Pour avoir voulu ramener le Québec (et le Canada, car le droit criminel relève du gouvernement canadien) au Moyen Âge, et instaurer l'Inquisition, le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, obtient une importante promotion à Rome. Ce qu'il n'a pas pu faire ici directement, parce que les Québécois refusent de revenir au « Crois ou meurs » du Moyen Âge, le cardinal le fera dans toute l'Église catholique. Au Vatican, dans l'entourage de son ami Benoît XVI, il sera bien entouré de tous ces vieillards séniles obsédés par le sexe d'une façon ou d'une autre, pour condamner chez les autres ce qui n'est pour eux qu'un rance souvenir.
Jean-Daniel Lafond est le mari de Michaëlle Jean, la gouverneure générale du Canada. Celle-ci se prend parfois elle-même pour la souveraine britannique, au point que le premier ministre canadien a cru bon l'expédier en Chine durant la visite de la reine au Canada, de crainte qu'elle ne tente de faire de l'ombre à la reine Elisabeth II. Au moment où sa femme a été nommée gouverneure générale du Canada, Jean-Daniel Lafond a dû se défendre d'avoir courtisé les souverainistes québécois. Michaëlle Jean a dû alors renoncer à sa nationalité française (comment en effet représenter la couronne britannique avec un passeport français ? - dommage pour le château français où elle envisageait peut-être prendre sa retraite). Maintenant que le mandat de sa femme se termine, le triste sire Lafond se croit obligé de cracher dans la soupe qui l'a si bien nourri depuis son arrivée au Québec en 1974 (il est devenu citoyen canadien en 1981). Le 26 octobre 2005, lors d'un entretien à la radio de Radio-Canada, le sieur Lafond disait : « Je suis devenu Canadien par le Québec et je suis resté Québécois ». Aujourd'hui, croyant peut-être faire plaisir à l'entourage de la souveraine britannique avec l'arrière-pensée d'une nomination quelque part, Jean-Daniel Lafond, qu'un humoriste québécois surnommait « Jean-Daniel Doublefond », affirme (dans un numéro spécial de L'Express) être agacé par les mots « Québec » et « Canada français », car « la force du mot Canada est plus grande que celle du mot Québec ». Et mon père est plus fort que le tien ! Espèce de con ! Comme si l'un empêchait l'autre ! Reniera-t-il aussi sa naissance et sa jeunesse françaises ? Peut-être mettra-t-il cela sur le compte d'une erreur de jeunesse. Rien de pire qu'un nouveau converti pour dénigrer ses anciens coreligionnaires ! Si le sieur Lafond croit pouvoir obtenir, en crachant sur le Québec, un poste de gouverneur des îles Falklands, par exemple, il sera déçu ; d'une part, la reine Elisabeth II est trop intelligente pour apprécier ces hypocrisies et, d'autre part, le gouverneur des Falklands, Alan Huckle, n'a pas l'intention de prendre sa retraite maintenant. Jean-Daniel Lafond devra donc faire ses valises et suivre sa femme en Haïti, car celle-ci deviendra envoyée spéciale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en Haïti.
À voir cette photo prise lors du passage de la reine au Canada, il ne faudrait pas croire que tous les Canadiens vivent dans ce genre de maison ; les Québécois non plus, d'ailleurs.
2 commentaires:
Très beau billet. C'est fou comme l'actualité est dense au pays ces derniers jours!
Pour la promotion au Vatican, ce n'est pas rien sauf que le but a un arrière-goût bien amer :(
Je n'ai pas tout vu de la visite de la Reine mais à chaque sortie, ou étape je suis totalement admirative envers cette grande dame :)
Pour ce qui est de monsieur Lafond..... je ne l'ai jamais aimé et c'est pas demain la veille que je vais commencer!
Béo : C'est vrai que malgré les vacances (pour la plupart des gens, pas pour moi), l'actualité pourrait nous occuper si nous y voulions y accorder toute notre attention.
C'est évidemment triste, cette promotion. Nous sommes bien contents de nous débarrasser de quelqu'un qui ne comprend rien aux Québécois ni au monde actuel, mais je suis triste pour tous ceux qui, malgré toutes ses bouffonneries, croient encore en cette Église.
Je n'ai pas suivi non plus la visite de la reine, sauf de courts extraits.
Quant au triste M. Personne, on ne parlerait de lui nulle part s'il n'était le mari de la gouverneure générale du Canada. Il n'est qu'un vil opportuniste, parasite.
Dans un livre publié en 1993 aux éditions de l’Hexagone, Lafond affirmait pourtant partager des positions indépendantistes. « Alors, un Québec souverain ? Un Québec indépendant ? Oui, et j’applaudis des deux mains et je promets d’être de tous les défilés de toutes les Saint-Jean... », écrivait-il. Dans le film qui a donné lieu à ce livre, Lafond trinquait même à cette perspective.
Tout le monde a le droit de changer d'idée. La preuve, c'est qu'après avoir été logé et nourri, accompagnant partout la petite reine du Canada, aux frais de l'État, bien sûr, le mari de la représentante de la reine, maintenant que son mandat se termine et qu'il pourra jouir à vie, par sa femme, d'une généreuse pension déclare tout haut que « la souveraineté est dépassée » et que « la monarchie est dépassée » (et cela même que la reine est encore au Canada et que sa femme reçoit encore son salaire de 124 000 $ pour représenter la souveraine au Canada).
Ce pauvre type voudrait-il faire croire qu'il a des idées ? Il n'a que des intérêts, et pas des plus élevés.
Ce n'est évidemment pas la reconnaissance ni même le plus élémentaire savoir-vivre qui l'étouffe. Encore une fois, ce triste sire Double-fond n'est personne et si ce n'était de la fonction occupée par sa femme, personne ne remarquerait même ses bêtises ni sa présence.
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