétion, et parce que je n'étais pas sûr de pouvoir en parler ici.

Mais en recevant le premier poème envoyé par Jane, qui a accompagné Alexander sur le quai jusqu'au moment du départ, je me suis dit que je devais alors publier tous les commentaires, inscrire son prénom, deux dates...

Alexander m'avait demandé déjà si j'annoncerais ici son départ ; je lui avais simplement répondu qu'il n'était pas question qu'il parte, du moins pas avant moi, car nous avions encore trop de choses à nous dire, trop de choses à faire ensemble... Et nous n'avions donc plus reparlé de cela, du moins par rapport au blogue.

Un point sur lequel a toujours insisté Alexander, c'est sur la nécessité de le poursuivre. Il en était le lecteur le plus assidu, le plus fidèle et, s'il ne laissait pas toujours de commentaire, il avait lu tous les articles et tous les commentaires.

Il m'est arrivé un jour de me demander comment, si cela devait arriver, je pourrais annoncer son départ et rien d'autre ne m'est venu qu'une immense douleur, sans mots pour l'exprimer. On dit parfois que pour mesurer l'amour que l'on a pour quelqu'un, il suffit de se demander comment nous réagirions à l'annonce de sa mort ; une réponse posée, sereine, m'était impossible. Et aujourd'hui encore, je ne peux pas y croire.

Il y a trois jours à peine, il me demandait encore si je voulais bien l'attendre encore un peu. Je l'aurais attendu six jours, six mois, six ans s'il l'avait fallu... Je l'attends encore. Je continue de croire qu'il reviendra bientôt.

« S'il vous arrive de passer par là, je vous en supplie, ne vous pressez pas, attendez juste un peu sous l'étoile ! [...] Alors, soyez gentils ! Ne me laissez pas tellement triste : écrivez-moi vite qu'il est revenu... »

Jane : Ces poèmes sont magnifiques et particulièrement touchants, surtout les derniers vers d'Edmond Rostand sur la mort de l'Aiglon qui ont pour Alexander une résonance particulière et qui prennent ici un sens très pertinent.

Avec ou sans l'urne d'argent, nous savons, vous et moi, où est son coeur. Et il sait que nous le savons, n'est-ce pas ?

Alcib a dit…

V à l'Ouest : Merci de ce commentaire, de ton message personnel de soutien et d'amitié reçu en privé, ainsi que de l'article sur ton propre blogue. J'ai laissé là un très long commentaire, avant même de pouvoir répondre ici.
http://vincentalouest.blogspot.com/2009/07/sale-camarde.html

RPL : Merci, du fond du coeur. Tu as saisi l'essentiel. Si j'en ai la force, je t'expliquerai plus tard ce qui manque à ta compréhension.

Merci également à toutes les personnes qui m'ont envoyé en privé leur témoignage de soutien et d'amitié. Je répondrai à chacun des messages reçus, qui m'ont touché énormément.

Alcib a dit…

Pitou G : Voilà bien, je crois, les points de suspension les plus émouvants que j'aie lus depuis très longtemps.
J'ai reçu ton message personnel et je t'en remercie.
Alexander était aussi un lecteur fidèle de votre blogue ; c'était parfois lui qui me parlait du dernier article avant que j'aie eu le temps de le lire.
Je suis sûr qu'il me demandera de faire pour lui un câlin à Stuart et à Kalim. Son Harry (Potter) lui manquait tant !

fuligineuse a dit…

Surprise, stupéfaite même, et très attristée pour toi. Je ne sais que trop bien à quel point les mots sont inutiles dans ce cas, je n'en dirai pas plus, sauf que je pense à toi.

Alcib a dit…

Fuligineuse : Merci de ta présence et de ton attention. Les mots sont en effet, parfois, bien inutiles ou insuffisants... Les mots qui me manquent le plus, ce sont les siens, car je sentais si bien derrière chacun d'eux, même les plus simples, tout l'amour dont ils étaient pleins...

Le hasard n'existe pas, avons-nous dit si souvent... Au moment précis où j'écrivais « les mots qui me manquent le plus, ce sont les siens », mon lecteur mp3 me propose, en lecture aléatoire de milliers de titres, la chanson de Melina Mercouri : « Je te dirai les mots ». J'y vois un signe.
Et ce n'est pas sans importance, non plus, que justement ce soit cette chanteuse grecque par excellence qui vienne me parler des « mots » alors que je réponds à ton commentaire, toi qui aime tant la Grèce...

« Soyez attentif », m'écrivait hier une lectrice habituellement très discrète dans un très émouvant message personne, « il vous fera signe... »

Anonyme a dit…

hm... thank you for this text

Alcib a dit…

HM (anonyme) : I thank you for this comment... I don't kow why but something makes me believe, really, that you were close to Alexander... A cousin, may be... There was one that he really loved more than any others...

Anonyme a dit…

It only reserve