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Que vous arriviez ici par hasard ou parce qu'on vous en a indiqué le lien, soyez le bienvenu. Vous n'y trouverez cependant rien de croustillant, de spectaculaire ou quoi que ce soit qui ait un lien avec la mode ou même l'actualité criante...
13 commentaires:
Le temps est supposé calmer les blessures. Personnellement j'y crois sincèrement, expérience oblige. Mais ça n'est pas au même rythme pour tout le monde. Il me semble qu'Alexander célébrait la vie à chaque instant, finalement. Je me trompe ? Alcib, très cher Alcib, suis son exemple et continue, va de l'avant, sans oublier pour autant. Je t'embrasse bien fort.
Le tunnel est long. Il est noir, mais en utilisant tous nos sens, on se rend compte que ce tunnel est le meilleur endroit où s'écouter et apprendre à vraiment se connaître.
Éventuellement, même si on ne le voit pas à certains moments, ce tunnel prend fin et la lumière brille à nouveau. Différente, mais elle y est et nous permet de continuer.
Si la force manque parfois, il faut tendre la main vers ceux qui nous aime. Ils sont nos phares dans les pires ténèbres.
V à l'Ouest : Tu as sans doute raison d'affirmer que le temps devrait, en principe, rendre les blessures moins vives.
Ce que je constate, c'est que la douleur se fait plus ou moins lancinante selon les jours, les circonstances...
Alexander savait voir la beauté, la poésie de chaque instant. Cela ne veut pas dire qu'il n'en voyait pas aussi les difficultés, les souffrances, pour lui-même comme pour ses proches. Je crois qu'il avait compris très jeune que, si entouré et aimé que l'on soit, on reste toujours seul à assumer son quotidien. S'il savait voir la poésie en toute chose, il n'en était pas moins angoissé par moments. S'il était un ange pour ceux qui le côtoyaient, il n'en restait pas moins humain, avec toutes les blessures et la souffrance ce que cela comporte, ne serait-ce que de voir souffrir ou partir les êtres qu'il aimait...
Merci de ta présence. Je t'embrasse aussi.
RAnnieB : Merci de ton témoignage et de ton message d'espoir. Je sens que tu sais de quoi tu parles.
Tu as raison, je crois, de dire que la présence de ceux qui nous aiment est précieuse. Mais eux aussi ont leur vie à vivre... Et comment dire et redire que l'accalmie d'un moment ne vaut que pour ce moment, que la relative sérénité du jour ne se maintient pas forcément la nuit venue ?
Qu'on se rassure : Je n'ai pas d'idées suicidaires.
Je n'envisage rien d'aussi dramatique. Je ne fais que constater que par moments les nouveaux projets ne suscitent plus l'intérêt et que la motivation pour les (projets actuels et nouveaux) mener à terme fait défaut...
Ton dernier commentaire me rassure en effet car ton texte était assez court pour laisser place à beaucoup d'ambiguïté.
Tu as raison quand tu écris que l'on reste seul à assumer le quotidien et effectivement, quand la nuit vient, le solitude peut être lourde à porter. La perte d'un amour est toujours une blessure qui laisse la chair à vif, surtout un amour intense comme celui d'Alexandre et toi.
Chose certaine Alcib, il y a des amis qui sont à l'écoute et qui pensent à toi.
Lux : Je suis désolé de t'avoir inquiété, et les autres lecteurs.
Je constate en effet que des amis sont présents, et que cette présence, attentive, chaleureuse, est réconfortante.
Merci encore de ton amitié.
Cher Alcib,
Qu'il est doux et rare de rencontrer quelqu'un d'aussi sensible que toi... J'imagine qu'Alexander etait a ton image... la magie des rencontres a opere entre vous, chaque post temoigne de l'amour que vous aviez l'un pour l'autre... et ca, c'est juste beau...
Prends soin de toi,
Cathy
Kty : Merci de tout mon coeur.
Si je devais faire la liste des « différences » entre Alexander et moi, la liste pourrait être longue. Mais ces différences n'ont jamais porté sur l'essentiel.
Je crois qu'Alexander a su voir et réveiller en moi ce qui compte... Quand on a eu le privilège de connaître un peu Alexander, il faudrait être idiot et sans coeur pour ne pas l'aimer. Et il s'est trouvé que nous avions vraiment beaucoup plus à partager que ce j'aurais pu imaginer...
Bonne rentrée. Prends bien soin de toi aussi.
Alcib et Alexander,
Depuis plusieurs mois je vous rends visite sur "exil intérieur"
Je constate que l'intensité de l'amour qui vous lie ne faiblit pas,bien au contraire,il est encore plus riche.
C'est évident, la distance entre la terre et les étoiles restera,elle est immense,l'amour entre Alib et Alexander aussi,il ne s'eteindra jamais.
Cet amour ne peut pas mourir,c'est aussi une évidence.
Eliot
Eliot : Je te remercie de ton émouvant commentaire. Je veux croire que tu as raison de dire que l'amour entre Alexander et moi ne s'éteindra jamais.
Je suis toujours content d'avoir de tes nouvelles par l'intermédiaire du carnet de Richard. Je te souhaite de la paix et du courage.
Toute cette histoire sonne faux. Cet Alexander n'a jamais existé...
Cher Anonyme : Je ne savais pas trop comment je devais recevoir votre commentaire...
J'aurais pu en être être profondément blessé. Comme si c'était agréable de s'inventer un amoureux, de l'idéaliser à souhait pour ensuite le renvoyer sur son étoile pour tenter de rendre l'histoire plus intéressante ! Je n'ose évoquer la réaction de l'entourage d'Alexander qui vivent encore très douloureusement son absence...
Puis je me suis dit que je devrais probablement vous remercier de votre clairvoyance et de votre bienveillance à vouloir m'ouvrir les yeux... Vous aurez sans doute remarqué que je n'ai pas osé vous tutoyer ; en effet, je crois que je dois le respect à quelqu'un d'aussi sage et savant, qui ne se laisse par berner par l'émotion, les sentiments.
Je ne sais pas trop ce qu'il vous aurait fallu pour que cette histoire sonne plus vrai. J'ai même songé à demander au Palais de Buckingham de me fournir une attestation de la naissance, de la vie et du décès d'Alexander, mais je suis dit que votre flair vous aurait vite fait voir que cette attestation, même signée par la reine Elizabeth, aurait été fausse.
Je crois comprendre que pour en arriver à ce constat lumineux que toute cette histoire est inventée, vous avez dû lire une dizaines d'articles de ce blogue et qu'il vous aura suffi de trente minutes pour tirer au clair une histoire que je croyais vivre depuis trente mois.
Comme je ne me reconnais aucune imagination, que je serais incapable d'inventer une histoire d'amour aussi merveilleuse (à mes yeux), je n'ai pas eu la prétention de penser que vous me preniez pour le créateur de cette histoire.
Vous avez dû plutôt comprendre que j'étais la pauvre victime de cette supercherie. Comment ai-je pu croire que derrière les milliers et milliers de pages de correspondance, il y avait quelqu'un qui a inventé un personnage qui s'appelait Alexander mais qu'en fait, il devait s'appeler John, George, ou Albert... ? Comment ai-je pu croire, à travers les deux ou trois heures de conversations quotidiennes avec ce mystificateur que les émotions, les sentiments exprimés, les renseignements personnels échangés, étaient authentiques ?
Pourquoi ai-je cru que les appels téléphoniques angoissés que j'ai reçus au moment de la prétendue disparition du héros de cette histoire étaient vrais ?
Comment n'ai-je pas pu voir dans la correspondance qui se poursuit avec des proches du Petit Prince que leur douleur ne peut pas être vraie, quatorze mois après sa disparition ?
Je ne sais si je dois en conclure que je suis vraiment un imbécile de n'avoir rien compris ou si ce sont plutôt les mystificateurs qui ont eu assez de génie pour conserver durant trente mois une parfaite cohérence, pour ne s'être jamais démasqués par quelque erreur que ce soit causée par une défaillance de leur mémoire ?
Bien sûr, je suis profondément humilié d'avoir été durant tout ce temps le dindon de la farce mais, néanmoins, je vous remercie de m'ouvrir enfin les yeux. J'ai toujours voulu, comme le disait si bien Marguerite Yourcenar, mourir les yeux ouverts. Ils auront peut-être le temps de voiler encore d'ici le moment venu, mais je me coucherai ce soir sans doute très meurtri mais un peu moins idiot. Merci encore.
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