En relisant les premiers messages que m'envoyait Alexander, en avril 2008, je tombe sur cette image qui n'est pas exactement celle de son ami Alexander mais qui est celle, trouvée sur Internet, qui lui ressemblait le plus. Je sais que pour Alexander son choix était clair depuis le moment où il a souhaité avoir un chien ; il a lu tout ce qu'il pouvait trouver sur les chiens afin de s'assurer qu'il faisait vraiment le bon choix, mais il était si naturel que son chien soit l'un des plus célèbres emblèmes de son pays qu'il aimait tant.
En faisant abstraction de toute considération intellectuelle, comment ne pas fondre devant ce regard tendre ? J'ai fondu aussi et, depuis, je cherche à approcher tous les bouledogues anglais que je rencontre. Il n'y en a pas tellement à Montréal, mais je suis reconnaissant aux amis de ceux que je rencontre de me laisser les approcher. Même adultes, ils conservent ce regard plein de tendresse. La peau de leur tête, lâche et finement ridée, est si agréable à toucher ; le contraste de la peau du visage est si grand avec la force athlétique de sa musculation, sous une robe d'une texture lisse, fine, soyeuse.
Tous ceux que j'ai rencontrés m'ont semblé prêts à m'accepter comme ami. Ils comprennent que je les aime même s'ils sentent que celui que j'aime vraiment est loin de moi, chez Jane, une très bonne amie, heureusement, car je peux avoir de ses nouvelles très souvent. Je me demande comment Abigail, qui le voyait tous les jours, qui s'en occupait très souvent, peut supporter son éloignement. Il est vrai que nous ne supportons pas davantage l'absence de son meilleur ami.
Les mots d'Alexander qui me parlait de lui me manquent tellement aussi !
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