dimanche 14 février 2010

Amoureux d'une étoile

Depuis quelques jours, je craignais tout le bruit que l'on ferait autour de la Saint-Valentin. Je craignais que l'on m'oblige à participer à des célébrations alors que je n'avais pas le coeur à la fête. En mettant sans cesse en vedette les amoureux afin de mieux faire vendre des fleurs et du chocolat, on ne pouvait que me rappeler cruellement que mon amoureux n'est plus là. Je m'étais mentalement préparé à protester et à demander qu'on me fiche la paix. Je n'ai pas vraiment eu à le faire et ma tension artérielle n'a pas eu à en souffrir.
Si Alexander était là, nous aurions souligné la fête des amoureux puisque chaque jour était pour nous une fête. Le fait qu'il soit retourné sur son étoile n'empêche pas que je reste son amoureux. Si chaque nuit (et le jour aussi car si elles sont moins visibles les étoiles sont pourtant présentes) je lève les yeux vers le ciel car Alexander aimait la Lune et les étoiles, je fais un acte de foi. Ce qui est bien évident, sensible et vérifiable, c'est qu'Alexander est et qu'il sera toujours au fond de mon coeur ; il y occupe toujours la première place.
Aux bougies qui brûlent dans un coin du salon, parce que leur lumière est visible des étoiles, j'ai ajouté aujourd'hui une magnifique rose rose ; Alexander était sensible à leur beauté, à leur couleur, à leur parfum.

16 commentaires:

Alexandre a dit…

L'etoile de Alexander brille encore plus fort pour vous ce jour.
Ne soyez pas si triste car votre Petit Prince va surement essayer de apprivoiser votre rose, alors ne partez pas trop loin pour pas le manquer ...

Alcib a dit…

Alexandre : Merci. Ces quelques mots me touchent énormément. Je sens que vous comprenez si bien.
Je suis heureux aussi de constater que vous êtes toujours là.

Alcib a dit…

À tous : Ne soyez pas surpris si je ne réponds pas rapidement à vos commentaires ou aux messages envoyés : depuis dix jours, les virus contrôlent mon ordinateur. Ils interrompent même l'antivirus pendant qu'il analyse l'ordinateur.
Le temps est vraiment très limité durant lequel je peux me servir de l'ordinateur.

Alisandra a dit…

Salut,Alcib...
J'ai réfléchit..j'ai pensé..aujourd'hui..si je devais t'envoyer un message avec "Bonne Saint-Valentin "mais..je n'ai envoyéaucun message..
Je veux seulement te dire..te souhaiter..que tu sois heureux..aimé..et que tu aies part d'uen vie merveilleuse..même si Alexander n'est pas à côté de toi..Il est là ...et je sais qu'il t'aime beaucoup..

Alisandra a dit…

Et..je t'envoyerai un autre message...demain..tu sais..peut-être tu pourras me dire ton opinion sur tout ce que je t'ai écrit dans mon mail..

Alexandre a dit…

Oui je comprend, je comprend tous le triste de vos mots. Tout le poid et la douleur que ils transportent. Et c'est si lourd. Je comprend le vide, le gris des jours, le souffle de votre vie que Alexander a emporte, alors que il ne voulait que vous rendre le bonheur que vous lui donniez. Je comprend le dimension de ce malheur. La vie qui etouffe alors que vous n'avez envie que de Alexander.
Et je suis toujours la bien sur. Ou voulez vous je vais? Ici, je apprend, je pleure, je souri, je reflechi, je essaye de partager, je ne sais pas si je arrive, et alors la vie dehors me fait moins mal.
Merci pour etre la. J'aimerai trouver des mot pour que le poids est moins lourd dans votre coeur. Mais je crois ils ne existent pas ces mots. Personne les connait. Alexander a le secret de ces mot la, il les donne dans un sourire, un regard, sa main tendu vers vous. Il est pres de vous.
Je crois ce poids si lourd est encore Alexander, et ainsi il est toujours au creux de vous. C'est le poids de tout votre amour, et vous seriez inquiet pour ne plus le sentir. Il fait avancer, rever encore, regarder le ciel pour voir, un main sur le coeur que sur son etoile, le Petit Prince sourit.

Alexandre a dit…

Pour le St Valentin de vous.

Amour de moi
Ci est enclose
Dedans un joli jardinet
Ou croit la rose et le muguet
Et aussi fait la passerose.
A la vie il avait dit " Pause " C'est ainsi qu'il s'en est alle. Je l'ai retrouve au detour d'une allee
Ou a jamais il repose.
Trois sentiments en moi s'opposent
Le chagrin en est le tout premier En second viennent les remords et les regrets.
Enfin l'amour dont il dispose. J'aimerai lui dire tant de choses Allonge près de lui a ses cotes Alors mes larmes seront perles de rosee
Pour arroser son laurier-rose.

Alcib a dit…

Alexandre : Je suis très touché par tout ce que vous écrivez. Merci. Vous êtes très sensible aux autres et vous semblez en effet comprendre si bien ce que représente pour moi l'absence physique d'Alexander, l'impossibilité de communiquer avec lui directement, concrètement, à travers les mots, par exemple. Vous comprenez bien ce que nous avons vécu, ce que nous partageons, Alexander et moi.
Ce qui m'inquiète un peu c'est que, à votre âge, celui d'Alexander je crois, vous compreniez si bien la peine, la tristesse, la douleur, l'absence... Vous devriez être en train de vivre la joie, l'amour, du moins la découverte, etc. Je suis triste que la vie vous fasse mal. Je sais : il n'y a pas d'âge ; la vie peut-être cruelle à tout âge. Mais tout de même, on voudrait qu'à vingt ans, à trente ans, on ne soit pas trop blessé, trop meurtri par la vie...
Je ne sais pas quels sont les mots précis qu'il faudrait dire pour alléger le poids de l'absence, mais les vôtres me disent que je ne suis pas seul, que dans un pays lointain peut-être, quelqu'un comprend et s'associe à ma peine, à la tristesse de l'absence. Merci d'être là aussi, et de le dire si bien.
Alexander me manque terriblement, à chaque instant. Mais si je suis triste, je ne suis pas déprimé : Alexander est trop extraordinaire, ce que nous avons vécu est trop exceptionnel. J'aurais envie de lire ses mots, d'écouter battre son coeur... Mais son amour est si vivant dans mon coeur !
J'essaie de trouver une certaine sérénité pour lui éviter d'être trop inquiet à mon sujet, trop triste de voir mes larmes, pour qu'il soit, lui, serein et heureux dans sa nouvelle dimension.
L'amour d'Alexander est si merveilleux, si total, que je le sentirai jusqu'à la fin de mes jours ; alors, j'irai le rejoindre sur son Étoile. Je sais qu'il n'est pas seul car tant de personnes si précieuses pour lui l'ont précédé.
J'ai toujours aimé regarder le ciel, la Lune, les étoiles ; maintenant quand je regarde le ciel, je sais que la Lune est « notre » Lune, que de son étoile, comme il me l'a promis, il continue de m'envoyer ses baisers.

Alcib a dit…

Au-delà des nuages... : J'accepte bien les voeux de la Saint-Valentin. C'est la fête des amoureux et je reste tellement amoureux...
Ce que je craignais, c'était l'insistance de certaines personnes de mon entourage à vouloir fêter la Saint-Valentin, coûte que coûte, très superficiellement, sans se préoccuper de ce que vivent réellement les autres. Heureusement, ce n'est pas arrivé ; je n'ai pas été obligé de participer à des célébrations où le coeur n'est pas.
Oh oui, je connais si bien la force, l'intensité de l'amour d'Alexander ! Il n'y avait pas une seconde où je n'étais pas présent dans son coeur, dans ses pensées. Alors, je sais qu'il veillera toujours sur moi et sur notre merveilleuse petite famille.
Ma plus grande tristesse, c'est de constater que malgré la force de mon amour, je n'ai pas pu retarder son départ.

Alcib a dit…

La rose est encore si belle !

Alcib a dit…

Alexandre : Merci infiniment ! Ce poème est si émouvant ! Merci de le partager avec moi, avec nous. Vous connaissez de si jolies choses. Je suis persuadé qu'Alexander veillera sur vous aussi.

Alcib a dit…

Alexandre : En lisant ce texte que vous nous offrez, j'ai pensé à un poème de Ronsard... En le relisant, j'entendais la musique qu'on y a mis, l'une des chansons anciennes que j'écoutais il y a quelques années...
Je ne savais pas que Jane Birkin avait enregistré ce texte, adapté je crois par Serge Gainsbourg.
Alexander devait la connaître si bien car il aimait beaucoup Jane Birkin ; il avait tous ses disques, tous ses dvd... Il était touché, comme moi, que Jane Birkin lui écrive quelques mots en février 2008, alors qu'il était à l'hôpital. Elle l'invitait à venir la voir dans sa loge lors du spectacle qu'elle donnait à Londres ; malheureusement, Alexander n'avait pas pu y aller.

Alexandre a dit…

Merci de vos reponses pour moi. Oui, j'ai cherche les paroles de Jane Birkin, et la musique est si belle et si doux aussi. J'ai juste change les articles pour Alexander avant de les envoyer pour vous. J'ai pense que ces paroles se adaptaient bien et vous feraient plaisir.
Jane Birkin est si chaleureuse et si gentille d'avoir propose cela a Alexander. Je pense que je devine alors quel Alexander. Il y a un moment je le pense. Don't worry about. I'll keep the secret, secret.

Alcib a dit…

Alexandre : J'avais en effet remarqué que vous aviez transposé au masculin les paroles que Jane Birkin chante au féminin. Vous avez eu raison : elles me font plaisir parce qu'elles sont très belles et aussi parce qu'elles sont associées à Jane Birkin.
Si Alexander n'avait pas de laurier-rose, il avait un ami d'enfance, à qui il confiait ses secrets, le marronnier rose que sa mère avait planté lors de sa naissance.
Si vous le voulez, vous pouvez me dire par courriel à quel Alexander vous pensez ; mercurejm @ yahoo . com.
Merci encore.

Alcib a dit…

Alexandre : Je vous remercie de votre message personnel. Je vous répondrai personnellement. Mais je veux dire ici que je suis très ému par tout ce que vous m'écrivez. C'est vraiment très émouvant de reconnaître sous vos mots le très adorable garçon que j'aime et qui porte le même prénom que vous... et que son chien.
En effet, ce très beau garçon, généralement vêtu de noir, légèrement extravagant et toujours élégant, à la fois discret et si charmant, c'est bien l'Alexander que j'aime. Et il sentait toujours si bon.
Je crois que vous avez bien raison : il ne savait pas qu'il pouvait faire battre le coeur de tant de personnes qui le voyaient. Même si on le lui avait dit, je pense qu'il aurait fait comme s'il ne le croyait pas.
J'ai senti très rapidement à quel point j'étais privilégié d'avoir été choisi et d'être aimé de ce garçon merveilleux. Ce que vous me dites me fait sentir davantage ce privilège. Et pourtant, il voulait n'être que ce garçon qui m'aimait plus que tout et il disait que je lui offrais ce qu'il y avait pour lui de plus précieux : que je l'aime comme je l'aimais ; c'est ainsi que je l'aime toujours.

Alisandra a dit…

Heureuse.